Hier, le projet de loi de finances a été voté en séance publique à l'Assemblée nationale en première lecture. Ce projet de loi était le premier crash test pour montrer la volonté du Gouvernement et de la majorité à l'Assemblée nationale de mettre en œuvre les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat.
Hier, le projet de loi de finances a été voté en séance publique à l’Assemblée nationale en première lecture. Ce projet de loi était le premier crash test pour montrer la volonté du Gouvernement et de la majorité à l’Assemblée nationale de mettre en œuvre les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat. Malheureusement, cela ressemble à une fin de non recevoir. Encore une fois le virage écologique et social annoncé ne se traduit pas dans les faits immédiats ; il est repoussé à plus tard.
Parmi les nombreuses mesures rejetées, dont la mise en œuvre aurait pu être voté dès maintenant : l’intégration d’une composante poids dans le Malus pour l’achat de véhicules, la baisse de TVA à 5,5 % sur les billets de train, la mise en place de prêts à taux zéro pour l’achat d’un véhicule peu émetteur, l’élargissement des publics éligibles pour les aides à la rénovation performante, la mise en place des éco-conditionnalités “climat” véritablement contraignantes pour les entreprises qui reçoivent des aides publiques, la mise en place d’une prime à l’investissement pour la restauration collective afin d’atteindre les objectifs de la loi EGALIM, augmenter les montants du Fonds Vélo pour financer des pistes cyclables etc.
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Si le PLFR3 acte une hausse de 1 milliard de la dotation de soutien à l’investissement local, cette augmentation n’est ni suffisante ni conditionnée ! Elle reste bien en deçà des besoins de financement et ne résout pas le besoin des collectivités en dépenses de fonctionnement. Si ce test est un échec, la session de rattrapage aura lieu avec le PLF 2021 qui doit acter un soutien fort pour réaliser la transition dans les territoires.”
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le vendredi 17 avril 2020 sur la dette. Il a affirmé que celle-ci ne pourrait pas être remboursée et qu'il fallait « abattre le mur de la dette ».
Le président du groupe « La France insoumise » a aussi affirmé que face à une situation aussi dangereuse qui peut mener les États à la guerre ou à la banqueroute, l'Europe se dérobait. Il a dénoncé l'échec subi par notre pays sur la question des eurobonds et a expliqué que la banque centrale du Royaume-Uni prêtait directement au gouvernement britannique et que la banque centrale américaine avait carrément aboli le risque en rachetant les dettes publiques et privées. Jean-Luc Mélenchon a pour sa part proposé que la dette des États soit rachetée par la Banque centrale européenne pour être transformée en dette perpétuelle à intérêt nul afin que les États retrouvent leurs capacités de financement et préparent la transition écologique.
Catégorie Actualités et politique 1 202 commentaires
Éric Piolle @EricPiolle · 5h
20 milliards € votés sans contreparties pour les grands groupes. L' argent public doit servir à préparer la société d'après, pas à répéter les mêmes erreurs du passé. Défi pour demain: reconfiner les puissances d'argent pour les mettre au service de la communauté. #PLFRcovid19
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Transcription : ... le chemin de damas
-> "expression tirée de la tradition chrétienne qui signifie :« Trouver sa voie » c'est-à-dire renoncer à ses anciennes idées et en adopter de nouvelles que l'on va défendre passionnément."
par https://fr.vikidia.org/wiki/Trouver_son_chemin_de_Damas