Du 18 au 26 août 2023, une autre forme de militantisme est proposée par différents collectifs, dont Bassines non merci, les Soulèvements de la terre et la Confédération paysanne, soutenue par plus de 120 organisations…. Une autre forme ? Plutôt un mode d’action complémentaire destiné à démontrer auprès de l’opinion publique et des institutions l’urgence de stopper des projets totalement déconnectés des réalités et d’amorcer enfin un véritable dialogue associant le public le plus large autour des questions liées à l’eau, mais également à l’agriculture industrielle, l’accaparement des terres, l’artificialisation des sols et la prise en compte du vivant.
par Pierre Grillet. Photos Pierre Grillet & Marie-Do Couturier
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Voir et entendre l’ensemble des participants avec la détermination qui les anime incite au partage de cette réflexion de Germaine Tillion, brillante ethnologue, ancienne résistante et déportée : « Pour moi, la résistance consiste à dire non. Mais dire non, c’est une affirmation ! C’est très positif, c’est dire non à l’assassinat, au crime. Il n’y a rien de plus créateur que de dire non à l’assassinat, à la cruauté, à la peine de mort ». Il n’y a rien de plus créateur que de dire non aux bassines, à l’agriculture industrielle destructrice des sols, des paysans et source d’empoisonnements, dire non à l’accaparement des ressources, à la destruction du vivant. Germaine Tillion concluait ainsi : « Quand je vois quelque chose que je ne peux pas supporter : j’agis ».
Ecrit le 21 août 2023 au lendemain de la troisième étape du Convoi de l’eau.