Son action
- Un combat pour l'arrêt du compactage des fûts de déchets radioactifs.
Ajout du 20 mai 2010 : A l'aube de sa création, la Q.V. ne savait pas qu'elle aurait à mener un combat qui va bien au delà de l'arrêt du compactage des fûts au CSFMA !
La Q.V. est une association nécessaire et utile car elle vit aujourd'hui dans un environnement catastrophique. Personne ne pouvait imaginer que l’ANDRA abuserait à ce point de la confiance des riverains.
... - Q.V. est une association antinucléaire ... Michel GUERITTE est devenu un des leaders antinucléaires aubois
... - Première Assemblée Générale de la Q.V. le 9 février 2007
Contact
Siège : 8 route de Soulaines 10200 Ville-sur-Terre 03 25 92 77 05 -
06 71 06 81 17
Autre adresse : 20 avenue du Coteau 92420 VAUCRESSON
Photo Le cabas solidaire, épicerie sociale de Niort - @LeCabaSolidaire
Voici une épicerie quelque peu particulière : tout le monde ne paie pas le même prix. Non, ça ne se fait pas à la tête du client... mais en fonction de ses revenus.
L’Association Soli’Niort a créé en septembre 2020 une épicerie solidaire baptisée « Le Cabas Solidaire ». A Niort (Deux-Sèvres), ce magasin propose des prix réduits à des clients dits « bénéficiaires », tandis que des clients « solidaires » paient au juste prix. Sans stigmatisation, cette épicerie – qui mise notamment sur une petite trentaine de producteurs locaux – s'appuie sur deux valeurs qui lui sont chères : dignité et qualité alimentaire. Le Cabas Solidaire a besoin de plus de clients et clientes solidaires.
Stéphanie Auger, directrice du « Cabas Solidaire »
La gâtinelle : monnaie locale de la Gâtine Poitevine
Il existe aujourd'hui en France un peu plus de 80 monnaies locales. La première est apparue en 2010, et près de la moitié sont nées ces cinq dernières années, ce qui prouve l'essor de cette idée. C’est notamment le cas de la Gâtinelle qui circule aujourd’hui dans les Deux-Sèvres. Elle a été lancée en 2017 par l'association Gâtin’émois et est aujourd’hui acceptée par une centaine de commerçants autour de la ville de Parthenay.
Jean-Michel Fourniau, président de l’Association Gâtin’émois
L'équipe Dorothée Barba Production
Éco-littératie : vers une éducation à la pensée écosystémique - Publié mars 23, 2022 – Lilian Ricaud
Pensée (éco-)systémique
Je vous propose ici la traduction d’un article de Fritjof Capra, un chercheur Américain qui travaille depuis plus de 47 ans à vulgariser les notions de pensée systémique. Dans cette intervention il nous invite à réfléchir à l’importance d’enseigner la pensée écosystémique, de développer une « éco-littératie », c’est à dire une aptitude à comprendre et à utiliser les principes de fonctionnement des systèmes vivants.
Pendant plusieurs siècles, la pensée cartésienne/réductionniste a permis a nos sociétés de faire des progrès techniques époustouflants. Pourtant, cette façon de voir le monde en terme d’objets et qui ignore tout ce qui n’est pas immédiatement mesurable/quantifiable conduit à une destruction des subtils liens du vivant. Depuis plus d’un siècle, les physiciens, les biologistes puis les sciences humaines ont pourtant identifié et exploré une autre voie : celle de la pensée systémique et des systèmes complexes (systems thinking).
La pensée systémique qui focalise sur les relations plus que sur les éléments et interprète le monde en terme de systèmes interconnectés me semble plus pertinente que jamais. Utilisant une approche basée sur une vision « éco-systémique » du monde, depuis plusieurs années, je débute ici une série d’article visant à vulgariser ces notions et surtout à partager des outils pratiques pour naviguer dans la complexité.
Le premier article est une traduction d’un essai de Fritjof Capra, un chercheur Américain qui travaille depuis plus de 47 ans à vulgariser les notions clés de la pensée systémique. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont « The Tao of Physics » (1975), « The Turning Point » (1982), Uncommon Wisdom (1988), « The Web of Life » (1996) et « The Hidden Connections « (2002), et co-auteur de « The Systems View of Life » (2014).
Dans cette intervention il nous invite à réfléchir à l’importance d’enseigner la pensée écosystémique, de développer une « éco-littératie », c’est à dire une aptitude à comprendre et à utiliser les principes de fonctionnement des systèmes vivants.
Publié il y a plus de 20 ans, ce magnifique essai reste extrêmement pertinent pour mieux comprendre les problèmes de notre époque et contribuer à faire émerger des solutions.
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Source du document originel : https://fr.scribd.com/document/26141329/Fritjof-Capra-Ecoliteracy
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une collectivité durable est conçue de manière à ce que ses modes de vie, ses entreprises, son économie, ses structures physiques et ses technologies n’interfèrent pas avec la capacité inhérente de la nature à maintenir la vie. La première étape de cette entreprise consiste naturellement à comprendre les principes d’organisation que les écosystèmes ont développés pour soutenir la toile de la vie. Cette compréhension est ce que j’appelle l’éco-littératie.
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Le cadre théorique le plus approprié pour l’écologie est la théorie des systèmes vivants, qui n’en est qu’à ses débuts mais qui trouve ses racines dans plusieurs domaines scientifiques développés au cours de la première moitié du siècle : la biologie organismique (organismic biology), la psychologie gestaltiste, l’écologie, la théorie générale des systèmes et la cybernétique.
Dans tous ces domaines, les scientifiques ont exploré les systèmes vivants, c’est-à-dire des ensembles intégrés dont les propriétés ne peuvent être réduites à celles de parties plus petites. Bien que nous puissions distinguer des parties dans tout système vivant, la nature du « tout » est toujours différente de la simple somme de ses parties.
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une communauté, ce qui signifie que ses membres dépendent les uns des autres et sont tous interconnectés dans un vaste réseau de relations, la toile de la vie (« Web of life »).
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des patterns (ndtr : il n’existe pas de mot équivalent en français, mais on peut le traduire par modèle, motif, canevas, schéma, patron, configuration récurrente). L’étude des relations vous conduit à l’étude des patterns.
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tension entre deux approches de la compréhension de la nature, l’étude de la matière et l’étude de la forme. L’étude de la matière commence par la question : »De quoi est-elle faite ?« Ce qui conduit aux notions d’éléments fondamentaux, de briques de base à mesurer et à quantifier. L’étude de la forme pose la question « Quel est son pattern / sa configuration ?« . Et cela conduit aux notions d’ordre, d’organisation, de relations. Au lieu de la quantité, elle implique la qualité ; au lieu de la mesure, elle implique la cartographie.
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La théorie du chaos et de la complexité met principalement l’accent sur les patterns.
Exemple de figure fractale (détail de l’ensemble de Mandelbrot). CC BY-SA 3.0, Wolfgang Beyer.
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chaque fois que l’étude des patterns était à l’avant-plan, les artistes ont contribué de manière significative à l’avancement de la science.
Les deux exemples les plus célèbres sont peut-être Léonard de Vinci, dont toute la vie scientifique a été consacrée à l’étude des patterns, et le poète allemand Goethe, au XVIIIe siècle, qui a apporté des contributions importantes à la biologie grâce à son étude des patterns.
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ouvre la voie à l’intégration des arts dans le programme scolaire ... La réforme scolaire systémique repose essentiellement sur deux idées : une nouvelle compréhension du processus d’apprentissage et une nouvelle compréhension du leadership. ... toute nouvelle information est liée à l’expérience passée dans une recherche constante de modèles et de sens ; l’importance de l’apprentissage par l’expérience ; des divers styles d’apprentissage impliquant des intelligences multiples ; et du contexte émotionnel et social dans lequel l’apprentissage a lieu. ... cultiver un jardin scolaire et l’utiliser comme ressource pour préparer les repas de l’école est un projet idéal pour expérimenter la pensée systémique et les principes de l’écologie en action, et pour intégrer le programme d’études.
Le jardinage permet aux enfants de renouer avec les principes fondamentaux de l’alimentation – en fait, avec les principes fondamentaux de la vie – tout en intégrant et en animant pratiquement toutes les activités qui se déroulent dans une école.
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Depuis les travaux pionniers de Jean Piaget, Rudolf Steiner et Maria Montessori, un large consensus s’est dégagé parmi les scientifiques et les éducateurs sur le développement des fonctions cognitives de l’enfant en pleine croissance. Une partie de ce consensus consiste à reconnaître qu’un environnement d’apprentissage riche et multi-sensoriel – les formes et les textures, les couleurs, les odeurs et les sons du monde réel – est essentiel au développement cognitif et émotionnel complet de l’enfant. Apprendre dans le jardin scolaire, c’est apprendre dans le monde réel sous son meilleur jour. Il est bénéfique pour le développement de chaque élève et de la communauté scolaire, et c’est l’un des meilleurs moyens pour les enfants de se familiariser avec l’écologie et de contribuer ainsi à la construction d’un avenir durable.
LEADERSHIP PARTAGÉ
... la créativité – la génération de formes constamment nouvelles – est une propriété essentielle de tous les systèmes vivants.
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LES COMPOSANTES DE L’ÉCOLITTÉRATIE
... résumer ces composantes :
- comprendre les principes de l’écologie, en les expérimentant dans la nature, et ainsi acquérir un sens d’appartenance ;
- incorporer les idées de la nouvelle conception de l’apprentissage, qui met l’accent sur la recherche de patterns et de sens par l’enfant ;
- mettre en œuvre les principes de l’écologie pour nourrir la communauté d’apprentissage, faciliter l’émergence et partager le leadership ;
- concevoir un programme scolaire intégré grâce à l’apprentissage par projet.
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la survie de l’humanité dépendra de notre capacité à comprendre les principes de l’écologie et à vivre en conséquence.C’est une entreprise qui transcende toutes nos différences de race, de culture ou de classe. La Terre est notre maison commune, et créer un monde durable pour nos enfants et les générations futures est notre tâche commune.
RESPIRE, Association Nationale pour l’Amélioration de la Qualité de l’Air et la Défense des Victimes de la Pollution, est une association de citoyens, fondée en février 2011, dédiée à l’amélioration de la qualité de l’air.
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A la fameuse qualité de vie au travail, Yves Clot, professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) préfère… la qualité du travail. Son dernier ouvrage, Le prix du travail bien fait (La Découverte, 2021), devrait inspirer les préventeurs dans la lutte contre les risques psychosociaux.
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On se base sur une clinique, qui est notre marque de fabrique depuis longtemps, selon laquelle la performance réelle n’est pas vouée à détruire la santé. La performance n’est pas seulement le chiffre comptable mais aussi bien l’efficacité du geste, la qualité du produit ou la possibilité individuelle et collective de se reconnaître dans ce qu’on fait.
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trois expérimentations que nous avons conduites dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, un Ehpad, en Normandie, à l’usine automobile Renault de Flins et avec les éboueurs de la ville de Lille.
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mes coauteurs Jean-Yves Bonnefond, Antoine Bonnemain et Mylène Zittoun
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l’intelligence collective ... Le collectif inter-hôpitaux a questionné le pouvoir de décision sur l’organisation des soins. Les soignants ont pu prendre des libertés avec leurs habitudes de travail, ils ont relevé la tête : développer son pouvoir d’agir procure un vrai plaisir éthique.
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Quand, dans le cadre de la méthode dialogique que nous utilisons, on demande à chacun d’évaluer les critères de qualité de son propre travail, au sein du collectif ou avec la hiérarchie, ceux-ci deviennent discutables par les autres (voir l’encadré). Le destin de ce conflit n’est pas écrit, et on n’a aucune certitude de trouver une solution en bout de course.
Le prix à payer, c’est donc d’abord la remise en cause de ses propres manières de faire. C’est ainsi qu’un collectif peut acquérir le crédit nécessaire pour faire autorité auprès des directions. La reconquête du pouvoir d’agir sur les choses fait reculer le pouvoir sur autrui dont abusent trop de directions. Sans cela, il n’y a pas de vraie transformation du travail.
Le terme de conflit effraie en entreprise. Pourquoi est-il selon vous essentiel ?
Y. C. : S’il y a trop de conflits « effrayants », c’est qu’il n’y a pas assez de conflits de critères autour du travail bien fait. Lorsque ces derniers sont refoulés, ils empoisonnent les rapports entre directions, encadrement, salariés, clients ou usagers.
Notre clinique permet justement d’organiser le dialogue sur ces conflits de critères. Il conduit à des arbitrages, qui sont le produit de cette confrontation. Arbitrages qui, soumis à l’épreuve de l’expérience, sont réversibles s’ils ne font pas leurs preuves sur le terrain. C’est cette coopération conflictuelle sur le travail bien fait que nous défendons, plus propice à l’action collective, loin des compromis factices du « dialogue social ».
Vous dressez un inventaire critique de tout ce qui se fait depuis des années sur les risques psychosociaux. Pourquoi rien ne marche-t-il réellement ?
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Notre intervention consiste à « casser » cette division dans l’activité de direction. Nous mettons plutôt sur la table la manière d’organiser la performance. Trop souvent, les acteurs de prévention acceptent que les directions opérationnelles conservent le privilège de définir l’efficacité, plaçant donc cette question hors d’atteinte dans la discussion. Mais si on n’institue pas le conflit de critères au cœur des décisions qui engagent le travail concret, on ne fait que du palliatif.
Votre méthode mise beaucoup sur les « référents métiers », ces salariés élus pour représenter leurs pairs dans les échanges avec le management. Pourquoi ?
Y. C. : Quand le collectif a fait ses preuves dans l’examen des situations, son analyse – qui force souvent le respect mais peut aussi appeler l’objection – mérite d’être rediscutée avec les dirigeants. L’expérience nous a appris que cette discussion est possible « en direct » avec des interlocuteurs désignés dans les collectifs. Ces « référents métiers » instruisent les dossiers du travail réel. Ils doivent apprendre, et les hiérarchies aussi, à tenir le choc du dialogue, un peu comme les intervenants que nous sommes. Notre livre explique comment cette fonction de référent a vu le jour dans l’action, jusqu’à l’élection par les pairs pour assurer leur légitimité.
Les référents ne font-ils pas concurrence aux élus du personnel ?
Y. C. : Il ne s’agit pas de créer un canal bis de représentation des salariés. Il y a un risque mais les référents représentent le travail. L’originalité des expérimentations conduites est qu’elles se font en présence des organisations syndicales ; ces dernières jouent un rôle de tiers entre le management et les référents pour éviter le face-à-face. C’est un préalable pour nous.
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Votre ouvrage se termine sur une vision plus politique, celle d’une écologie du travail ... nous cherchons à faire du travail quelque chose de civilisateur.
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Les auteurs du livre se sont d’abord immergés dans le quotidien ... l’« auto-confrontation simple » ... l’« auto-confrontation croisée » ... « débats d’écoles » ... l’aptitude des salariés à changer de point de vue dans le dialogue. Montrées aux dirigeants, elles poussent ces derniers à manifester une capacité réciproque de changement. En tout cas, une prise de conscience s’opère : les travailleurs faisant preuve de créativité, le sommet de l’organisation doit attester de la même capacité d’initiative. Voilà qui ouvre la voie aux transformations possibles. Sentinelles de la qualité du travail, les référents métiers, élus par leurs pairs, listent les problèmes, instruisent les solutions collectives et les valident auprès de leurs collègues.
Faux procès, vrais enjeux et idées concrètes pour passer à l’action : ce livre blanc donne les clés pour que les entreprises se lancent dans une vraie démarche d’amélioration de la qualité de vie et du bien-être au travail.
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Connu / https://www.preventica.com/actu-enbref-bien-etre-travail-discipline-scientifique-280120.php
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Le bien-être au travail, une discipline scientifique ?
sante-qvt - Risques psychosociaux - 28/01/2020 - Magali Rossignol
bien-être au travail
Dans un livre blanc, deux start-ups défendent l'idée que 5 leviers suffisent pour offrir à tous les collaborateurs les conditions de leur épanouissement au travail.
Aujourd'hui, le bien-être au travail fait polémique entre les enthousiastes d'un côté, et les cyniques de l'autre. Ces derniers dénoncent une caricature, une tyrannie du bonheur où un « responsable du bonheur » - le fameux Chief Happiness Officer - serait chargé de veiller sur les collaborateurs à coup de corbeilles de fruits bio, de cours de yoga et de locaux façon loft. Cette injonction au bonheur, disent-ils, n'a pas sa place dans l'entreprise, et si celle-ci s'en préoccupe c'est uniquement dans le seul but jamais avoué d'accroître son profit. Ce serait d'ailleurs une idéologie réservée aux entreprises qui peuvent se le permettre.
" Aujourd'hui ce débat est stérile, tristement réduit à une lutte entre croyants et non croyants. Le bien-être au travail n'est pourtant pas une idéologie mais un levier de performance, et fait l'objet de nombreux travaux économiques et scientifiques depuis des décennies. Les gens heureux travaillent mieux, c'est tout." explique Cyril Vart, Executive Vice-Président, Fabernovel.
Aujourd'hui les entreprises n'ont plus le choix, elles doivent se transformer et le développement d'initiatives de bien-être au travail devrait constituer une priorité des Comex.
En effet, pour les Directeurs Généraux, c'est une rare source de compétitivité inexploitée. Les salariés heureux au travail ont ainsi une productivité supérieure de 43% aux autres.
Dans un contexte de guerre des talents, c'est pour les DRH un critère clé d'attraction et de fidélisation des équipes. Pour les salariés français, le bien-être au travail apparaît même comme l'enjeu prioritaire dans le monde du travail.
Pour les directeurs des opérations ensuite, les initiatives de bien-être au travail sont indissociables des efforts de transformation numérique. Il est par exemple inimaginable d'adopter des méthodes agiles avec succès sans qu'une solide culture du feedback ait été établie.
Enfin, il s'agit aussi d'une importante source d'économies pour les directeurs financiers : car le mal-être au travail, silencieusement, coûte déjà très cher 12.600 € par salarié et par an en France du fait des absences et des rotations d'effectif.
"Après plusieurs années passées à accompagner des organisations de toutes tailles et de tous secteurs sur leurs sujets d'engagement ou l'évolution de leur culture, nous avons acquis la conviction que la voie du pragmatisme constitue la seule approche pertinente pour le bien-être au travail " analyse Julie Chane-Ching, Co-fondatrice de Bloom At Work.
En partant de l'histoire, du contexte et des aspirations spécifiques de son entreprise, il est possible de construire une organisation qui offre à tous les collaborateurs les conditions de leur épanouissement en se reposant sur 5 leviers :
Identifier les quick wins : pour lancer la dynamique, faire appel à l'intelligence collective de ses équipes et débuter par les idées économes en ressources mais avec un impact significatif.
Commencer par une preuve de concept délimitée, au sein d'une équipe enthousiaste qui saura tester les initiatives puis se faire l'ambassadrice des bonnes pratiques dégagées.
Mesurer régulièrement les résultats pour mieux itérer, par exemple via des sondages en ligne, simples et rapides.
Privilégier les initiatives à iso-budget : les idées impactantes nécessitant aucun budget ne manquent pas, par exemple l'absence de réunions un jour de la semaine pour laisser à chacun le temps de se concentrer.
Déléguer au terrain pour propager le mouvement : à terme, donner à chacun les moyens d'agir à son niveau, par exemple en subventionnant des cours en ligne ou des activités sportives choisies librement.
En savoir plus : Télécharger le livre blanc "Le bien-être au travail expliqué à votre Comex"
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Andre Joffre auf Twitter: "J’ai signé au nom de @qualitenr la charte qualité de l’@AfpacContact sur les pompes à chaleur en présence d’@EmmWargon, Secretaire d’Etat à la transition écologique et solidaire.… https://t.co/txfAhcQZcX"
Taillecavat (Gironde), reportage
Au cœur de la campagne bordelaise, une famille d’éleveurs laitiers a décidé de ne plus fournir l’industrie agroalimentaire et de nourrir les vaches intégralement à l’herbe. Ce changement de modèle de production vaut au Château Le Pis de produire aujourd’hui un lait d’exception.
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Dans les années 1980, il y avait 2.500 éleveurs laitiers en Gironde, il n’en reste que 63 aujourd’hui. ... la famille Mazière fait reproduire une race ancienne, la bordelaise, autrefois réputée pour les qualités gustatives de son lait. Dans les années 1890, elle est élue meilleure laitière de son époque. ... seule exploitation du département à pratiquer la monotraite, c’est-à-dire une seule traite par jour contre trois ailleurs. Nos vaches n’en ont pas besoin. On ne les pousse pas. On ne leur donne pas d’ensilage, ni de soja, pour qu’elles produisent plus », explique Lysiane Mazière. Les premières années, l’exploitation a vu ses chiffres chuter. La production moyenne par vache en Aquitaine est de 8.000 L par an et par vache , au Château Le Pis, c’est 3.600 L. « Si on parle quantité, on est les plus mauvais élèves d’Aquitaine ; en qualité, on est les meilleurs ! » assume fièrement Lysiane Mazière. Pour s’en sortir économiquement, la famille est passée à la vente directe et valorise par ailleurs son lait en fabricant des desserts. ... lait dit « cru » est en effet un lait simplement réfrigéré à 4 °C après la traite. Il ne se conserve que trois jours ... L’ensilage acidifie le lait. Quand les éleveurs ont commencé à nourrir leurs bêtes avec cet aliment (ici, c’était dans les années 1980), le lait est devenu imbuvable ... selon le docteur Dominique Angèle Vuitton, de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), le risque de contracter ces maladies est aujourd’hui quasi nul en raison des nombreux contrôles vétérinaires et de l’amélioration des conditions d’hygiène dans les élevages. La présence d’une flore lactique est en revanche nécessaire pour la santé. Par ailleurs, c’est aussi elle qui donne au lait ses qualités gustatives. ... L’exploitation est en conversion bio. Les résultats d’analyse sont tellement bons que l’organisme de certification leur a permis de gagner une année ...
... Efficacité énergétique des équipements et qualité de l’air intérieur ... Optimisation énergétique des systèmes pour le bâtiment performant (production de chaleur, rafraîchissement, ECS, ventilation..). ...
Issue de https://www.asder.asso.fr/je-recherche-une-formation/formations-certifiantes/formation-charge-de-projet-energie-batiment-durables/
Après une dizaine d'années de recherches, l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) publie un rapport révélateur sur les émissions polluantes générées par le chauffage au bois. Souvent présenté comme une alternative propre, les faits montrent que c'est loin d'être le cas.