Pour Nassim Nicholas Taleb, professeur de l'ingénierie du risque à l'Institut Polytechnique de New-York University et auteur notamment du "Le cygne noir : la puissance de l'imprévisible", c'est un principe quasi-scientifique, qui s'applique malheureusement, aussi, à la religion, "ce sont les personnes les plus intolérantes qui imposent leur vertu aux autres, précisément à cause de cette intolérance."
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alors qu’à peine 2 % de la population américaine est juive, et celle de stricte observance encore plus faible, les distributeurs ont-ils collectivement préféré avoir une seule bouteille. Le surcoût du U est en effet extrêmement faible vis à vis du bénéfice de pouvoir servir de la limonade à tous: un seul stock, un seul rayon. C’est rationnel. Dès lors que le coût de se plier aux règles de la minorité intolérante est faible, celles-ci s’imposent à la majorité. On retrouve cela par exemple dans le fait que 70% de la viande venant de Nouvelle-Zélande exportée en Grande Bretagne est halal, quand le pays ne dispose que d’une toute petite minorité musulmane.
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Il faut que les coûts soient faibles, pour que le fait minoritaire passe au collectif. Il faut aussi que les minorités ne soient pas isolées géographiquement.
Cela rejoint mes travaux en finances. De la même façon que je l’expliquais avec le concept du cygne noir, chacun à tendance à croire que l’ensemble des événements passés constitue une bonne approche pour décrire le futur. Ce faisant on tend à gommer l’existence d’événements imprévisibles qui ont une faible probabilité de se dérouler mais qui, s'ils se réalisent, ont des conséquences d'une portée considérable et exceptionnelle. Les crises sont de cette nature.
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Les gens mangeant des OGM, mangent aussi des non OGM, mais pas l’inverse. Dès lors le coût d’une distribution différenciée étant trop important, le choix non OGM s’imposera. Le professeur Serge Galam a conçu une idée similaire pour montrer le rôle invisible de la minorité politique dans les élections. ...
Julien a retweeté vincent M @L_M_Vin 9 hil y a 9 heures
c'est un principe quasi-scientifique, qui s'applique malheureusement, aussi, à la #religion, "ce sont les personnes les plus intolérantes qui imposent leur vertu aux autres, précisément à cause de cette intolérance." 4 réponses 58 Retweets 89 j'aime
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A la fin, c'est la minorité intolérante qui gagne toujours !
Pour Nassim Nicholas Taleb, professeur de l'ingénierie du risque à l'Institut Polytechnique de New-York University et auteur notamment du ...
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