LA PIRE CATASTROPHE DE L'HISTOIRE DE LOS ANGELES | LIMIT #Californie #climat #riche #incendie #feux - 10 janv. 2025 / LIMIT
110 k abonnés - 9,4k+ - 208 375 vues - 2 848 commentaires #42 des Tendances
2ème Partie : • LES OUBLIÉS DE LA CATASTROPHE | LIMIT...
https://www.youtube.com/watch?v=WWCTVnWpM4k
Ce qui vient de se passer en Californie dans la région de Los Angeles est une dinguerie et c’est peut-être un tournant majeur.
Et je vais vous expliquer pourquoi.
Un méga-feux, des rafales de vent à 160km/h.
Pour le moment 1500 maisons détruites et 100.000 personnes évacuées dans une zone où les gens pensaient pourtant être protégés.
Un grand feu est en cours dans le nord-ouest de Los Angeles dans le quartier huppé de Pacific Palisades, près de Santa Monica. Un autre a pris à Pasadena au Nord. On attend un épisode de vent très violent en ce moment même dans la nuit Californienne… ça sent très mauvais.
Les riches viennent d’être touché par des effets dont ils sont majoritairement la cause et l’une des causes de l’inaction.
Sources : https://www.thetimes.com/world/us-world/article/wildfires-los-angeles-california-evacuations-maps-latest-news-tfjbtf9vt
https://www.latimes.com/california/story/2025-01-08/lack-of-water-from-hydrants-in-palisades-fire-is-hampering-firefighters-caruso-says
https://www.cbsnews.com/news/fires-california-palisades-fire-homeowners-insurance-state-farm-fair-losses
Etudes scientifiques sur l'impact des riches et des pauvres sur les émissions de gaz à effet de serre :
https://pure.rug.nl/ws/portalfiles/po...
Impacts of poverty alleviation on national and global carbon emissions
Bruckner, Benedikt; Hubacek, Klaus; Shan, Yuli; Zhong, Honglin; Feng, Kuishuang
Published in:
Nature sustainability:
*Miniature "Hollywood" générée par IA.
Miniature pompier & vue Drône réelle.
Aucune vidéo IA dans les photos/vidéos diffusées
Présentation : Vinz Kanté
Invités : Antoine Poincaré et Ludovic Arga
Climat - 1 recommander - 79 commentaires
Les feux de forêt qui font rage au Canada depuis début juin impactent énormément les territoires et les communautés autochtones. De grandes parties de leurs terres de chasse et de pêche sont déjà parties en fumée et leur isolement les rend encore plus vulnérables.
Allan Saganash est encore sous le choc des feux de forêt qui ont frappé sa communauté de Waswanipi, à plus de 700 kilomètres au nord de Montréal, au Québec. « J’ai été malade pendant plus de trois semaines. Je toussais et j’ai développé une infection pulmonaire à cause de la fumée. Je suis asthmatique et je fais partie des nombreuses personnes qui ont développé des problèmes pulmonaires à cause des cendres qui sont tombées sur notre communauté », explique cet autochtone de la nation crie.
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Guillaume Proulx, doctorant en géographie culturelle à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, explique que les familles autochtones ont souvent plusieurs camps et petits chalets dans différents endroits du territoire. Il rappelle que c’est la sédentarisation forcée qui les a parquées dans ce qu’on appelle aujourd’hui des réserves, des villages créés artificiellement. Mais le lien avec le territoire se poursuit tant bien que mal, et souvent les non-autochtones n’en comprennent pas l’importance émotionnelle ni matérielle.
« Ils ont leur motoneige, leur tronçonneuse, du matériel forestier… Ça représente beaucoup de dollars qui risquent de partir en fumée », explique encore Guillaume Proulx.
Une stratégie de lutte anti-incendie contestée
Au Québec, la priorité pour la Société de protection des forêts contre le feu (Sopfeu) est de protéger, dans l’ordre, les vies humaines, les infrastructures stratégiques et la forêt. Une stratégie que critique Constant Awashish, grand chef de la nation atikamekw. « La forêt passe en dernier malheureusement. Que les autochtones pensent à la forêt en premier est souvent mal vu. Ça passe parfois pour de la désobéissance civile. Protéger la forêt, c’est protéger la mémoire familiale pour certains autochtones », dit-il.
Un avis que partage Allan Saganash. « La Sopfeu ne s’est pas occupée des incendies isolés, ils les ont laissés brûler et se sont concentrés sur les incendies qui menaçaient les communautés ou les villes voisines », explique-t-il. Ces petits incendies ont finalement « fusionné et sont devenus énormes et incontrôlables », ajoute-t-il.
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Dans tout le pays, déjà presque 14 millions d’hectares ont brûlé depuis le début de la saison, soit un cinquième de la surface de la France. Les experts s’accordent à dire que cette saison est deux fois pire que la saison précédente et qu’elle risque de s’étirer jusqu’en septembre.
france-5 Magazines 1 h 4 min Français tous publics Vidéo sous-titré
Disponible jusqu'au 09/07/23 - Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
Les méga-feux font rage au Canada. Le Centre interservices des feux de forêt du Canada (CIFFC) recense plus de 400 incendies en cours, dont la moitié sont hors de contrôle, dans ce pays où les immenses étendues boisées sont rarement accessibles par la route. Les fumées qui s’en dégagent couvrent un tiers des États-Unis à l’est du Mississippi et descendent jusqu’en Caroline du Sud, sur la côte. Ces fumées chargées de particules fines sont dangereuses pour la santé. Près de 100 millions d’Américains, concernés par une alerte sur la qualité de l'air, sont appelés à se protéger : port du masque, événements en extérieur annulés, école à distance...Une pollution qui a pris la forme, depuis mercredi, d'un épais brouillard orangé qui s'est répandu sur la ville de New York et sur une large partie de la côte est du pays. Des grandes villes canadiennes comme Montréal et Ottawa sont aussi touchées et des vols ont dû être annulés faute de visibilité. Cet épisode de pollution atmosphérique rare constitue "un rappel brutal des conséquences du changement climatique", a déclaré le président américain Joe Biden.
Les secours canadiens estiment que 50 % des départs de feux sont causés par l’homme – mégots de cigarette, appareils électriques…. - mais ils prospèrent davantage avec le réchauffement climatique, qui fournit le combustible et les conditions : des végétaux secs, des chaleurs extrêmes et un vent omniprésent depuis des semaines. Selon les climatologues, le Canada se réchauffe plus vite que le reste de la planète. "La moyenne mondiale est de 1,1 °C supplémentaire depuis l’ère préindustrielle. Ici, c’est globalement 1,7 °C, et 3 °C dans de nombreux endroits", explique le directeur de l’adaptation à l’Institut climatique du Canada. "La quantité de forêts brûlées devrait doubler d’ici à 2050 en raison de notre changement climatique", a affirmé le ministre canadien des Ressources naturelles.
Un réchauffement climatique qui s’accroît désormais à un rythme de plus en plus rapide, avec des émissions de gaz à effet de serre à un niveau inédit, selon une vaste étude internationale publiée ce jeudi dans la revue Earth System Science Data. "Sur la période 2013-2022, le réchauffement causé par l’humanité a augmenté à un niveau sans précédent de plus de 0,2 °C par décennie", écrivent une cinquantaine de chercheurs de renom, s’appuyant sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l’ONU. Les scientifiques préviennent que l’humanité se retrouve face à une décennie "critique" alors que le seuil de 1,5 °C pourrait être atteint ou dépassé au cours des dix prochaines années.
Et pour l’Arctique c’est un scénario noir qui est déjà annoncé. Même si nous réduisons nos émissions de gaz à effet de serre, la glace de mer d’été va disparaître dans les prochaines décennies, selon une autre étude publiée par la revue Nature Communications. Peut-être même 10 ans plus tôt que prévu par le Giec. "Les résultats indiquent que le premier mois de septembre sans glace de mer interviendra dès les années 2030-2050, quels que soient les scénarios d’émissions", écrivent les scientifiques. La disparition de la glace "accélérera le réchauffement arctique, ce qui peut augmenter les événements météorologiques extrêmes aux latitudes moyennes, comme les canicules et les feux de forêts". "Cela peut aussi accélérer le réchauffement mondial, en faisant fondre le permafrost, ainsi que la montée du niveau des océans en faisant fondre la calotte glaciaire du Groenland", ajoute les chercheurs.
Parallèlement, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) vient d’indiquer que le phénomène météorologique El Nino a officiellement commencé et devrait « se renforcer graduellement » dans les mois qui viennent. C’est un phénomène qui se produit environ tous les deux à sept ans, caractérisé par des températures de surface plus chaudes que la normale dans l’océan Pacifique équatorial, mais qui a des conséquences pour toute la planète. En fonction de sa force, El Nino peut notamment accroître le risque de fortes précipitations ou de sécheresse dans certaines régions du monde.
Une sècheresse qui touche déjà un quart de l’Europe, notamment l’Espagne où la guerre de l’eau s’intensifie. Dans ce pays considéré comme le "potager de l'Europe", les effets de l’urgence climatique ont brutalement fait irruption dans la vie des espagnols avec la crise de l’eau et le pays s’interroge sur son modèle agricole, à savoir une agriculture intensive de plantations gourmandes en eau comme notamment les fraises et les avocats, qui absorbe près de 80 % des ressources hydriques du pays. Les autorités s'inquiètent également du détournement clandestin de l'eau. De nombreux agriculteurs sont en effet reliés illégalement au réseau et contribuent à appauvrir les réserves déjà faibles.
En France où plusieurs régions sont également déjà touchées par la sécheresse, on se prépare à connaître de fortes chaleurs durant l'été. Le gouvernement vient ainsi de dévoiler un plan canicule en "15 actions". Des SMS seront notamment envoyés à la population en cas de grandes chaleurs. "Il s’agit encore de mesurettes" a dénoncé Jérôme Frignet, directeur des programmes de Greenpeace France. "Ce n’est pas du tout ce qu’on attend du gouvernement. On attend de lui de se préparer au pire de manière beaucoup plus sérieuse que les mesures ne le laissent penser. Ils sont en réaction à l’actualité. Il n’y a aucune prévention, aucune anticipation là-dedans".
Lors de l’été 2022, deuxième été le plus chaud depuis 1900, avec trois vagues de forte chaleur et 33 jours de canicule au total, la France a enregistré une surmortalité de 10 420 morts par rapport à 2019 selon l’agence Santé publique France. En 2003, la canicule qui avait frappé la France du 1er au 20 août avait fait environ 14 800 morts.
Alors quelle est la situation au Canada et aux Etats-Unis ? Le phénomène climatique El Niño est de retour en 2023, quelles conséquences sur la météo ? Jusqu'où ira la guerre de l’eau en Espagne ? Enfin comment la France se prépare-t-elle aux fortes chaleurs attendues cet été ?
Nos experts :
- Nicolas Chateauneuf, journaliste sciences et environnement - “France Télévisions”
- Audrey Garric , journaliste au service Planète - “Le Monde”
- Emma Haziza, hydrologue
- Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des Sapeur-pompiers de France
Les mégafeux en Australie sont aussi la conséquence de la disparition de certaines pratiques aborigènes. En pratiquant de petits feux maîtrisés, ils savaient prévenir les grands feux. Mais la colonisation a tout bouleversé, nous explique l’anthropologue Barbara Glowczewski.
Barbara Glowczewski est anthropologue, spécialiste des Aborigènes d’Australie. Elle fait partie du laboratoire d’Anthropologie sociale du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) http://las.ehess.fr/index.php?1716. Elle est l’autrice d’une dizaine de livres sur l’Australie, dont Rêves en colère (Plon, Terre Humaine) et Guerriers pour la paix (Indigène). Elle a mené ses recherches notamment auprès des Warlpiri de Lajamanu dans le désert central australien. Elle est par ailleurs membre du comité de Terre en commun https://encommun.eco/.
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les Aborigènes pratiquaient une sorte d’aménagement du territoire comparable à celle des bocages européens. C’est cela que les premiers colons ont vu et dessiné.
Ces paysages résultent d’un véritable nettoyage. Les petites forêts devaient être nettoyées, débroussaillées à l’intérieur, mais étaient surtout séparées par de grands espaces sans arbres, ce qui permettait de créer des limites empêchant le feu de se propager.
... La manière dont ils pratiquaient cet entretien, a au contraire maintenu une certaine fertilité, comme l’a montré l’anthropologue aborigène Marcia Langton [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcia_Langton.
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[1] « Burning Questions : Emerging environmental issues for indigenous peoples in northern Australia », Paperback, 1998
[2] Cette thèse est soutenue par l’écrivain Bruce Pascoe dans Dark Emu : Black seeds : agriculture or accident ?, publié en 2014 par l’éditeur aborigène Magabala Books
[3] « Ces feux sont d’une telle intensité qu’ils génèrent leur propre climat. Par exemple ils augmentent la vitesse des vents et peuvent même déclencher la foudre », expliquait-elle à Reporterre.
Sciences - Environnement et nature
94 min - Disponible du 21/01/2020 au 27/03/2020
Prochaine diffusion le jeudi 20 février à 09:25
À l'image de la tragédie qui embrase l'Australie, des incendies d’une violence inédite dévorent les forêts partout dans le monde. Comment expliquer l'apparition de ces mégafeux ? Pourquoi sont-ils incontrôlables ? Comment s'en protéger ?
Australie, Californie, Sibérie, Suède, Portugal, Grèce, Amazonie … : depuis plus d'une décennie, la litanie des "mégafeux" rythme l'actualité, si fréquemment désormais qu'une catastrophe chasse la précédente dans les esprits. Beaucoup ont oublié qu'en 2016, dans la ville pétrolière de Fort McMurray (Canada), des incendies de forêts incontrôlables ont atteint l'agglomération, entraînant l'évacuation de la quasi-totalité des 100 000 habitants et la destruction de milliers de maisons. Cette fois-là, les secours sont parvenus à sauver toutes les vies, mais depuis, des dizaines de personnes ont trouvé la mort dans l'un de ces incendies géants. S'ils anéantissent déjà chaque année plus de 350 millions d'hectares de forêts, soit six fois la France, et se propagent de plus en plus souvent aux zones habitées, le pire est à venir. Dans cette enquête planétaire, Cosima Dannoritzer (Prêt à jeter) part à la rencontre de pompiers, de scientifiques et d’experts du feu, de l'Europe à l'Indonésie en passant par les États-Unis et le Canada, et montre que la plupart des forêts du globe constituent de véritables "bombes à retardement", susceptibles de se déclencher à la moindre étincelle.
"Pyrocène"
Hausse des températures, et donc de la sécheresse, en raison du changement climatique, fragilisation des arbres, extension constante des zones habitées, défaut d'entretien des campagnes, défrichage sauvage par feux de tourbière pour la production d'huile de palme… : l'enquête détaille aussi bien les causes que le fonctionnement de ces brasiers géants, semblables à des "centrales nucléaires en mouvement", qui aggravent à leur tour le changement climatique, consumant l'oxygène et libérant le carbone dans l'atmosphère. Les cataclysmes auxquels nous assistons constitueraient les signes avant-coureurs de notre entrée dans une nouvelle ère, celle du "Pyrocène". "Il nous reste vingt ans pour réagir", estime Paul Hessburg, l'un des spécialistes mondiaux des feux de forêt. Si, entre technologies de pointe et réactivation de méthodes oubliées, on s'efforce de concevoir de nouveaux moyens de lutte, cet état des lieux très fouillé, qui substitue l'explication à l'alarmisme, souligne que le remède passe aussi par de nouveaux comportements collectifs : il nous faut apprendre à vivre avec le feu, processus naturel qu'on ne peut espérer contrôler par la seule technique. Une prévention plus aisée à mettre en œuvre que la lutte contre le changement climatique.
Réalisation : Cosima Dannoritzer
Producteur/-trice : Georama TV Productions
Auteur : Nicolas Koutsikas, Cosima Dannoritzer
Pays : France
Année : 2019
Suivi de Incendies géants : entretien avec Vladimir Vasak
https://www.arte.tv/fr/videos/094853-001-A/incendies-geants-entretien-avec-vladimir-vasak/
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Info et société - Enquêtes et reportages
13 min - Disponible du 28/01/2020 au 03/02/2020
Entretien avec Vladimir Vasak, grand reporter pour ARTE, de retour d’Australie. Réalisation : Laurent Besançon
Présentation : Thomas Kausch Pays : France Année : 2020
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