Info et société - Enquêtes et reportages - 94 min Prochaine diffusion le jeudi 25 juin à 09:25
Comment la chaîne américaine de cafés, désormais planétaire, a conquis les classes moyennes urbaines. Cette investigation sur trois continents dévoile la face soigneusement cachée de la marque à la sirène.
Starbucks a imprimé sa marque verte et blanche aux rues des principales villes du monde, de Seattle, son berceau d'origine, à la côte Est, l'Europe et aujourd'hui la Chine, où une nouvelle enseigne ouvre toutes les quinze heures en moyenne – toutes les deux semaines à New York, dont les quartiers les plus centraux semblent pourtant saturés par le logo à la sirène. Avec ses quelque 30 000 enseignes dans plus de 78 pays et ses quelque 350 000 employés, la chaîne américaine de cafés se défend pourtant d'être une multinationale comme les autres. Les produits y sont présentés comme issus à 99 % du commerce équitable, les salariés, comme des "partenaires". Dans l'Amérique de Trump, elle affiche comme valeurs cardinales la défense de l'environnement, la lutte contre les discriminations et la responsabilité sociale des entreprises. Comment le petit café alternatif ouvert en 1971 par trois copains amateurs d'expresso est-il devenu, en un demi-siècle, ce géant omniprésent de la mondialisation ? Arrivé comme directeur du marketing en 1981, son PDG aujourd'hui démissionnaire, Howard Schultz, qui a racheté l'affaire en 1986, a accompli un tour de force : transformer un breuvage des plus banals en potion magique. De Londres à Shanghai, de Tours à Moscou, l'"expérience" Starbucks, synonyme de sophistication et de modernité, draine des foules prêtes à la payer au prix fort – soit 5 euros le café en moyenne. Luc Hermann et Gilles Bovon ont enquêté une année durant sur trois continents pour comprendre les raisons de ce succès phénoménal, et en révèlent la face cachée.
Désillusions
Car le redoutable arsenal marketing de Starbucks, sa rhétorique humaniste comme son positionnement haut de gamme dissimulent une réalité plus amère, elle aussi fort banale. Des dures conditions de travail aux désillusions d'un petit producteur mexicain, des produits saturés de sucre et de gras à leur contenant non recyclable, des efforts pour contourner les lois fiscales à une politique immobilière prédatrice, Luc Hermann et Gilles Bovon révèlent le cynisme et l'obsession du profit derrière le masque des bons sentiments. Le portrait nuancé, mais sans concession, d'une entreprise emblématique de l'économie contemporaine.
Réalisation : Luc Hermann Gilles Bovon Pays : France Année : 2017
Suite de l'épisode 1 : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Pt5Gcg
Pédocriminalité
Deuxième épisode de notre plongée dans une affaire vertigineuse, l’affaire Jeffrey Epstein. Une affaire qui montre le silence d’une caste, la “jet set”, “le gotha”, qui était consciente des agissements de ce pédocriminel et qui a parfois aussi participé à ses folles fêtes. Têtes couronnées, financiers internationaux, scientifiques, intellectuels, participant à un délire où le pouvoir et le vice font bon ménage.
Et dans ce deuxième épisode, nous quittons les États-Unis pour nous rendre dans un autre pays ou les horreurs d'Epstein se sont déroulées en toute impunité : La France.
Un personnage central dans le réseau français du pédocriminel américain : Jean-Luc Brunel, qui apparait de manière très marquée dans le fameux carnet de Jeffrey Epstein, remis aux médias par son ancien majordome.
Non seulement il aurait trouvé des filles pour Jeffrey, mais il est lui aussi accusé d'avoir violé des jeunes femmes après les avoir droguées. Nous avons pu parler à l'avocate et à l'une des survivantes de l'agression et du viol de Jean-Luc Brunel, qui nous livre un témoignage glaçant.
Puis nous revenons avec Mié Kohiyama, présidente de l'association "moi aussi amnésie" sur la question de l'amnésie traumatique; un mécanisme qui fait que les victimes de viol parfois enfouissent dans leur mémoire cette agression, et qui ressort et leur explose au visage des années plus tard, qui rendent compliqué les procès contre ces prédateurs sexuels.
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"Black lives matter. Les vies noires comptent. Proclamer la valeur de ces vies si dévalorisées partout dans le monde, y compris en Afrique, au bout de six siècles d’un capitalisme prédateur, c’est affirmer aujourd’hui et ici la primauté de la vie sur le profit. Black lives matter (les vies des noirs comptent). Me Too. Ces slogans crient, au coeur de notre monde où les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent, la puissante aspiration de milliards d’êtres humains à la liberté, à l’égalité et à la fraternité."
.#BlackLivesMatter #Racisme #Nègres
952 commentaires
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Le premier déclencheur concernant cette réflexion fut peut-être en 2016, alors que nous réfléchissions à la création du collectif CHATONS, et que nous avons rencontré l’association québecoise FACiL. ... convention d’amitié
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Le second déclencheur s’est fait lors du « Forum des Usages Coopératifs » de Brest, en 2018, où nous retrouvions des compagnons de route, comme Laurent Marseault d’Animacoop.
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Le troisième déclencheur, est venu, lui, des lectures d’Édouard Glissant.
Édouard Glissant (1928-2011), écrivain, poète, philosophe martiniquais, est considéré comme l’un des penseurs les plus importants au monde du concept d’archipélisation. C’est aussi un théoricien de la relation, qui est le lieu par excellence de la lutte comme celui de la prédation.
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L’archipélisation est une métaphore insulaire ... penser un réseau de petites structures agiles et flexibles reliées entre elles par des outils conviviaux. ... si elle est associée à celle des outils conviviaux d’Ivan Illich ou la figure du ryzhome, héritée de Deleuze et Gattari, déjoue l’opposition entre centre et périphérie. Il s’agit donc de passer d’une vision continentale, où on essaye de faire continent tous ensemble, à une « archipélisation » d’îlots de résistance émergents. L’objectif n’est donc plus de construire un mouvement unique, monolithique, mais bien d’envisager l’avancée des luttes sous forme de coopérations ... Historiquement, nos premiers partenaires sont issus de la communauté du mouvement libriste (APRIL, AFUL, ALDIL, FFDN, les GULL, Dogmazic, LinuxFr, Sesamath, Wikimedia France, etc.), de défense des internautes (La Quadrature Du Net ou Exodus Privacy) et du mouvement des communs (Savoirs Com1, Le Forum des Usages Coopératifs, La MYNE, etc.). ... outiller la société de contribution (ou, si vous préférez, Accompagner celles et ceux qui veulent changer le monde, vers des usages numériques cohérents avec leurs valeurs). ...
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Sur la façon de mener des luttes qui paraissent impossibles, que cela soit contre les géants du numérique, pour des outils libres et conviviaux, ou contre le capitalisme (de surveillance ou pas), nous aimerions citer la militante Corinne Morel-Darleux https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?KimEbg
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Plus les victoires futures sont hypothétiques, plus on a besoin de s’abreuver à d’autres sources de l’engagement. Il est des combats qu’on mène non pas parce qu’on est sûr de les gagner, mais simplement parce qu’ils sont justes ; c’est toute la beauté de l’engagement politique. Il faut remettre la dignité du présent au cœur de l’engagement : rester debout, digne, ne pas renoncer à la lutte. Il y a toujours des choses à sauver ! C’est une question d’élégance, de loyauté, de courage, valeurs hélas un peu désuètes. Il s’agit d’avoir des comportements individuels en accord avec notre projet collectif, comme l’a formulé l’anarchiste Emma Goldman (1869-1940) : « On peut marier radicalité du fond et aménité de la forme, action radicale et élégance. Je plaide pour le retour du panache ! »
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Surpêche, pollutions des eaux, prédateurs invasifs et barrages hydroélectriques mettent en péril la survie des saumons sauvages. Un conservatoire, en Haute-Loire, tente d’enrayer la disparition de ce poisson au métabolisme étonnant.
Chanteuges (Haute-Loire), reportage
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COGEPOMI, PLAGEPOMI… KÉZAKO ?
Le Conservatoire national du saumon sauvage de Chanteuges est une société coopérative d’intérêt collectif, à laquelle participent notamment des élus locaux, des pêcheurs et des associations. Il est un prestataire du Comité de gestion des poissons migrateurs (Cogepomi) de la Loire. Il s’agit d’une instance de concertation qui traite spécifiquement de la problématique de gestion des poissons migrateurs vivant alternativement en eau douce et en eau de mer (anguille, saumon, alose, lamproie et truite de mer). Ce comité valide le plan de gestion des poissons migrateurs (Plagepomi), qui fixe des objectifs et des règles pour la gestion des migrateurs.
Léché, lâché, lynché. La règle des trois « L » est bien connue parmi ceux qui connaissent gloire et beauté. C’est ce qui arrive à Emmanuel Macron. Hier, le beau monde des médias le léchait avec ravissement, et voilà qu’aujourd’hui le peuple demande sa tête au bout d’une pique. Le petit prodige est devenu le grand exécré.
Rien d’étonnant, les riches l’ont embauché pour ça, il est leur fondé de pouvoir, il est là pour capter toute l’attention et toutes les colères, il est leur paratonnerre, il est leur leurre, en somme. Tandis que la foule hurle « Macron, démission », ceux du CAC 40 sont à la plage. Un excellent placement, ce Macron. De la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune à la « flat tax » sur les revenus des capitaux, de la baisse de l’impôt sur les sociétés à la loi Travail qui facilite les licenciements, il n’a pas volé son titre de président des riches.
Mais pourquoi lui ? Comment est-il arrivé là ? À quoi ressemblent les crabes du panier néolibéral d’où est sorti ce premier de la classe ? Une caste, un clan, un gang ? Le cercle du pouvoir, opaque par nature, suscite toujours fantasmes et complotisme aigu. Il est très rare qu’une personne du sérail brise l’omerta.
Juan Branco vient de ce monde-là. Avocat, philosophe, chercheur, diplômé des hautes écoles qui fabriquent les élites de la haute fonction publique, à 30 ans il connaît ce monde de l’intérieur. Sur son blog, il publie « CRÉPUSCULE »,
http://branco.blog.lemonde.fr/files/2018/12/Macron-et-son-Crepuscule.pdf
une enquête sur les ressorts intimes du pouvoir macroniste et ses liens de corruption, de népotisme et d’endogamie, « un scandale démocratique majeur : la captation du pouvoir par une petite minorité, qui s’est ensuite assurée d’en redistribuer l’usufruit auprès des siens, en un détournement qui explique l’explosion de violence à laquelle nous avons assisté. [1] »
Un entretien de Daniel Mermet avec Juan Branco, avocat, auteur de Crépuscule (2018).
Transcription :
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volonté de prédation de l'état et des services publics ... perte de souveraineté qui explique ... l'état a de moins en moins de pouvior, on a trop donné sans retour ... impuissance publique, pillage ...
15 000 morts attribués au chômage, violence qui n'est pas ressentie par le pouvoir ! qu'ils sentent dans leur chair cette violence. Peur physique ressentie par Macron au Puy.
1:25:53
[Les Amis d'Orwell] GAFAM : contre-attaque contre les prédateurs de données - il y a 1 semaine - 66 vues
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Entretien entre François Ruffin, Laurent Mauduit, Monique Pinçon-Charlot et Denis Robert (Les prédateurs) : la caste, comment on s'en débarrasse ?, comment on la remplace ?
Deuxième épisode de notre série Fakir TV !
Réalisation image : Valentin Curtet
Réalisation son : Vincent Rochette
Image : Fantin Curtent et Kévin Soirat
Merci à Samir et à Côte d'Azur pour son accueil.
Catégorie Actualités et politique
416 commentaires
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Théophile Kouamouo a reçu le journaliste d'investigation Denis Robert. Dans son dernier livre « Les Prédateurs : des milliardaires contre les États », il traque les profits de deux milliardaires discrets passés maîtres dans l’art de piller les États, dont la France : le Canadian Pierre Desmarais et le Belge Albert Frère.
Ils sont notamment impliqués dans le rachat de GDF Suez, dans le scandale de la vente de Quick à caisse des dépôts et des consignations, dans le scandale UraMin, et le scandale Petrobas au Brésil.
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Actualités et politique
44 commentaires
Tehdjadiboula il y a 16 heures
Voilà un vrai journaliste d'investigation, c'est autre chose que les grosses merdes comme Truchot, Apathie ou Cohen !
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Le Libertin
il y a 18 heures
Merci à vous le Media et à Mr Denis Robert !
ndlr :
- /gaz de france enquête ++ mais /prix du gaz ne pas oublier que PLPDLA nécessite d'augmenter les prix au maximum pour qu'on laisse le gaz fossile dans le sol, comme toutes les autres énergies fossiles charbon, pétrole.
- explicitation documentée / journalisme d'investigation ?
ACT
09h11
Illustration pour "Interception"
Interception
L'ours, mouton noir des Pyrénées
Par Philippe Bardonnaud, Vanessa Descouraux, Géraldine Hallot
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