Lieu de travail Abjat Sur Bandiat (24300)
Origine de l'offre : France Travail(déjà vu)
DU BEURRE DANS LES HARICOTS - 24 - ABJAT SUR BANDIAT
Offre n° 178XFLP - Facilitateur/Facilitatrice (H/F) - Actualisé le 02 août 2024
Coordinateur/Coordinatrice de l'espace atelier de transformation alimentaire : il/elle est en lien avec tous les acteurs, internes comme externes.
Animateur/Animatrice : il/elle est garant de la mise en place et la création des outils visant la bonne tenue du laboratoire .
En collaboration avec les bénévoles et le CA, il/elle accueille les professionnels et les citoyens, il/elle les accompagne sur la mise en place des procédures d'utilisation et vérifie la remise en état des locaux.
Administratif : il/elle est en charge des démarches administratives, de la gestion des documents et de la finance.
Gestionnaire de projet : avec le soutien des membres de l'association, il/elle répond à des appels d'offres, il/elle cherche des subventions et crée des partenariats .
Intendance et logistique : avec la collaboration des membres de l'association, il/elle s'assure que tout fonctionne entre les acteurs, les travaux, la mise au normes, les stocks, les utilisateurs et les membres.
Condition de travail:
Travail en équipe à horaire variable en fonction des activités du tiers-lieu
Travail en intérieur au siège de l'association
Type de contrat CDI
Durée du travail temps partiel
Salaire Salaire brut : Mensuel de 1010.00 Euros sur 12 mois
Profil souhaité
Expérience Débutant accepté
Compétences Concevoir et gérer un projet (indispensable) ; Sensibiliser un public (indispensable) ; Thématiques de prévention sanitaire et sociale (indispensable) ; Accompagner le développement de l'autonomie d'une personne ; Appliquer un cadre juridique ou réglementaire ; Assurer une médiation ; Créer une relation de confiance ; Encadrer un public ; Favoriser l'entente, la collaboration ; Gérer une situation conflictuelle ; Organiser et planifier une activité ; Promouvoir une proposition, un projet ; Réaliser des actions de développement ou de maintien du lien social ou familial ; Techniques d'animation de groupe ; Techniques pédagogiques ; Travailler en groupe, en réseau ; Évaluer le résultat de ses actions
Savoir-être professionnels Faire preuve d'autonomie ; Travailler en équipe ; Être à l'écoute, faire preuve d'empathie
Informations complémentaires Qualification : Employé non qualifié Secteur d'activité : Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire
Entreprise DU BEURRE DANS LES HARICOTS
0 salarié (n'ayant pas d'effectif au 31/12 mais ayant employé des salariés au cours de l'année de référence)
M. Étienne Mériaux
La moitié des centrales nucléaires françaises sont à l'arrêt menaçant la France de Black-out. Un risque qui a poussé RTE, le gestionnaire du réseau électrique à demander aux Français à réduire leur consommation d'électricité. Cette annonce intervient après l'identification de fissures sur la tuyauterie de plusieurs réacteurs. Les fissures, un risque déjà connu et décrit leur construction.
Marcel Boiteux "La durée de vie d'une centrale nucléaire est estimée à un peu plus de 30 ans" - 1979 - 03:28 - vidéo
En ce début avril 2022, la France pourrait connaître un black-out faute d'électricité. La baisse des températures intervient au moment critique où la moitié des centrales (24 sur 56) est à l'arrêt pour travaux de maintenance. Une maintenance qui était prévue mais a été retardée par la crise du Covid-19, à laquelle s'ajoute des arrêts provisoires après la détection d'anomalies dans certaines infrastructures, notamment des traces de corrosion et de micro-fissures sur la tuyauterie.
Ces risques de fissures liés à la corrosion étaient déjà clairement identifiés dès la construction des premières centrales nucléaires lancées en 1974, en pleine crise du pétrole. A l’époque, le gouvernement avait décidé d’assurer son indépendance énergétique en construisant un vaste parc de centrales, confiant l’édification du « tout-nucléaire » à EDF. C’est Marcel Boiteux, à la tête d’EDF depuis 1967 (jusqu’en 1979), qui fut chargé de normaliser la construction des centrales nucléaires sur l'ensemble du territoire français. Nommé à la présidence du conseil d’administration d’EDF en février 1979, il connaissait bien cette question.
Dans l’extrait que nous vous proposons en tête d'article, Marcel Boiteux décrivait l'origine probable de l'apparition de fissures dans les conduits menant aux cuves : « Ces cuves sont soumises à des cycles thermiques. Quand l’usine est en pleine puissance, elle est chaude, quand elle est en faible puissance, elle est froide ». La température de l’eau chauffée par la fission des atomes d'uranium atteignant selon lui à 350°C (elle est en fait de 320°C). Il poursuivait : « Le résultat c’est que l’acier est dilaté par la chaleur et contracté quand il fait moins chaud, et c’est cette respiration thermique qui est en cause. »
Peu de fissures avant 40 ans
Rassurant, le président d’EDF expliquait cependant que ces risques étaient minimes dans la mesure où les centrales auraient une durée de vie inférieure à celle susceptible de provoquer la corrosion de l'acier et l’apparition des fissures. La longévité de l'acier avait été calculée « pour 12 000 cycles », selon lui, on ne dépasserait pas cette date, « ce qui est totalement exclu ».
Jean-Louis Servan-Schreiber qui menait l'interview l'interrogeait sur la durée effective : « 12 000 jours une centrale ? C’est-à-dire 40 ans ? ». Marcel Boiteux confirmait cette estimation, la minimisant même : « Oui, un peu plus de 30 ans. »
Marcel Boiteux décrivait la manière dont on avait estimé les risques et comment les « calculs volontairement pessimistes », avaient été établis. Selon ces études, « dans certains cas, la fissure ne débouchait que dans les 40-50 ans, ce qui n’a vraiment aucune importance. » précisait-il, avant d'ajouter que ces calculs concernaient notamment les fissures des « plaques tubulaires », des plaques de 50 cm d’épaisseur placés dans « les échangeurs de chaleur des réacteurs », un poste stratégique.
Des micro-fissures déjà visibles
... malfaçon dans le « beurrage », la technique de recouvrement de l’acier inoxydable. Mais il rassurait : « Les délais de propagations sont tels qu’il n’y a pas un vrai problème. »
D'autres fissures situées dans le « nez de tubulure », où résidait la plus grande tension, l’inquiétaient d’avantage. Il estimait qu’elles pourraient poser problème à l’avenir.
Marcel Boiteux à propos des risques des fissures au niveau des "nez de tubulure"
1979 - 02:42 - vidéo
« Alors là, c’est plus embêtant » : « Effectivement les calculs montrent que dans ces nez de tubulure, dans les pires conditions, 12 000 cycles etc. les dites fentes pourraient déboucher dans 6 à 40 ans. » (Marcel Boiteux, président du conseil d'administration d'EDF (1975-1987)
Une situation d’autant plus préoccupante, qu’il reconnaissait que les mesures effectuées sur des cuves avaient été réalisées en usine, et pas en fonctionnement. Aucune technique de mesure ni de réparation n’existait encore dans les centrales en activité à l'époque.
Le président d’EDF se voulait rassurant à propos des fissures : « Là où on en a trouvé, ce n’est pas grave, et là où c’est grave, on n’en a pas encore trouvé ! » Il concluait qu'EDF avait mis en place des : « systèmes de mesures automatiques » qui devaient permettre de contrôler l'évolution des fissures dans le temps.
Focus sur la centrale de Penly
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Ndlr : connu /mel vsn du 2/5/22 à 17:05 - Valoriser ACT