25 529 vues - 2,3 k - 29 - 404 k abonnés - 317 commentaires - #Radars #Scandale
En 2002, la sécurité routière était tout d’un coup devenue un des chevaux de bataille du Président Jacques Chirac et du gouvernement du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Le « plan radar » est alors mis sur la table dans le but, soit-disant, de « sauver des vies ». En 2018, ces fameux radars ont rapporté 860 millions d’euros à l’État. Un marché public juteux.
Comment ont-ils été attribués et a qui profitent-t-ils ? Comment ce plan, alors que Nicolas Sarkozy était encore ministre de l’Intérieur, s’est mis en place ? Qui gère la mise en place des radar, leur entretien et la gestion des PV ?
C’est le sujet du film enquête intitulé « Radar, machine à cash ». C’est pour en parler que notre journaliste Irving Magi a reçu les journalistes Stéphanie Fontaine et Antoine Champagne, qui ont participé à sa réalisation.
Pour visionner le film : https://reflets.info/articles/radar-la-machine-a-cash
Transcription : ... soupçons de prises illégales d'intérêts ...
Des certificats SSL d’un an maximum
C'est l'heure de #LeBrief, notre bilan de l'actualité dans le domaine des nouvelles technologies. Il contient toutes les informations qu'il ne faut pas manquer pour bien commencer la journée. Il est...
C dans l'air Radars, 80 km/h : le débat est relancé
diffusé le ven. 29.03.19 à 17h50 disponible jusqu'au 05.04.19 magazines d'actualités - 64 min - tous publics
présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
253 personnes sont mortes le mois dernier sur les routes de France, selon les chiffres de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), publiés hier. Ce sont 37 victimes de plus qu'en février 2018, soit une hausse de 17,1 %, après un mois de janvier déjà marqué par une hausse de 3,9 %. L’année 2019 a donc commencé par deux mois consécutifs d’augmentation de la mortalité routière alors que la tendance était en 2018 plutôt à la baisse. Une situation qui soulève de nombreuses interrogations d’autant qu’en février, de nombreux indicateurs sont au rouge notamment le nombre d’accidents corporels (4 091, + 22,3 %) et le nombre de personnes blessées (5 201, + 21,5 %). Alors pourquoi les chiffres de la sécurité routière sont-ils si mauvais ? Répondant jeudi après-midi à Angers à un maire qui s’est déclaré « choqué » par la destruction de radars le long des axes routiers en marge du mouvement des Gilets jaunes, le président a lancé : « Je vous remercie de dénoncer des comportements inadmissibles, dont les résultats sont immédiatement tangibles quand on voit les derniers chiffres ». Le chef de l'Etat établit un lien direct entre la dégradation des radars sur le territoire et cette hausse. Début janvier, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, avait fait état de « près de 60 % des radars […] neutralisés, attaqués, détruits ». La sécurité routière estime pour sa part que « l’effet de la forte dégradation des radars fixes s'amplifie et se traduit par un relâchement des comportements sur l'ensemble des réseaux ». Mais pour Anne Lavaud, déléguée générale de l'association Prévention routière, ce n'est pas seulement la dégradation des radars qui est en cause. « A force de dire qu'il y a une dégradation des radars, on est en train de communiquer sur une sorte de dépénalisation de la vitesse, ce qui entraîne une augmentation générale de la vitesse », explique-t-elle. En décembre 2018, une hausse de 268,3 % des excès de vitesse avait été constatée. Ces nouveaux chiffres de la sécurité routière ne manquent pas aussi de relancer le débat sur l'abaissement à 80 km/h sur les routes secondaires, en vigueur depuis le 1er juillet 2018. Contre l’avis du gouvernement, le Sénat a adopté mardi un amendement permettant aux conseils départementaux pour les routes départementales et aux préfets pour les routes nationales de relever cette vitesse après avis de la commission départementale de la sécurité routière. Le texte doit encore être examiné et voté à l'Assemblée nationale d'ici l'été. Et il suscite déjà de nombreuses réactions. Alors est-ce la fin prochaine de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires ? Comment expliquer cette forte augmentation de la mortalité sur les routes de France ? Enfin les institutions de l’Union européenne se sont mises d’accord pour imposer des dispositifs de sécurité dans les voitures d’ici 2022 pour mieux protéger cyclistes, conducteurs et piétons. Quels sont-ils ? Se dirige-t-on vers une brigade de la vitesse par satellite ? Invités : - Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’institut de sondages IFOP - Frédéric Says, éditorialiste politique à France culture - Jean-Rémy Macchia, journaliste, spécialiste automobile - Stéphanie Fontaine, journaliste pour le site d’information automobile Caradisiac