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... initiatives de cette fin de saison :
- un projet d’économie sociale et d’économie circulaire qui vient d’obtenir le prix de l’inspiration décerné par le crédit coopératif : Mycotopia dont le but est de valoriser depuis le siège de l’association à Marseille les déchets agricoles grâce aux champignons.
- Pabete, plateforme collaborative qui offre une solution de garde d’animaux entre particuliers.
- A Amiens, une association à but non lucratif vient de voir le jour dans une intention qui change des habitudes à l’égard des personnes âgées. Elle s’appelle « Cheveux blancs et rêves dorés » et elle part d’un principe plus que louable en donnant la possibilité à nos aînés de réaliser un souhait, un rêve ou un projet. « L’idée nous est venue en constatant que pour de nombreuses personnes, l’âge devenait l’ennemi du grain de folie ». « Cheveux blancs et rêves dorés » a beaucoup d’ambitions comme d’accompagner les personnes âgées dans l’organisation de leur projet et dans le financement de ceux-ci ou dans l’aide aux animateurs et animatrices des Ehpad afin que les pensionnaires qui le désirent puissent réaliser leur projet un peu fou. Le dernier exemple de rêve exaucé est celui d’Yvette, 71 ans, qui vient de réaliser un saut en parachute….J’aime particulièrement la citation inscrite en ouverture du site de l’association : « ce ne sont pas les rêves brisés qui nous démolissent, ce sont ceux qu’on n’a pas le courage de rêver.
- autre initiative qui vient de démarrer pour la première fois à Nîmes : Une salle sous les étoiles. Jusqu’au 26 juillet ce nouveau festival programme chaque soir un concert ou un spectacle suivi d’une projection d’un long métrage Reda Kateb est le parrain de cette première édition dont les bénéfices sont intégralement reversés au cinéma d’art et d’essai de Nîmes, le Sémaphore. A noter que les organisateurs souhaitent toucher tous les publics avec l’aide de la CAF qui offre 50 places par soir pour les bénéficiaires des associations de quartier. Belle démarche.
L'équipe Philippe Bertrand, Producteur ; Anne Lhioreau, Réalisatrice ; Joelle Levert, Attachée de production
Soutenance de Thèse de Helen Coarita Vendredi 30 Avril 2021 - 9h30
en visioconférence Zoom : https://zoom.us/j/96810835352
"Prétraitement des déchets agricoles pour l'optimisation de leur valorisation par méthanisation"
La croissance rapide de la filière de méthanisation agricole en France depuis une vingtaine d’années s’accompagne de nombreuses questions associées à la rentabilité des installations. Malgré les connaissances acquises par retour d’expérience sur les sites de méthanisation agricoles et les développements pour l’optimisation des procédés, les défis sont encore nombreux, et plus particulièrement pour les éleveurs français : les effluents d’élevage constituent en effet 64% des tonnages entrant en méthanisation, principalement sous la forme de fumiers pailleux complétés par d’autres biomasses agricoles tels que des résidus de culture, produits de cultures intermédiaires à vocation énergétique et autres déchets de l’industrie agro-alimentaire. Or, la grande majorité des installations françaises aujourd’hui sont des technologies de type cuve agitée en voie humide développées principalement en Europe du Nord et conçus pour traiter des résidus d’élevage principalement sous forme liquide. En France, la grande majorité des ressources mobilisables est de caractère hétérogène avec une teneur élevée en matières ligno-cellulosiques, nécessitant le recours à des opérations de préparation de la ration au moyen de systèmes mécaniques. Si les techniques de prétraitements mécaniques disponibles sur le marché sont nombreuses, les retours d’expérience sont encore rares et nécessitent de développer une approche scientifique permettant de relier l’aptitude à la méthanisation d’une biomasse à la modification de ses caractéristiques au cours d’un prétraitement. Pour répondre à cet enjeu, la thèse s’est structurée dans l’objectif d’identifier les principales fonctions des opérations mécaniques de préparation de biomasses agricoles solides. Premièrement, une méthodologie d’approche générale de caractérisation bio-physico-chimique a été développée afin d’évaluer les principaux effets des prétraitements mécaniques avant méthanisation. Dans un deuxième temps, une étude des opérations mécaniques successives à l’échelle laboratoire a été réalisée sur différentes biomasses agricoles telles que les fumiers bovins et l’ensilage de maïs et triticale. La fonctionnalité de chaque opération de prétraitement a été identifiée et une corrélation entre paramètres physiques et paramètres biochimiques a été proposée. Dans un troisième temps, plusieurs techniques de prétraitement mécaniques in situ ont été testées et comparées aux opérations à l’échelle laboratoire pour identifier leurs fonctions de transformation de la biomasse et évaluer leur coût énergétique. Ainsi, plusieurs effets ont été mis en évidence : l’amélioration de la vitesse de bioconversion de la matière et l’amélioration des propriétés rhéologiques. La compréhension en détail du mécanisme d’action des prétraitements mécaniques sur des substrats complexes et hétérogènes est le prochain enjeu.
Mots clés : méthanisation, déchets agricoles, fumiers, caractérisation de la matière, potentiel bio-méthanogène.
Ndlr : le bilan énergétique de ce prétraitement mécanique a été évalué par "calculs par rapport aux gains de la rhéologie, de la production de méthane et de la vitesse de conversion" selon HC à sa soutenance, l'étude énergétique est disponible, la demander ACT
En 2012, Frédéric Radosz a manipulé sur son lieu de travail des mélanges de produits phytosanitaires, les bras nus et sans protection. Cet ex-employé d’une entreprise du groupe Suez Environnement souffre depuis de graves séquelles psychologiques. Après huit ans de combat, un procès en appel a lieu le 9 mars, à Pau, dans les Landes.
Hinx (Landes), reportage
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Pour onze mille euros, la société Sita Sud-Ouest acceptait de traiter des déchets agricoles collectés par l’entreprise Adivalor. Les deux sociétés étaient d’accord : Frédéric Radosz, un conducteur d’engins sur ce site de revalorisation de déchets, et son collègue recevraient des sachets plastique de cinq cent litres contenant des bidons vides de produits phytosanitaires. Ces bidons devaient être passés en presse pour constituer des « balles » de déchets. Les bidons arriveraient rincés et propres.
Le travailleur se souvient s’être plaint, dès le premier jour, de maux de têtes et de vertiges.
Odeurs nauséabondes, vertiges et saignements
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Huit ans après les faits, il vit de sa pension d’invalidité avec 900 euros par mois
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Sa visite au forum de l’emploi de Dax, après son licenciement, l’a découragé, lassé de s’entendre dire : « C’est toi Freddy qui est en procès avec Suez ? » « Je me suis senti ‘blacklisté’ » et blessé de ne plus pouvoir « subvenir aux besoins de la famille », lui qui avant l’été 2012 avait « tout pour être heureux »
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Source : Juliette Chaignon pour Reporterre