Mauvaises ondes
La cour d'appel de Turin a reconnu comme maladie professionnelle la tumeur d'un homme ayant travaillé pendant 15 ans avec son téléphone portable près du visage. Son employeur, Telecom Italia, a été condamné à lui verser des indemnités.
citée par le journal il Fatto Quotidiano https://www.ilfattoquotidiano.it/2020/01/14/cellulare-e-tumori-corte-di-appello-di-torino-conferma-nesso-tra-uso-e-cancro-allorecchio-spesso-studiosi-sono-in-conflitto-dinteresse/5670261/
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Cette décision entre en contradiction avec les conclusions rendues il y a quelques mois par l'Institut supérieur de la santé italien. Dans un rapport rendu en août 2019, cette autorité publique estimait que les données disponibles ne permettaient pas d'associer l'utilisation du téléphone portable avec un risque accru de tumeur. Elle indiquait cependant que des éléments manquent encore pour évaluer précisément l'effet à long terme d'une utilisation commencée pendant l'enfance.
Lire aussi
Danger des ondes de portables : en route vers un "phonegate" ? https://www.marianne.net/societe/danger-ondes-telephones-portables-en-route-vers-un-phonegate
Clés : santé ; numérique
téléphon(i)(e)(s)_mobil(e)(s)-téléphon(i)(e)(s)_portable(s)
A force de menaces de pénalités, la commission européenne aurait réussie à obtenir l’engagement écrit du Président du Conseil italien Giuseppe Conte pour la réalisation de la section transfrontalière. La teneur de cet engagement reste à confirmer car le courrier n’a pas été rendu public.
A force de pression, la commission européenne a déclenché une crise politique en Italie et la démission de Giuseppe Conte. Ce qui pourrait conduire à la victoire du parti d’extrême droite.
On ne peut que constater l’incroyable puissance du lobby pro Lyon Turin capable de renverser le gouvernement qui a tenté de remettre en cause le projet et dénoncé la rentabilité socio-économique du projet.
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En 2018 la colère populaire était jaune ! Quelle sera la couleur de la prochaine vague de colère ?
Clés : colère Crise italienne ; G7 ; BIARRITZ ; Lobby ; Lyon ; Lyon Turin ; Turin
L’information peut surprendre mais en y regardant de plus près le rapprochement de la FNTR avec Les amis de la Terre, une association de protection de l’environnement, a au moins le mérite de franchir un pas. Pour la première fois, une organisation patronale s’allie à une association écolo pour s’engager très officiellement dans l’alternative ferroviaire à la route.
L’information a été rendue officielle dans un courrier co-signé FNTR-Amis de La Terre et adressé le 6 février dernier à Elisabeth Borne, ministre des transports. Les deux organisations se disent favorable à la constitution d’un groupe de travail pour « qualifier » les « moyens nécessaires à la mise en œuvre de cette offre ».
« L’objectif, c’est d’avoir une réflexion sur la manière d’avoir une meilleure utilisation des infrastructures existantes, qui marchaient mais qui marchent moins », explique Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR. « On peut par exemple réfléchir aux tarifs des sillons, qui sont soumis à des péages de plus en plus chers ».
La FNTR appelle ainsi au développement d’un service intermodal de transport de fret sur la ligne ferroviaire franco-italienne existante, afin de réduire la circulation des poids lourds dans les Alpes. Selon les deux organisations, les différentes études menées sur la ligne Chambéry-Modane-Turin montrent que « l’alternative ferroviaire » est compétitive vis-à-vis du trafic routier dans les Alpes, « pour autant qu’elle réponde à la demande de régularité et de qualité ».
Avant même d’évoquer une amélioration de la qualité de l’air la FNTR ET Les amis de la Terre estiment que cette offre de navettes régulières permettrait « aux transporteurs français de relocaliser l’emploi de conducteurs routiers » et de créer « des emplois pérennes ».