... 16662 CERIB Réchauffement climatique : captage du dioxyde de carbone par les ouvrages en béton - Étude expérimentale et simulation numérique Épernon (28)
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Une cinquantaine d'exposants étaient présents hier aux Journées Hydrog-ne dans les territoires à Toulouse./ Photo DDM
«Carburant de la mobilité du futur», selon la présidente de la région Occitanie Carole Delga, l'hydrogène est à l'honneur à Toulouse depuis hier. Dans le hall du Centre de congrès Pierre -Baudis, où se tient jusqu'à ce soir la sixième édition des «Journées Hydrogènes dans les territoires», les 350 participants se pressent autour des stands.
À l'image de sa présidente arrivée en voiture à hydrogène, de nombreuses initiatives, aussi bien académiques qu'industrielles, tournées vers cette filière ont fleuri dans la région. C'est d'ailleurs la deuxième fois que ces journées sont organisées en Occitanie. La toute première édition avait eu lieu à Albi en 2013.
Recherche en pointe
«Cela s'inscrit dans notre volonté de devenir première région à énergie positive d'ici 2050», affirme l'ancienne ministre qui insiste sur «la stratégie globale» de la collectivité. Pour cela, elle a mis en place la stratégie Repos, dont l'objectif de produire 4 000 GWh d'hydrogène vert à l'horizon 2050.
Les transports sont particulièrement concernés, non seulement par le biais de géants industriels comme Airbus et Safran Power Units dans l'aéronautique, d'Alstom dans le ferroviaire ou encore d'Ariane Group dans le spatial, mais aussi grâce à de nombreuses PME à l'instar de Safra à Albi qui conçoit des bus à hydrogène ou de Braley et de sa station d'hydrogène. Quant à l'entreprise Bulane à Montpellier, elle a mis au point une flamme «propre» à hydrogène.
Du côté de la recherche, la région n'est pas non plus en reste. Le laboratoire Laplace a ainsi mis en place une plateforme nommée Pacaero afin de tester le vieillissement des piles à combustible et des électrolyseurs.
À l'Ecole des Mines d'Albi des chercheurs travaillent sur la production d'hydrogène par gazéification, tandis qu'au Laboratoire d'Ingéniérie des Systèmes Biologiques et des Procédés (LISBP), les scientifiques ont préféré se concentrer sur sa production par voie biologique.
«Une année charnière»
Dans la région, les départements de «l'Ariège et (du) Gard sont particulièrement dynamiques» estime Philippe Boucly, président de l'Association Française pour l'Hydrogène et les Piles à Combustible (AFHYPAC) qui organise ces Journées.
«C'est une année charnière pour la filière», annonce Carole Delga, rappelant le plan Hydrogène français lancé par Nicolas Hulot le 1er juin. Celui-ci vise à produire 10 % d'hydrogène «vert» d'ici 2023, puis entre 20 % et 40 % en 2028 et à déployer 5 000 véhicules dans cinq et 50 000 dans dix ans. Aujourd'hui, ils dépassent à peine la barre des 250.
Caroline Peyronel
Clés : Toulouse Énergie
Réactions des lecteurs
Lecteur impliqué
4048 commentaires
Provinciale, il y a 1 jour
L'hydrogène:énergie du futur....le projet est bloqué dans des cartons depuis les années 60 ! L'ingénieur qui a déposé le brevet doit être bien âgé ou disparu.Quel affront!
Lecteur impliqué
6557 commentaires
Ubu2, il y a 1 jour
Le bon commercial est celui qui rentre par la fenêtre lorsqu'on lui ferme la porte.
Le lobby du nucléaire n'arrive pas à nous placer les véhicules électriques malgré les dépenses publiques pour les bornes de recharge, pas de problème !
Alors, il nous place le moteur à hydrogène.
L'électricité est à la fois sale et propre. Propre du côté de l'utilisation mais sale du côté de la fabrication. Que ce soit avec des centrales à charbon, du nucléaire et ses déchets, et pas mieux par la construction des éoliennes.
vaste collectif de personnes provenant de mouvements anti-nucléaires et contre l’exploitation du charbon, le camp climatique de Rhénanie et Lausitz et la campagne anti charbon de la forêt de Hambach, en Allemagne. Nous sommes des groupes populaires d’action pour le climat, de grandes organisations environnementales, des groupes politiques de gauche ainsi que de nombreux autres collectifs, groupes et réseaux.
Nous partageons tous la conviction que pour stopper le changement climatique, nous devons nous-même prendre des mesures en utilisant la désobéissance civile comme puissant signal pour une réelle action afin de faire passer le climat avant le profit.
Comment entrer en contact avec nous :
Information générale : info@ende-gelaende.org (pgp)
Groupe Local Paris: endegelaende-paris@riseup.net
Quand une mine de charbon géante engloutit un village en Allemagne, quand des Amérindiens sont chassés de leurs terres par un oléoduc, quand les compagnies pétrolières s’attaquent à l’Arctique, quand des millions de tonnes de CO2 supplémentaires s’apprêtent à être répandues dans l’atmosphère, c’est un peu, et bien malgré nous, grâce à notre argent. Voici douze projets méga-polluants dans lesquels l’Etat investit une partie de notre épargne et de nos cotisations retraites. Pour que la finance soit au service de « l’action climat », comme le souhaite Emmanuel Macron, il y a encore du travail !
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une première décision raisonnable serait de ne plus financer de nouveaux projets pour extraire du charbon, du pétrole et du gaz, ces sources fossiles qui sont de loin les premières sources de gaz à effet de serre. Une analyse effectuée par l’Observatoire des multinationales et l’ONG 350 France (lire notre article présentant cette étude) montre qu’en réalité, l’argent des Français continue aujourd’hui de financer des nouveaux projets d’énergies fossiles partout dans le monde. Ces projets sont incompatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris, car ils contribuent à ouvrir de nouveaux territoires à l’industrie pétrolière et gazière, comme l’Arctique ou les gisements pétroliers au large du Brésil.
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