Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, Rémi Fraisse était tué par un gendarme. Il s’opposait à la construction du barrage de Sivens, déclaré par la suite illégal. Cinq ans plus tard, la famille du jeune homme réclame toujours justice et la possibilité d’un nouveau barrage émerge.
...
Apifera, l’association des naturalistes locaux, qui a quitté le collectif Testet en début d’année 2019 afin de retrouver sa liberté de parole : après avoir à nouveau alerté sur le risque d’un nouveau projet de barrage au début de l’été https://www.liberation.fr/france/2019/07/19/a-sivens-le-barrage-refait-surface_1741048, l’association s’est retirée des négociations à la suite de la réunion du 9 septembre dernier.
... De leur côté, les collectifs d’habitants comme Tant qu’il y aura des Bouilles ou les ex-zadistes ont maintenu leur refus de participer à ces discussions, jugeant que le résultat était connu d’avance https://reporterre.net/La-concertation-a-Sivens-un-jeu-de-dupes-pour-faire-avaler-une-nouvelle-pilule.
...
La situation des zones humides dans la vallée de Sivens reste précaire https://reporterre.net/A-Sivens-la-bataille-pour-restaurer-la-zone-humide-commence
...
Une vérité qui reste toujours empreinte de nombreuses zones d’ombres sur la nature réelle des ordres donnés ce week-end là https://reporterre.net/Remi-Fraisse-les-gendarmes-ont-tente-de-saboter-l-enquete-Voici-comment.
La mémoire de la mort de Rémi Fraisse reste, elle, encore vive dans l’esprit des militants locaux. En écho aux violences policières subies par d’autres dans les manifestations, ils organisent avec les Gilets jaunes du Tarn un Acte 50 « contre la répression d’État des mouvements sociaux », à Gaillac, près de Sivens, ce samedi 26 octobre.
Les réponses sur le potentiel futur barrage comme sur l’avenir judiciaire de l’affaire Fraisse seront, elles, connues dans l’hiver.