Le chiffre du jour : 417,9 millions d'euros
C’est le montant que les agences de l’eau devront verser au budget de l’Office français de la biodiversité pour l’année 2025. Les trois agences qui participent le plus sont ...
Connu / TG le 14/02/25 à 3:32
Planète Comprendre le réchauffement climatique 9 indicateurs de l’urgence climatique Ressources naturelles
Restauration du bon état écologique et chimique des rivières et des sols, gestion de la ressource en eau potable… Les chevilles ouvrières de la loi sur l’eau de 1964 doivent mener des missions toujours plus nombreuses.
Publié aujourd’hui à 11h37 / Par Martine Valo
Temps de Lecture 4 min. - Article réservé aux abonnés
Ils se tenaient debout, côte à côte. Les dirigeants des six agences de l’eau métropolitaines semblaient vouloir faire front commun pour défendre les actions de leurs établissements publics, en novembre, au Salon des maires, à Paris. Par leur présence au premier rang, les présidents des comités de bassin – ces assemblées souvent qualifiées de « parlements de l’eau » où siègent différentes catégories d’usagers et qui orientent les politiques des agences – les soutenaient. A l’heure de leurs 60 ans, les chevilles ouvrières de la loi sur l’eau du 16 décembre 1964 ont-elles du souci à se faire ?
Dans sa déclaration de politique générale, l’ancien premier ministre Michel Barnier avait annoncé une célébration solennelle de cet anniversaire et le lancement d’une nouvelle concertation sur la politique de l’eau en 2025, annulés sine die. Confronté au changement climatique, le monde agricole réclame une part de la ressource croissante et garantie. Les arbitrages successifs des dernières années en tiennent compte, et les consultations se succèdent à un rythme accéléré : Assises de l’eau en 2019, Varenne agricole de l’eau conclu début 2022, plan « eau » lancé par le président de la République en mars 2023.
Il vous reste 82.28% de cet article à lire.
Après 450 kilomètres, après avoir sillonné cinq départements (Deux-Sèvres, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret), le cortège des 700 cyclistes et des tracteurs a réussi à atteindre le siège de l’Agence de l’Eau, à Orléans.
Organisé par la Confédération paysanne, Bassines non Merci et les soulèvements de la terre, et parti de Sainte Soline, le convoi de l’eau exigeait un moratoire sur les bassines. Les militant.es dénonçaient ainsi « l’accaparement de l’eau » et son financement public.
Thierry Burlot, président du Comité de Bassin, s’est montré à l’écoute des revendications. Il a parlé de "camouflet" si des travaux démarraient... Or, le jour même des barrières étaient posées sur le site de la bassine de Priaires. Par ailleurs, M. Burlot n’est finalement pas venu s’exprimer devant les manifestants, comme il l’avait promis à la délégation.
Pendant ces discussions, à l’extérieur s’organisait un camp improvisé. Le convoi devait initialement s’installer à Bou, à quelques kilomètres d’Orléans. Mais faute d’avoir obtenu en amont l’assurance d’un rendez-vous avec Sophie Brocas, préfète du Loiret et présidente du conseil d’administration de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, le convoi a décidé de s’installer devant le siège de l’Agence de l’Eau... et d’exiger d’engager un dialogue avec les responsables politiques en charge du dossier. Finalement, la préfète acceptera d’ouvrir les grilles à la délégation, sous la pression de la rue. « On veut qu’il y ait un vrai dialogue et ce dialogue, pour nous, il passe par une condition, l’arrêt immédiat des chantiers en cours et surtout l’ouverture d’aucun chantier de nouvelles bassines », a rappelé Laurence Marandolo, porte-parole de la Confédération paysanne.
...
1,39 k abonnés - 41+ - 808 vues - 0 commentaire
Jeudi 15 décembre, + de 200 personnes se sont rassemblées devant le siège de l'agence de l'eau où une délégation de 7 personnes (Benoit Biteau Euro-député EELV, Daniel Salmon sénateur EELV, Nicolas Fortin de la Confédération Paysanne, Fanny Lancelin de BNM Berry, Sylvain Robin attaché parlementaire de Lisa Belluco pour BNM 86, Julien le Guet et Marion Vigot pour BNM 79) sont venues apporter des éléments importants concernant les bassines du Clain et de la Sèvre aux quelques membres présents du CA de l'AELB.
Pendant que la délégation était à l'intérieur, plusieurs prises de parole des différentes organisations se sont succédées (Greenpeace, la conf, Attac, EELV, FI, Luttes locales, soutien des camarades inculpés avec annonce des 5 et 6 janvier, chansons,...).
À la sortie de la délégation : prise de parole de Benoît Biteau. Les membres du CA ont écouté (de là à être entendus c'est une autre affaire.. ). Ils ont rappelé des choses importantes sur le fait que les recours n'étaient pas statués et que l'AELB ne pouvait pas financer sans connaissance de la décision finale de la justice .
Les membres de BNM ont exposé les points principaux : denonciation de la nullité des protocole Clain (déni de démocratie et protocole imposé par le préfet) et 79 ( volet agricole du protocole 79, engagements fantoches, aucune visibilité sur les mesures concrètes). Remise en question du protocole qui n'est juridiquement pas légitime. Ce n'est pas un PTGE. HMUC pas finalisé, recours juridiques en cours. Enjeux Biodiversité, Outarde canepetière, pas d'avis du CNPN, côte de remplissage avec seuils très bas qui donnent le droit à la Préfète d'autoriser le remplissage de la Bassine de Mauzé alors que, les rivières et les nappes sont en train de crever !
Des niveaux d'eau extrêmement bas sur Mauzé, techniquement, il est possible de remplir la bassine SEV 17 alors que le mignon est à sec. Les milieux ne sont donc pas préservés....
La délégation a demandé à ce qu'une synthèse complète soit réalisée, qu'une autre entrevue doit realisée avec l'ensemble du CA, la gestion de l'eau doit prendre en compte tous les usages et la ressource disponible.
En outre, sur le programme des 16 bassines des Deux-Sèvres, nous demandons à l’Agence de l’eau qu’elle exige un avis technique sur les côtes de remplissage de la SEV 17 et des autres et qu’elle saisisse le CNPN pour avis.
Sur le programme envisagé par le préfet de la Vienne, nous demandons que l’AELB s’engage à ne pas financer ces méga-bassines sans réel PTGE et étude HMUC.
Et enfin, si nous demandons à ce que tous les projets de mégabassines soient soumis à un avis conforme du conseil de gestion du Parc Naturel Marin.
- A la lumière de toutes les limites juridiques, économiques et sociales de ce programme de construction, nous demandons un moratoire sur les bassines.
- Nous demandons également un arrêt des poursuites contre les manifestants de Sainte Soline.
Enfin, le Collectif Bassines Nonmerci a dénoncé haut et fort le parti pris des membres présents du CA de l'agence de l'eau (proFNSEA) et que cela allait être une prochaine action de dénonciation à mener.
Que nous reviendrons occuper l'AELB si elle venait à financer les bassines du Clain ou autres. En gros on ne lâche rien et encore moins la pression citoyenne !
Un grand merci à tou.te.s et notamment celleux qui ont préparé des soupes, des plats chauds, tartes et autres, pour tout notre petit monde !
L'ambiance était des plus chaleureuse malgré le froid ! NO BASSARAN MAS
Tr.: ... pb de la gouvernance de cette agence de l'eau, FNSEA sur-représentée, en alliance avec l'État, donne des subventions en profondeur ...
Agriculture et alimentation Entretien
La mobilisation contre les mégabassines reprend jeudi à Orléans, à l’occasion du conseil d’administration de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. De nombreux scientifiques considèrent que ce type de réservoir est une « maladaptation ».
Entretien avec l’hydrogéologue Florence Habets, directrice de recherche au CNRS.
...
Ces bassines sont une adaptation à un problème qui date des années 1980-1990, sur la base des études du BRGM [Bureau de recherches géologiques et minières – ndlr], établissement public spécialisé dans les sous-sols. Ce bureau de recherches a fait une modélisation très fine, très détaillée du Poitou-Charentes, mais sans intégrer du tout le changement climatique dans ses études. Cela pose question : on règle le problème des années 1990, mais avec quelle efficacité pour les années à venir ?
Il y a pourtant eu des choses innovantes : en 2018, le protocole des Deux-Sèvres avait mis autour de la table tous les agriculteurs irrigants d’un même bassin versant, et était parvenu à faire diminuer la quantité d’eau prélevée à 80 % des volumes précédents, sans qu’il y ait de conflit.
...
Autre problème : si l’eau, en sous-sol, est fraîche et de qualité, quand elle est prélevée et se retrouve en surface dans les bassines, il y a de fortes pertes par évaporation. Se produit un phénomène d’eutrophisation : développement des cyanobactéries et des algues vertes. Cette eau risque de devenir inexploitable. Au Canada, où les températures se réchauffent plus vite que chez nous, de nombreux lacs sont touchés par ce phénomène d’eutrophisation.
Enfin, le fonctionnement de ces mégabassines, avec leurs pompes, a un coût énergétique non négligeable.
...
Les conflits apparaissent déjà lorsque différents usages entrent en concurrence : agriculture, hydroélectricité, canons à neige… On l’a vu dans les Alpes récemment [dans la station de ski de La Clusaz, une mobilisation s’oppose à la construction d’une nouvelle retenue d’eau artificielle ; les travaux sont actuellement suspendus – ndlr].
Comment résoudre ces conflits ?
Nous avons besoin aujourd’hui d’intelligence collective. Nous n’y arriverons pas sans écoute, ni sans données.
...
ces mégabassines bénéficient d’un important financement public. Des agriculteurs font financer par l’État une structure pour leur usage propre… Ce schéma ne pourra pas durer longtemps avec la raréfaction de la ressource.
Il y a quelque chose de scandaleux à observer cela, tandis que des métropoles comme Poitiers cherchent à développer le bio et le local dans les cantines. Mais comment de nouvelles installations agricoles pourront-elles se faire s’il n’y a plus d’eau disponible ?
Partenaire financier du projet de « bassines » des Deux-Sèvres, l’agence de l’eau Loire-Bretagne appelle à la concertation et de ...
Connu / TG du 08/12/22 à 13:27
Pour financer leurs méga-bassines, les agro-industriels ont besoin de pomper dans les caisses publiques. De nouveau, la FNSEA & consorts tentent de financer leurs grands projets inutiles et destructeurs avec notre argent.
...
Pour les seules bassines du Poitou, ils réclament une aide publique de plus de 50 %, soit une facture cumulée de plusieurs dizaines de millions d’euros qu’ils souhaitent faire payer à l’ensemble des habitants.es des bassins ligérien et bretons, via l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne.
Sans ces financements publics, pas de méga-bassine !
...
Nous, Collectifs Bassines Non Merci du Marais Poitevin, de la Vienne, de Charente, de Bretagne, de Haute Vienne, du Berry, appelons à manifester devant le siège de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne (9 avenue Buffon, Orléans) le 15 décembre prochain, à partir de 11h, date et heure à laquelle le CA sera réuni en plénière.
Au programme de la manifestation : prises de parole, banquet paysan, et jeux pédagogiques sur le fonctionnement de l’agence de l’eau et les espèces emblématiques des rivières du nord ouest de la France. Infos covoiturages et précisons sur le programme à venir. No Bassaran !
Premiers signataires :
Bassines Nonmerci ; Bassines Non Merci Vienne ; Bassines Non merci Haute Vienne ; Bassines Non Merci Berry ; Bassines Non Merci Bretagne ; Bassines Non Merci Aume Couture ; Confédération paysanne nationale ; Coopération des luttes du Centre Val de Loire ; CGT 79 Deux-Sèvres ; Extinction Rebellion Poitiers ; Extinction Rebellion Tours ; EELV Poitou-Charentes ; Attac Finistère
Clés : BNM 79 - Non classé
à l'IGE Grenoble avec collaboration avec l'INRAE Lyon sur la Caractérisation des sources de contaminants dans un bassin versant à usage mixte (agricole, urbain) (Claduègne, Ardèche), dans le cadre d'un projet ANR et de l'Agence de l'Eau RMC.
Bien cordialement
Céline Duwig
IGE
Chargée de Recherche IRD
IGE (UMR CNRS, IRD, UGA)
CS 40700
38 058 Grenoble Cedex 9
http://www.ige-grenoble.fr (http://www.ige-grenoble.fr/)
Email: celine.duwig@ird.fr
tel: + 33 (0)4 76 63 58 92
Institut des Géosciences de l’Environnement - UMR 5001 (https://www.ige-grenoble.fr/)
L'Institut des Géosciences de l'Environnement (IGE) est un des laboratoires de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble. Unité mixte de recherche du CNRS, de Grenoble INP, de l'IRD et de ...
Connu / TG le 12/10/22 à 12:19