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Le 1er décembre 2022, Jean-Luc Mélenchon était en déplacement pour soutenir les lycées professionnels mobilisés à Paris. Il était accompagné de plusieurs députés du groupe parlementaire LFI-NUPES.
Il s’est tout d’abord rendu devant un lycée menacé de fermeture dans le 20ème arrondissement. Il a rencontré élèves, parents et professeurs qui se battent pour défendre leur lycée.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite échangé avec des professeurs de plusieurs établissements parisiens. En effet, 7 lycées pros parisiens sont menacés de fermeture pour l’année 2023. Les professeurs se mobilisent également contre la réforme des lycées pro qui vise à baisser le temps de formation pour augmenter le temps de stage.
Jean-Luc Mélenchon a commencé par expliquer que Macron et son gouvernement n’avaient aucune connaissance de l’enseignement professionnel puisqu’ils voient tout à travers le prisme de la finance. Ils s’attaquent volontairement au système d’enseignement professionnel car ils ne pensent pas à la formation de l’élève mais juste à un appendice derrière une machine. Ils souhaitent créer de la main d'œuvre sous-payée et sous qualifiée d’un côté comme les travailleurs des plateformes et de l’autre côté un salariat surqualifié qui acceptera des postes de moindre qualification. Cela aura comme résultats qu’il y aura des salariés surdiplômés en train de faire des postes de travail diplômés et des travailleurs qui n'ont aucune espèce de qualification ou de rêve.
Jean-Luc Mélenchon a souligné qu’au contraire, nous avions besoin de l’enseignement professionnel et de donner un haut niveau de qualification aux jeunes afin de faire fonctionner le pays. La France possédait autrefois un bon niveau de qualification qui lui permettait d’être à la pointe dans de nombreux domaines, notamment dans l’industrie. Il a rappelé que la planification écologique ne pourrait justement pas se faire sans un très haut niveau de formation professionnelle.
Il a également souligné à quel point l’éducation augmentait le niveau de qualification individuel : moins vous mettez de sciences et de culture dans les lycées professionnels, moins vous avez des ouvriers qualifiés à même de s'adapter à de nouvelles machines. Il est donc indispensable de conserver un temps de formation important dans l’enseignement professionnel. Il a exprimé à nouveau à cette occasion son opposition à la précédente réforme qui a réduit à 3 ans la durée du bac professionnel.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon et les députés LFI-NUPES ont réitéré leur soutien aux revendications des enseignants en leur indiquant qu’ils les soutiendraient dans la rue et à l’Assemblée nationale.
TRIBUNE. Face à une importante réforme, dix-sept députés de la NUPES, des syndicalistes et des enseignants appellent à la mobilisation pour défendre le lycée professionnel lors du mouvement prévu mardi 18 octobre.
Connu / TG 1/10/22 à 13:45
Selon la Charente Libre, « une quarantaine de professeurs du lycée professionnel Jean-Rostand d’Angoulême (composante de la cité scolaire Marguerite-de-Valois) ont exercé "collectivement" leur droit de retrait reconductible »
Après la petite commune de Mérignac qui ne peut plus accueillir les enfants pour la garderie, faute de moyens pour garantir la sécurité sanitaire des enfants (CL du 03/11 https://www.charentelibre.fr/2020/11/03/merignac-la-garderie-fermee-les-parents-ralent,3668210.php), c'est donc dans les lycées que le protocole destiné aux établissements scolaires s'avère à la fois inapplicable, catastrophique et imprévoyant. Voilà bien la gabegie gouvernementale qui continue, préférant l'économie à tout prix à la sécurité des élèves !