... mise en place en 1981. Juste après la décision de la création d’une centrale nucléaire dans la Vienne, et bien avant le début de l’exploitation du premier réacteur, en 1997.
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La CLI peut se saisir de tout sujet entrant dans le cadre de ses compétences telles que définies à l'article L125-17 du Code de l'environnement, à savoir : "La CLI est chargée d'une mission générale de suivi, d'information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et d'impact des activités nucléaires sur les personnes et sur l'environnement pour ce qui concerne les installations du site. Elle assure une large diffusion des résultats de ses travaux.
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instance indépendante. Sa mission est l’information du public sur l’activité du CNPE de Civaux.
... d’observation, de vigilance, de réflexion et de débats contradictoires, la CLI produit une information, aussi objective et intelligible que possible, qu’elle diffuse auprès des habitants du périmètre du PPI.
... rassemble des membres de la société civile et des institutionnels, non-spécialistes du domaine nucléaire, excepté les personnalités scientifiques qualifiées. Ainsi composée, la CLI joue un rôle d’interface entre le CNPE et le public
... est aussi le lieu d’un débat construit entre l’exploitant et les membres de la Commission, représentants de la société civile.
... s‘attache à maintenir de bonnes relations et la confiance entre ses membres et les intervenants.
Le Président de la CLI de Civaux est Bruno Belin, Président du Département de la Vienne.
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Commission Locale d’Information de la Centrale de Civaux
Hôtel du Département B.P. 319 - 86008 Poitiers Cedex - Tél. 05 49 55 66 39
Ndlr : le mel cli-civaux@departement86.fr n'est pas mentionné sur le site qui ne semble pas annoncer les réunions publiques :-(
Catégories Histoire de l'énergie, Idées et références
Le dixième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, le 11 mars 2021, sera probablement marqué par de nombreux bilans et récits rétrospectifs ... peu d’entre eux proposeront un angle aussi original que le livre Radiations et révolution, paru à la fin de février. Rédigé par Sabu Kohso, un théoricien japonais des luttes sociales et un militant anticapitaliste de longue date, il raconte comment les citoyens et les groupes sociaux se sont positionnés face à la catastrophe et comment les diverses réponses se sont inscrites dans la continuité des luttes amorcées dans la foulée de la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki en 1945.
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La thèse de l’ouvrage est assez complexe et emprunte à plusieurs courants de la pensée marxiste et altermondialiste. Elle présente l’industrie nucléaire comme le résultat d’une alliance malsaine entre le capital, l’État et l’armée et l’un des visages d’un capitalisme apocalyptique nous menant par touches imperceptibles vers un monde dystopique et hostile au vivant. En ce sens, les radiations s’accumulent et menacent la vie tout autant que les polluants chimiques, le plastique ou les changements climatiques. L’industrie nucléaire, entourée de secret et incompréhensible au commun des mortels, porte en soi les germes d’un État de plus en plus technocratique et autoritaire.
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nucléotides, les particules issues de la fission de l’uranium, qui se diffusent dans la chaîne alimentaire et ont effet permanent aux fois ingérées et fixées par les organismes vivants – y compris chez l’être humain.
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L’auteur fait de grands efforts pour relier son propos à diverses théories sociales et philosophiques. La géophilosophie de Deleuze et Guattari forme l’un des principaux fils conducteurs de l’ouvrage, mais on trouve aussi des références aux théories de la domination de la technique (notamment celle de Günther Anders) et à divers ouvrages relevant des traditions marxistes et altermondialistes. Kohso inscrit la résistance à Fukushima dans la continuité des luttes militantes des années 1960, elles-mêmes présentées comme une réaction à la mainmise de l’État capitaliste nucléarisé mis en place au Japon dans les années 1950.
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il présente le Japon autrement que sous l’angle de la société hautement consensuelle et conformiste que nous imaginons volontiers en Occident. Le parti pris en faveur des gens ordinaires et de leur expérience subjective est aussi un contrepoint bienvenu aux analyses hautement techniques et abstraites qui pullulent autour des événements de Fukushima.
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Source :
Kohso, Sabu. Radiations et révolution: Capitalisme apocalyptique et luttes pour la vie au Japon, Éditions de la rue Dorion et Éditions Divergences, 2021, 320 pages.
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Dans cette quatrième vidéo sur les déchets radioactifs, je vous parle enfin du mode préférentielle pour la gestion à long terme (sur des dizaines de milliers d'années) des déchets radioactifs les plus dangereux: le stockage géologique profond. Après un résumé rapide des épisodes précédents, je rappelle la problématique: Comment s’assurer que la radioactivité des déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue ne présente pas de risques pour l’environnement et les sociétés humaines sur le long terme.
Je présente les principes généraux du stockage géologique profond avant d'exposer la fascinante anecdote des réacteurs naturels d'Oklo (10:28). Je me concentre ensuite le projet Cigéo: le projet français de stockage géologique profond (14:22). J'y aborde pleins d'aspects différents: refroidissement des colis (17:33), impacts des fuites de radionucléides (22:26) ou encore la question de la mémoire (24:42). Je prends aussi le temps d'expliquer l'impact de ce stockage sur les émissions de CO2 du nucléaire (32:40) et je touche quelques mots des opposants et de Greenpeace en particulier (35:39) avant de conclure (39:00).
Vous trouverez des détails sur des alternatives au stockage géologique profond, ce qu'on pourrait faire en cas de problème majeur, la problématique du dégagement d'hydrogène, des incendies, des déchets bitumineux et quelques minutes sur la situation dans le monde dans la vidéo annexe: https://youtu.be/_GvOOfDA-E0
Sources détaillées et informations complémentaires ici: https://www.lereveilleur.com/le-stockage-geologique-profond-des-dechets-radioactifs/
Le texte de la vidéo est disponible ici: https://docs.google.com/document/d/18WG3JjczYmjxL0vrVWPZ9RnCMoPZ3oTmuaKawjtwnBY/edit%3Fusp%3Dsharing
Merci à Tristan Kamin (https://twitter.com/TristanKamin) qui m'a aidé sur quelques points techniques et a relu mon script. Merci à l'ANDRA qui a pris le temps de répondre à mes questions et de relire le script. Merci également à Mikaël C., Aurélien C., Carole C., Damien H., Paul E. et Aurélien D. pour la relecture du script !
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Catégorie Éducation 641 commentaires
Épinglé par Le Réveilleur il y a 3 mois (modifié)
Erreur !
23:00 Je dis que la dose maximum en surface sera de l'ordre du millionième de la radioactivité naturelle. Or, la radioactivité naturelle est de quelques mSv/an et on voit que la dose maximale se rapproche du microsievert/an donc du millionième de sievert/an mais du millième de la radioactivité naturelle !
J'aurais donc dû dire millième au lieu de millionième. Une erreur d'un facteur 1000 ! (qui ne change pas le message lui-même, ça reste faible devant la radioactivité naturelle).
En plus, je l'ai changé au dernier moment, lors d'une énième relecture en pensant m'être planté...
Merci au commentaire qui m'a pointé l'erreur du doigt !
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Le Temps de Cerveau Disponible il y a 1 mois
Accuser greenpeace de vouloir laisser la charge des déchets, après avoir fait ta pub sur le stockage sur ta chaine de lobbyiste pro-nucléaire c'est croquignolesque.
Les pro-nucléaires ça ose tout, ça à ça qu'on les reconnait....
Le Réveilleur il y a 1 mois
@Le Temps de Cerveau Disponible Bah je n'invente rien. Il prône le stockage en surface qui nécessite une surveillance ad vitam aeternam... Donc il milite pour laisser la charge sur les générations futures.
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Frédéric Glédel il y a 1 mois
comme dit dans la vidéo il ne s'agit pas d'être pro ou anti nucléaire, il s'agit de traiter un problème de déchets qui existent déjà, donc le "pronucléaire...." est hors sujet. Est-ce que GP propose autre chose que le stockage en surface ? non, donc cette surveillance restera aux générations futures (à moins que vous ayez un lien prouvant que GP est pour autre chose). Par contre que le temps de refroidissement en surface soit de 60 à 80 ans pose un gros problème vu que nous allons plutôt vers une période de décroissance énergétique et économique. GP a tort de s'opposer à Cigéo mais peut-être que ce site ne servira jamais (pour d'autres raisons que de plaire politiquement aux écolos)
SwAY256 il y a 1 mois
@Le Temps de Cerveau Disponible Quel belle argumentation ...
Olivier R il y a 1 jour (modifié)
@Frédéric Glédel "les écolos" c'est un terme très amalgamant dans votre phrase. Greenpeace ne représente pas "les écolos", et derrière le mot "écologie" il y a plein de choses différentes. C'est d'abord une science (celle des écologues), c'est aussi quand on parle d'écologistes un souci citoyen pour la protection de la nature (faune, flore), pour certains c'est juste "manger saint", santé et bien-être individuel.
Tout dénigrer derrière le mot "écolo" c'est le procédé de l'homme de paille.
Moi je m'intéresse à l'écologie en tant que science, je suis soucieux de la protection d'espaces naturels, de flore et de faune, et je pense aussi que Cigeo est la meilleure solution disponible pour les déchets.
Frédéric Glédel il y a 1 jour
@Olivier R je suis d'accord avec vous, mais dans mon idée, au moment j'ai dit écolos, il s'agissait plus de l'image que les politiques sa faisaient des "écolos", image dans laquelle gp et consorts sont "sûrement" surreprésentés car très actifs
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Ndlr : un lfi-e (lf) /mel du 25/3 :
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[~10:25] au moment où le présentateur parle des réacteurs nucléaires naturels du Gabon. Il y a là une véritable arnaque.
Il dit : ces réacteurs ont environ 2 milliards d’années. Vrai. Il dit qu’il ont généré le “méchant” plutonium parmi d’autres “aussi méchants produits”. Vrai. Il dit encore que ce plutonium (sans citer que c’est le 239) n’a pas migré : il n’a pas bougé de plus de quelques cm depuis cette époque. Sa conclusion : on peut l’enfouir car il ne bougera pas.
L’arnaque réside dans l'affirmation que le Pu239 de ces réacteurs naturels n’a pas migré, du fait ce je ne sais quel phénomène. En réalité, il y a belle lurette qu’il n’y en avait plus ; quelque chose qui n’existe plus ne peut pas migrer, sinon cela n’a pas de sens. En effet un petit calcul basique montre que la radioactivité de ce Pu239 (période 24.000 ans) créé il y a 2 milliards d’années a été divisée par 1000 (1024 en réalité, mais simplifions) au bout de 240.000 ans, soit 10 périodes, puis par 1.000.000 au bout de 2.400.000 ans, soit 20 périodes. Il commence à ne plus en rester beaucoup.
Poursuivons le calcul au bout de 30 périodes son activité aura été divisée par 1 milliard. Or entre l’existence de ces réacteurs naturels gabonais et notre époque, c’est 1.000.000 de périodes qui se sont écoulées. Il ne reste donc plus aucune trace de Pu239 depuis bien longtemps.
Dans 1 milliard d’années le Pu239 enfoui à Bures ne posera évidemment plus de problème ; car il n’y en aura plus. Alors qu’au bout d'un million d’années ce sera encore un problème. C’est pour cela que l’ANDRA parlait de dangerosité jusqu’à 1 millions d’années (Voir mon mail du 21 mars).
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