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Petros Chatzimpiros présente "L’agriculture peut-elle être auto-suffisante en énergie ?" à l'occasion des Ateliers du Shift organisés le 24 septembre 2019.
Pétros Chatzimpiros est chercheur au Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain (LIED) et maître de conférences à l’Université Paris-Diderot.
À propos du think tank The Shift Project : https://theshiftproject.org
Lien vers les supports de présentations : https://bit.ly/362HY7I
Catégorie Science et technologie 57 commentaires
Convergence des sciences écologiques pour une agriculture plus durable au Nord et au Sud
Vous trouverez les comptes-rendus des réunions du programme en bas de page
L’agriculture et sa durabilité représente un énorme enjeu à la fois pour les sociétés humaines et la Nature :
La population humaine mondiale continue à croitre alors que les rendements agricoles ont tendance à stagner au Nord en agriculture intensive.
Les rendements de l’agriculture vivrière au Sud restent trop faibles.
L’agriculture, et spécialement l’agriculture intensive, ont un impact très négatif sur la biodiversité et les écosystèmes naturels.
L’agriculture n’est pas durable du fait de la dépendance vis-à-vis de nombreuses ressources non-durables (combustibles fossiles, PHOSPHORE).
L’agriculture exploite souvent d’une manière minière la fertilité des sols (perte de matière organique, dégradation de la structure du sol, perte de biodiversité).
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Champ_ignames_Cote_d’Ivoire-S.BAROT@UMR7618
■ Une des réponses les plus pertinentes à tous ces problèmes est de mieux utiliser les connaissances développées par les
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Melange_varietes_de_bles-S.BAROT@UMR7618
sciences écologiques pour développer l’agro-écologie, le but étant de maximiser l’utilisation des processus écologiques pilotés par les agriculteurs pour diminuer la quantité d’intrant et augmenter la durabilité de l’agriculture.
■ Cette approche est a priori pertinente à la fois au Nord pour l’agriculture intensive qui utilise trop d’intrants, et au Sud pour l’agriculture vivrière qui ne peut pas utiliser beaucoup d’intrants.
■ Dans ce but, il est important de mobiliser toutes les connaissances développées par l’écologie (écologie fonctionnelle, des écosystèmes, des communautés, des populations, écologie évolutive, écologie microbienne) mais aussi de toutes les disciplines connexes (pédologie, hydrologie, géochimie, physiologie, génétique).
Dans ce cadre, l’axe de recherche transversal Convergences des sciences écologiques pour une agriculture plus durable au Sud et au Nord vise à stimuler et fédérer les recherches en agro-écologie au sein de l’unité.
Responsable du Programme transversal, contact : Sébastien BAROT, DR IRD, équipe EMS département DCFE.