Actualités #COVID19 👉 Retrouvez ma réaction aux annonces d’Emmanuel Macron sur le #PassSanitaire
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surtout les jeunes qui prennent des rendez-vous et non pas les personnes les plus à risques. C’est donc une prise de rendez-vous pour de mauvaises raisons. Pour éviter la sanction et non pas par conviction. Cela met à mal la démocratie sanitaire et la capacité à convaincre par des arguments plutôt que par la menace. ... Permettre ou non d’accéder à un lieu selon la présentation de données sanitaires nous fait basculer dans une société inédite. Celle du contrôle permanent. ... depuis l’allocution d’Emmanuel Macron, toute opposition au Pass Sanitaire est suspectée d’être antivax ... Etre vacciné ne garantit pas de ne pas être contaminé ni de ne pas transmettre le virus. On ne peut donc pas substituer le vaccin aux gestes barrières et à la poursuite de la politique « tester – tracer – isoler ». On ne connait pas non plus les effets à long terme du vaccin, même si l’on sait que les effets secondaires d’un vaccin surviennent généralement pendant la période d’immunisation, dans les quinze jours après la vaccination.
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La pandémie est mondiale. Tant que durera la fracture vaccinale entre les pays riches et les pays pauvres, nous ne viendrons pas à bout de celle-ci. Cette fracture vaccinale existe aussi sur notre territoire où la carte de la vaccination se superpose à merveille avec la carte des niveaux de revenus.
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A ce stade, pour lutter contre la Covid-19, il n’est pas vrai que les seules solutions soient l’extension du Pass Sanitaire et les restrictions de libertés ou l’obligation vaccinale.
... éviter les formes graves mais elles sont plus rares chez les personnes qui ne sont pas à risque, se prémunir des Covid longs…
... développer les alternatives au confinement que nous proposons avec Jean-Luc Mélenchon depuis plus de neuf mois (généralisation des purificateurs d’air, roulements, réquisitions etc…).
La solution thérapeutique est absente du débat public. Où en sommes-nous de la disponibilité d’un traitement contre le Covid en France ? De même, il faut des moyens supplémentaires pour l’hôpital. Où sont-ils ?
On peut donc être favorable au bon usage proportionné de la vaccination et s’opposer à juste titre au Pass Sanitaire. Mais on ne peut pas le faire en 140 caractères.
De tout cela, on doit pouvoir débattre. Mais le débat n’est plus possible dans cette monarchie présidentielle où le rôle du parlement est réduit à voter pour ou contre les mesures que le Président de la République a décidé tout seul, comme il a décidé le retour de la réforme des retraites et de l’assurance chômage.
Pour lutter efficacement contre la pandémie aussi, la monarchie présidentielle est un frein. Elle doit être abolie.
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Derrière l’accusation d’"islamo-gauchisme", les classes dirigeantes veulent cacher leur propre responsabilité dans le terrorisme islamique, lourde du fait de leurs liens avec les pétromonarchies et leur radicalisation néolibérale. Ce qui émerge, en fait, c’est un « capitalo-fascisme », qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques.
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l’abominable meurtre de Samuel Paty perpétré, sus au prétendu responsable de l’attentat, l’« islamo-gauchisme ». Pendant que les trolls droitistes se déchaînaient sur les réseaux sociaux, le ministre Blanquer accusait nommément le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, tout comme un ex-Premier ministre PS, Manuel Valls, tandis que d’anonymes imbéciles taguaient « collabo » sur le siège du Parti communiste et que d’autres mettaient en cause des élus d’EELV.
Il ne devrait y avoir au sein du mouvement émancipateur et écologiste aucune crainte devant un tel déferlement de haine, sinon de l’effroi devant tant de capacité à mentir. Car ce que veulent cacher ces lanceurs de fatwa, c’est leur propre responsabilité, eux dont le camp est au pouvoir depuis 2002 : leur incapacité en tant que responsables de la police à cibler les islamistes, malgré la régression constante des libertés publiques qu’ils ont promu au nom de « la lutte contre le terrorisme », leur amitié constante et financièrement intéressée avec les régimes d’Arabie saoudite et du Qatar, régimes qui ont soutenu politiquement et économiquement l’islamisme radical, leur vindicte constante et anxiogène contre les musulmans, qui ne peut que pousser les esprits les plus faibles de cette religion à tomber dans la haine en retour, leurs complicités douteuses — des proches de Marine Le Pen manifestant en 2009 avec Abdelhakim Sefrioui, mis en examen dans l’enquête sur l’attentat de Conflans, ou le directeur du Point — dont un fonds de commerce est la dénonciation de l’islam —, Franz-Olivier Giesbert, présentant en 2014 Tariq Ramadan comme « un grand philosophe international ».
Mais il faut, pour comprendre ce qui se passe et surmonter ces tombereaux de fiel, prendre du champ. Comme je l’ai expliqué dans Tout est prêt pour que tout empire (Seuil, 2017) https://hervekempf.net/Tout-est-pret-pour-que-tout-empire-12-lecons-pour-eviter-la-catastrophe, l’islamisme radical est intimement entremêlé avec l’évolution du capitalisme des quarante dernières années : pour faire pièce à l’invasion soviétique dans les années 1980, les États-Unis ont, par l’intermédiaire de l’Arabie saoudite, armé les factions musulmanes les plus radicales, les aidant à prendre de l’envergure. De surcroît, nonobstant le tournant rigoriste pris par l’Arabie saoudite après l’occupation de La Mecque par des extrémistes musulmans en 1980, les pays occidentaux ont maintenu les meilleurs liens avec ce pays et les autres pétro-monarchies, en raison de leurs fournitures de pétrole, alors qu’ils savaient que ces pays soutenaient le développement d’un islamisme radical. L’invasion criminelle de l’Irak en 2003 par les États-Unis et leurs alliés a encore contribué à jeter de l’huile sur le feu du terrorisme international. Autrement dit, le refus de s’affranchir de la dépendance pétrolière et de mener une vraie politique climatique a conduit les dirigeants occidentaux à fermer les yeux sur ce qui allait devenir, à partir du 11 septembre 2001, un cauchemar.
Il faut cibler les causes du phénomène, à savoir ces alliances coupables et notre dépendance au pétrole qui en est le ressort
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l’islamisme radical, malgré les crimes abominables qu’il peut susciter, est un péril secondaire par rapport à la catastrophe écologique planétaire en cours, et dont les chiens hurlants du moment négligent si opportunément l’existence.
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tout en stimulant le désastre écologique, poursuivent le projet néolibéral de privatisation généralisée et veulent un déploiement illimité des techniques numériques. Comme ce projet est de plus en plus inacceptable, les classes dirigeantes ont choisi d’aller vers des formes de gouvernement toujours plus autoritaires. Elles reprennent aussi sans barguigner les thèmes d’islamisme, de sécurité, d’immigration, pour détourner vers ces boucs émissaires la colère populaire. Le but de la manœuvre est de refouler toute idée de se tourner vers une gauche revigorée qui voudrait s’attaquer à la réforme de la fiscalité des riches, à l’évasion fiscale des multinationales, et entreprendre une politique écologique.
Ce qui se fait ainsi jour est un capitalofascisme, qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques. Plutôt que de se défendre d’un « islamogauchisme » sans substance réelle https://www.liberation.fr/debats/2020/10/23/en-finir-avec-l-islamo-gauchisme_1803361, le mouvement émancipateur et écologiste doit faire front dans l’unité, et attaquer sans broncher les politiques désastreuses menées par les capitalistes et par leurs laquais.
La convention citoyenne pour le climat n’a pas d’existence juridique, explique l’avocat Arnaud Gossement. Choix des membres, rôle des garants, objectivité de l’information environnementale, force de loi des décisions… tout dépend de la volonté présidentielle. Pendant ce temps, les instruments de la démocratie environnementale sont affaiblis par le gouvernement.
Arnaud Gossement est docteur en droit, avocat spécialisé dans le droit de l’environnement et professeur à l’université Paris 1.
*La réponse de Mathilde Imer https://reporterre.net/Pour-une-fois-qu-on-remet-les-citoyens-au-centre-du-jeu-osons-leur-faire-confiance i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?uZ7MTQ
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Le dimanche 29 janvier 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité d'Amélie Carrouer pour parler de la grève contre la réforme des retraites. Il a dénoncé la violence policière qui s'abat sur le mouvement social et a expliqué que ce qui se passait en France était utilisé par des gouvernements de droite et d'extrême droite dans le monde pour justifier leurs pratiques. Il a salué l'esprit insoumis et rebelle du peuple Français qui garde en tête la Révolution de 1789. Le président du groupe «La France insoumise» à l'Assemblée nationale a dénoncé la volonté de Macron de faire passer au Parlement un texte «à trous» sur la réforme des retraites où l'essentiel serait décidé par ordonnances du gouvernement. Il a, enfin, répondu aux questions d'Amélie Carrouer sur le communautarisme et sur la situation internationale au Mali et en Iran.
Catégorie Actualités et politique 554 commentaires
Michelle Tirone* il y a 4 heures
Pour une fois une journaliste respectueuse, qui écoute et n'interrompt pas. Maîtrise des sujets de la part de Jean-Luc Mélenchon et réponses empreintes de sagesse.
Retrouvez le 8e cours de l’école de formation de la France insoumise du samedi 10 novembre. Il portait sur la 6e République et était animé par Lucie Kirchner. Participez dans le chat et sur Twitter avec le hashtag #eFi8.