Fin septembre, après sept ans d'investissements publics, EDF a fermé sa filiale spécialisée dans le photovoltaïque. Alors que deux projets de reprise s'affrontent, le géant de l'énergie tarde à donner une réponse, laissant 17 brevets en suspens.
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Jean-Luc Mélenchon devant un prototype de panneau solaire conçu par Nexcis

En 2010, Nexcis a également été chef de file d’un projet financé à hauteur de 9,8 millions d’euros par le fond d’investissements de l’État, Oseo (aujourd’hui Bpifrance). En 2011, via l’Ademe, elle a bénéficié d’un programme de 11,6 millions d’euros dont 4,2 d’investissements d’avenir. « En réunion à la préfecture, le directeur général a osé dire que s’il ne se passait rien les actifs seraient revendus », s’insurge une élue présente à cette table ronde à la mi-septembre. S’ajoute le fait que l’État reste actionnaire à plus de 84% d’EDF. Beaucoup d’argent public investi pour fermer du jour au lendemain alors que, selon les salariés, le produit est prêt à être commercialisé.
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Caroline Porta, ex-salariée de Nexcis
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démonstrateur préindustriel des technologies couches minces
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Ludovic Escoubas, professeur à l’université d’Aix-Marseille
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fondateur Olivier Kerrec remplacé par un certain Michel Rubino issu de la grande distribution... offres d’émerger. La première associe une partie des salariés à Crosslux, une start-up de sept salariés installée à l’école des mines de Gardanne et spécialisée dans les vitrages photovoltaïques. Vient s’ajouter une seconde offre, portée par trois cadres de Nexcis, financée sur leurs fonds propres.
...Jean-Yves Thoulon, le responsable technique de Crosslux
...soutien de Vinci et de Bouygues, lesquels sont déjà partenaires de Crosslux