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05/09/2023 Janco Thinkerview • Sobriété, déconsommateurs : cache-misère
01/12/2022 Janco Agefi • Jean-Marc Jancovici : «Il n’y a pas d...
27/09/2022 Parrique • #78 - Croissance verte : un mythe dan...
Musique • improvisation no23
00:21 Progrès et amélioration énergétique
02:02 Captation du CO2
06:21 Hydrogène
Réponses au quiz de fin :
/!\ Description à ne pas lire avant d'avoir vu la vidéo entièrement
/!\
Quels sont les deux processus de captation du carbone ?
Direct air capture, capture aux évacuations des usines.
Combien de temps faut-il pour que l'effet rebond compense les gains énergétiques en France ?
24 mois.
Pourquoi utiliser l'hydrogène pour les transports est une mauvaise idée ?
Mauvais rendement par rapport à l'utilisation qu'on peut en avoir pour les hauts fourneaux.
#bardella #jancovici #parrique #écologie #décroissance #solution #hydrogène #captation #directaircapture #thinkerview #greenletterclub #interview #extrait #ilnousfautunplan #ethiqueettac
Timothée Parrique : pour une économie de la décroissance : épisode • 5/8 du podcast « Je rêvais d’un autre monde » - Jeudi 15 septembre 2022 / La terre au carré
Pour une économie de la décroissance ©Getty - Christian Adams
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Entre produire plus, et polluer moins, il va falloir choisir. Derrière le concept de croissance, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.
Dans Ralentir ou périr, essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance.
Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités, créer de l’emploi, financer les services publics, ou améliorer notre qualité de vie. Au contraire, cette obsession moderne pour l’accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l’effondrement écologique.
Mais bonne nouvelle, Timothée Parrique montre qu’une économie peut tout à fait prospérer sans croissance, à condition de repenser complètement son organisation.
Quel serait le chemin de transition vers une économie de la post-croissance ? C'est un nouveau projet de société...
Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l’Université de Lund, en Suède.
Extraits de l'entretien
Ralentir ou périr livre est le titre du livre très punchy qui devrait marquer cette rentrée. Dedans, Timothée Parrique explique pourquoi un modèle économique de décroissance nous permettrait de respecter l'accord de Paris et de faire baisser les inégalités.
Crise Vs tabassage
Timothée Parrique commence par dresser un constat. Nous sommes au-delà de la crise : "Le mot crise n'est plus assez fort. "Crise" est ce moment où on vient de voir qu'il y a un problème et on comprend qu'il va falloir prendre une décision. En plus, il donne l'impression que nous sommes tous dans le même bateau. C'est le même problème avec le terme anthropocène : nous, l'humanité, réalisons maintenant que nous avons fait quelque chose de mal, et qu'il va falloir le résoudre.
Or, ce n'est pas cela. L'écologie politique nous montre que cela fait des décennies que l'enrichissement des pays riches se fait à travers des mécanismes d'appropriation et d'exportation des coûts environnementaux dans les pays du Sud. Plutôt qu'anthropocène, je préfère parler de capitalocène, certaines parlent de PIBocène, ou d'éconocène. Des termes qui mettent le doigt sur les problèmes de nos sociétés.
Le premier problème, c'est le capitalisme. Ensuite, c'est l'économicisme, la supériorité du mode de pensée économique. Et un troisième problème, c'est la croissance comme idéologie. On produit des voitures de plus en plus grosses, alors qu'on devrait rediriger nos efforts d'innovation pour avoir des voitures plus petites ou des absences de voiture, de la mobilité active et s'organiser culturellement pour pouvoir continuer à aller là où on veut aller, mais de manière de plus en plus efficace en terme d'environnement. J'ouvre le livre en disant quelque chose peut être un peu bête, mais une économie, ça sert à économiser des choses, à commencer par le temps de travail, l'énergie et la matière…"
L'économie de croissance aujourd'hui, une arme de destruction massive
À écouter : Timothée Parrique : "L'économie de croissance aujourd'hui, c'est une arme de destruction massive" Sciences et Ecologie 32 min
Il poursuit : "Quand on nous dit : il faut faire une transition écologique, et sortir des énergies fossiles, et pour cela faut faire des changements. Mais il y a toujours un économiste un peu malin qui va sortir un tableau Excel d'on ne sait où et qui va nous sortir un chiffre au doigt mouillé un chiffre et évoquer traité de Maastricht, ou un risque d'inflation. Donc on voit que l'économie, est devenue non seulement comme système, mais aussi comme mode de pensée, un obstacle à l'action. Plus on l'attend, plus ce sera dur. Moi, mon doigt mouillé, c'est le GIEC : des milliers de scientifiques, de biologistes, de climatologues, des gens qui essayent d'aller vraiment comprendre la réalité physique et biologique et qui nous disent : "voici est l'état des choses"."
Le PIB ne prend pas en compte le bien-être, la nature…
Timothée Parrique souhaite la disparition de cet indicateur : "Depuis les années 1970, des gens essayent de développer de meilleurs façons d'évaluer un pays. Le PIB est que c'est une calculatrice géante qui permet de calculer tout ce qui a des valeurs monétaires. Mais qui ne prend pas en compte à la fois ce que les économistes féministes appellent la sphère reproductive (ce qui se passe dans le milieu associatif, à la maison, les tâches ménagères) et l'économie de la nature. Donc cet indicateur ne prend pas en compte les services écosystémiques.
Et puis, prenez quelque chose de très simple : vous avez un arbre en ville, il refroidit, et joue le rôle de climatiseur naturel, mais il vaut zéro dans le PIB. Vous le coupez, vous en faites une table, vous vous êtes enrichis au sens de la comptabilité nationale ! Vient ensuite la canicule, et vous vous rendez compte que vous avez cinq degrés en plus en ville comparé à si vous aviez conservé l'arbre. Là, on se rend compte que cet enrichissement monétaire s'est fait au détriment d'un appauvrissement écologique formidable."
Décroissance vs emploi
Selon Timothée Parrique, la décroissance suppose une remise à plat : "On peut voir la décroissance comme un régime biophysique. On va essayer de mettre l'économie au régime pour revenir sous les limites planétaires. Quand les économistes parlent de chômage, ils ne parlent que de quantité. Or il faut voir l'emploi comme une qualité. Et s'interroger : "De quel emploi avons-nous besoin aujourd'hui ? Avec une question encore plus profonde derrière : de quoi avons-nous vraiment besoin ? Que devons-nous produire et comment ? Certains de ces emplois ne vont pas être monétaires. Il y aura une redirection écologique des emplois."
Les mesures proposées
- Arrêter de calculer le PIB
- Se débarrasser la voiture en intégrant le poids des véhicules dans le système bonus malus et on pourrait interdire la publicité pour les SUV
- Interdire la publicité aussi pour les vols en avion. On pourrait avoir une taxe progressive sur la consommation des vols commerciaux, vu que de toute manière, la majorité des émissions de l'aviation commerciale, ce sont ceux qui volent beaucoup. Donc ceux qui sont les ménages les plus fortunés. Donc rendre le voyage en avion extrêmement cher qui ne serait qu'une réflexion de son véritable coût écologique. Et d'un autre côté, il faudrait investir dans la mobilité active, toutes ces alternatives qui nous permettent de satisfaire nos besoins.
- Création de sanctuaires écosystémique,
- Moratoire sur les forages marins,
- Annulation de dettes,
- Nationaliser les entreprises qui manient les énergies fossiles,
- Interdiction des pesticides,
- Réduction du temps de travail,
- Taxe sur les transports routiers,
- Plafonnement des salaires à quatre fois le revenu minimum garanti...
Chroniques Camille passe au vert Que vaut le "Tournant" environnemental de Radio France ? C'est l'une des annonces de la rentrée à Radio France : un "Tournant" environnemental, à travers 10 engagements qui vont du contenu éditorial à la formation des salariés en passant par l'interdiction de certaines publicités climaticides. Blabla, ou actes efficaces à venir ? 6 min
Clés : Économie Environnement Consommation Climat Changement climatique Écologie politique Croissance économique Énergies fossiles
Développement durable ou croissance verte : depuis des décennies les économistes libéraux prétendent que l’on peut produire davantage tout en réduisant notre impact sur la planète.
Le média Greenletter Club en parle avec Timothée Parrique, économiste spécialiste de la décroissance et auteur de "Ralentir ou périr".
🌱 (https://reseauactionclimat.org/lait-porc-et-volaille-revelations-sur-les-consequences-sociales-et-environnementales-des-exportations-francaises/) Podcast : 49 minutes
Connu / TG 8/10/22 à 11:07
Ndlr : Navigateur non compatible ? vérifier ACT
La députée écologiste Delphine Batho et le docteur en économie Timothée Parrique discuteront avec vous, en direct, de la décroissance.
Fournaise au Canada, rapport du Haut conseil sur le climat, chute de la biodiversité… l’actualité ne cesse de nous rappeler que la catastrophe écologique est en cours.
Pourtant, l’économie continue à tourner comme si rien ne devait changer, comme si le système de production n’était pas la cause des dégâts écologiques.
Mais il y a moyen de faire autrement, il faut le poser clairement sur la table : Et si on changeait l’économie, et si on essayait la décroissance ?
Reporterre ouvre le débat.
➡️ En direct, mercredi 7 juillet à 20h sur nos réseaux sociaux discutez en direct avec Delphine Batho et Timothée Parrique de la décroissance.
➡️ Le direct sera à retrouver aussi sur Facebook, Twitch et Youtube https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?RhUqcA
Tr.: début à 4mn ... définition de la décroissance "Réduction planifiée et démocratique de la production et de la consommation dans les pays riches pour réduire les pressions environnementales et les inégalités tout en améliorant la qualité de vie"++ puis "système alternatif au capitalisme" ... rupture avec l'ultraconsumérisme, on ne fait pas la 5G. Des indicateurs de bien-être en Nouvelle-Zélande, la Finlande, à la place du PIB. Il n'y a jamais eu un dialogue social sur ce point. Est contre le productivisme.
TB : se défaire du productivisme, du consumérisme et du ?? simplicité volontaire, sobriété heureuse, lineflat en chine. Se centrer sur la qualité de vie et non pas le matérialisme.
DB : Ex.: Le bon coin, vide-grenier, plutôt que du neuf. Vélorution, circuits courts alimentaires, changements culturels profonds. Besoin de machine à laver, de lave-vaisselle. Le capitalisme vit sur la frustration. Plus d'intelligence pour optimiser. Certaines entreprises industrielles rompent avec les volumes comme l'industrie automobile (Renault, etc).
TB : vont continuer à maximiser leurs profits. Donc satisfaction des besoins, donc économie stationnaire. Réencastrer l'économie dans le reste de la société.
Q DES INTERNAUTES:
Comment on fait ? Pour tout le monde ?
DB : ça implique une réduction des inégalités. Tous gagants à rester vivants, que la planète reste habitable.
TB : livre "comment les riches détruisent la planète". C'est aux riches à faire des efforts.
/aspect frustrant voire imposé. des quotas ?
DB : choix collectifs sur l'utile et les enjeux ex quotas carbone sur l'avion. Plus efficace que les taxes. Égalité. Prop de loi avec Fr.Ruffin.
TB : ya que 8% de l'humanité qui a déjà pris l'avion. Les émissions sont concentrées. Justice écologique.
/cape? and share : une carte carbone individuelle, revenu universel, pas urss !
DB : critère écologique /entreprise. CHangement culturel, plaisir, reprise en main de sa vie. Ex. la viande fr bio vertueuse, chgts en cours, les pousser, les accompagner, mvt démocratique.
/Natalité:
DB : 10% des pers à l'origine de 50% de la pollution. Maîtrise de la population mondiale par l'émancipation des femmes ++ écoféminisme, rupture avec le patriarca.
TB : la démographie n'a que peu d'importance. Levier lent. Pas opérant. Allerchercher les émissions là où elles sont aujourdh'ui.
Faire de la place pour maximiser le partage.
/pro-natalisme /relance économique !! mépris.
/croissance désirable
DB : /sens du travail, réparation, réemploi, etc.
TB : un Paris sans voitures. En suède, partage mach à laver, convivialité. /réd tps de trav : réd du temps passé dans un emploi capitaliste. Réduire le temps donné à l'économie pour passer du temps en famille, théâtre, etc. /agri sans pétrole plus de marketing, monnaie locale, etc. Jean Gadret "adieu la croissance".
DB : meilleur équilibre mais garder la valeur travail. Chantier de transfo ex l'agriculture.
André Gorz "la fin du travail"
/Aéronautique qu'en faire ?
TB : /ampleur du chômage partiel ça a été possible.
DB : la fr 2e ind du monde. Savoirs-faire de haut niveau. Énorme vulnérabilité. Le collectif sup aéro décarbo, cf Le Shift Project aussi.
/agriculture quel modèle ?
DB : 100% bio, proximité, /irrigation s'adapter au changement climatique transfo des pratiques agricoles. Élevage extensif à l'herbe. interdev défend ça. 60% de viande importée dans les cantines scol.
TB : 50% des ém de GES est l'élevage. Réduire conso viande.
/décr. fait peur
TB : l'économie du bien commun n'est pas assez confrontatif.
DB : /rapports scientif il faut décroitre, on ne peut plus tricher. Arrêter d'intérioriser. L'assumer. Rompre avec mythologie de la croissance.
/
DB : partir des impacts actuels, les leviers comme les transports. /café suivra. Les changement à portée de main. Choisir la décroissance plutôt que la subir /effondrement, chute. Éloi Laurent : l'inverse de la croissance est la récession. Pas la croissance. /controverse réveiller le débat donc utile.
TB : ne pas se concentrer sur la conso. Une prod si besoin. L'effondrement est déjà en cours. Besoin d'économie régénérative. Ne pas s'attacher aux symboles, dialoguer.
9 commentaires
... Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, y propose un nouveau projet de société. Il y analyse non seulement les limites de notre modèle actuel, mais fait ce qu’il y a de plus difficile à faire : proposer.
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Un % de chance qu’on vive une décroissance choisie, plutôt qu’une décroissance subie, dans les 10 ans ?
Ah ! Les économistes et les prédictions… Soyons modestes : personne ne sait. Dans un beau texte de 1930 (Economic Possibilities for our Grandchilden), l’économiste britannique John Maynard Keynes nous dit que d’ici 2030, les sociétés humaines auront résolu leur « problèmes économique fondamental, » celui de la rareté. Keynes se retournerait dans sa tombe s’il voyait à quel point nous en sommes loin. Certes les niveaux de vie ont explosé en un siècle, du moins ici en France, mais l’amour de l’argent (que Keynes considérait comme une « morbidité répugnante ») est plus fort que jamais. C’est ce que j’appelle l’idéologie de la croissance.
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