Connu / https://twitter.com/bonob0h/status/1537038435814359041
"
bonob0h @bonob0h · 23h En réponse à @LaurenceParisot et @JeanLoupSalzman
Tant que les pro nucléaire en resteront au Préssurisé, sans se bouger pour un Autre Nucléaire, les RSF il y aura toujours des oppostions stériles
Pour votre gouverne
https://youtube.com/watch?v=2mMsqFAIdsE
si comme bien des écolo vous ne connaissez pas certaines réalités du nucléaire !
youtube.com
Thorium la face gâchée du nucléaire ARTE Documentaire 2016 HD With...
press wheel and auto-translate to your preferred language.Depuis des années nous militons pour faire connaître les réacteurs à sels fondus, comparés aux réac...
"
La filière nucléaire à base de réacteurs à sels fondus n’avait pas été évoquée dans le billet ci-dessus car elle ne constitue pas à notre connaissance une solution directement utilisable malgré tout l’intérêt qu’elle représente, comme c’est rappelé dans un vif échange :
😀
Pour que ça soit validé faudrait un proto Français ?
La France à acheté les techno des UShttps://t.co/M2Q8WxIFsD
C'est vrai que les défis de l'EPR ça fonctionne 😀
Franchement
Tu me fais penser aux dirigeants d'Airbus qui ont voulu un A380 au lieu d'une aile volante / ONERA
— bonob0h (@bonob0h) March 5, 2019
À la lumière des éléments factuels évoqués – des chercheurs et un documentaire – de nombreuses questions restent en suspend. Cependant, remettent-elles en question la nécessité de sortir du nucléaire ? Jusqu’à preuve du contraire, cela ne semble pas le cas. Et cette filière restera sans doute la victime collatérale du nucléaire militaire et des conflits entre le CEA et le CNRS en France… À moins qu’il soit enfin démontré qu’elle puisse d’abord et avant tout résoudre le problème des déchets nucléaires, ce qui nécessiterait une instance impartiale de recherche.
Références :
– Alvin Weinberg https://fr.wikipedia.org/wiki/Alvin_Weinberg.
– Documentaire https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meuse/bure/3-raisons-regarder-documentaire-reves-fondus-lundi-apres-soir-3-1613211.html
– Réacteurs nucléaires à sels fondus dont thorium https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9acteur_nucl%C3%A9aire_%C3%A0_sels_fondus
Septembre 2016
Diffusion par Arte du film documentaire « Thorium – la face gâchée du nucléaire »
Janvier 2012
Diffusion de la vidéo d’une présentation TEDx par Kirk Sorensen
Octobre 2010
Première conférence internationale IThEO (Thorium Energy World is your go-to source for all things thorium. )
Octobre 2009
Première conférence de la Thorium Energy Alliance
...
Une atténuation significative du changement climatique est, fondamentalement, un défi technologique. En dehors de changements technologiques en profondeur, il n’existe pas de chemin crédible qui conduise à une atténuation significative du changement climatique.
(texte extrait du manifeste éco-moderniste.)
...
Les réacteurs à sels fondus utilisent une technologie totalement différente des centrales nucléaires actuelles, pour être sûrs, fiables, propres et moins chers, ce qui permet de proposer une alternative à la combustion des carburants fossiles.
La transition vers un monde alimenté par des sources d’énergie zéro-carbone nécessitera des technologies énergétiques avec une densité de puissance élevée, capables d’évoluer vers plusieurs dizaines de térawatts, afin d’alimenter une économie humaine croissante et de laisser plus de place à la nature sauvage.
...
La production efficace de chaleur et d’électricité fait des réacteurs à sels fondus un outil puissant et polyvalent pour stimuler la croissance économique et parvenir à une décarbonation profonde.
Dans ce type de réacteur le combustible est un liquide, un mélange de sels fondus (typiquement des fluorures ou des chlorures), plutôt que le combustible solide utilisé exclusivement dans les réacteurs conventionnels. Les sels fondus sont thermiquement et chimiquement stables et sont d’excellents fluides de transfert de chaleur, idéaux pour capturer et dissiper la chaleur du processus de fission.
...
Dans ce mélange de sels fondus, on dissout une matière fissile :
Uranium 235
Plutonium 239 issu du cycle Uranium – Plutonium
Uranium 233 issu du cycle Thorium – Uranium
ou un mélange d’actinides mineurs issu des déchets nucléaires actuels
…de sorte que le combustible et le liquide de refroidissement sont un et le même.
Ce type de combustible a de multiples avantages sur le plan de la sûreté, permettant d’éliminer ou de réduire certains dangers de la technologie actuelle, comme la pression, le terme source volatil, le contrôle actif de la réactivité, le refroidissement actif, la réactivité chimique, la prolifération, la réserve de réactivité, ou les transformations de liquides en gaz. Par exemple, une fusion du cœur est impossible dans un réacteur à sels fondus – le combustible est déjà un liquide.
Avec ces avantages de sûreté intrinsèques aux combustibles liquides, il est possible de proposer des concepts de réacteurs avec une réduction importante de coût par rapport à la technologie actuelle des réacteurs à eau pressurisée.
Sur le plan des déchets, utiliser un combustible liquide permet d’améliorer le taux d’utilisation du combustible, donc d’utiliser moins de combustible et produire moins de déchets. L’état liquide facilite le retraitement et permet pour certains concepts de séparer les actinides mineurs des produits de fission et de fermer le cycle nucléaire en sortant du système uniquement les « vrais » déchets du nucléaire, les produits de fission.
Les réacteurs actuels ont une seule utilisation – produire de l’électricité – parce que leur température de fonctionnement est limitée à un peu plus de 300°C. Un réacteur à sels fondus fonctionne à une température beaucoup plus élevée – environ 650 ~ 700°C, ce qui permet d’envisager de nouveaux marchés comme la chaleur industrielle, la production de carburants de synthèse, ou le dessalement de l’eau de mer. Avec une excellente capacité de suivi de charge, les réacteurs à sels fondus sont le partenaire idéal pour accompagner les énergies renouvelables intermittentes.
Testés avec succès dans les années 1960 aux Etats-Unis, les réacteurs à sels fondus sont aujourd’hui un des six concepts retenus dans le cadre du Forum International Génération IV. Malgré le multitude de différents concepts possibles dans la grande famille des réacteurs avec combustible liquide, c’est le concept français de réacteur nucléaire rapide à sels fondus (Molten Salt Fast Reactor, MSFR) qui a été retenu en tant que concept central pour la recherche sur cette 4ème génération.
A côté de ces avantages, les réacteurs à sels fondus sont confrontés à un certain nombre de challenges. La technologie n’a jamais été disponible dans le commerce. L’approbation réglementaire sera un processus long et coûteux. L’expérimentation sera nécessaire pour certains nouveaux concepts et applications de matériaux. Et l’obtention de financement est difficile en raison de l’engagement à long terme requis et du risque élevé de mettre en œuvre une technologie de rupture dans un environnement hautement réglementé.
ndlr : la sobriété n'est pas leur option, ils en sont les adversaires vu qu'ils sont croissantistes (sous-ensemble de l'ultralibéralisme ?). Vérifier ACT