811 k abonnés - 6k+ - 145 805 vues - 652 commentaires #Retraites #Macron #République
Travailleuses, travailleurs, camarades, c’est cuit. On s’est bien battus, mais la réforme des retraites est passée. On nous avait promis la ruse et la fureur.
Mais il faut avouer que les macronistes ont étés plus rusés, voire carrément plus cyniques.
Ils ont utilisé tous les outils, jusqu’aux plus coûteux démocratiquement. Ils ont méthodiquement démoli les derniers contrepouvoirs à leur domination politique. Même avec une majorité relative au Parlement, ils parviennent à guider la politique française vers la direction souhaitée par leur capitaine en chef.
49.3 pour le budget, 47.1, 44.3 et pour la réforme elle-même, remplacements en Commission sociale et article 40 en séance pour la proposition LIOT ! Ce n’est plus de la rationalisation de l’activité parlementaire, c’est carrément une destitution.
Et on voit bien qu’au fond, le problème des retraites est double et c’est ce qui explique que la mobilisation ait été si intense et si longue : d’un côté cette réforme cristallise tout ce que les plus modestes et les plus à la peine ne supportent plus d’entendre.
Et de l'autre côté, les Français sont franchement opposés au style macronien : vertical, abusif et violent.
Ce profond rejet des français s’est manifesté par de lourdes pertes pour les macronistes. D'ordinaire, un président élu bénéficie d’un très fort effet d'entraînement pour les législatives où son parti rafle une large majorité à l’assemblée.
Mais l’an dernier, il semble que le désamour des français pour Macron ait été si fort qu’il a contrecarré cet effet d'entraînement. En effet, la NUPES est arrivée en tête du premier tour des législatives, une première sous la Vème République pour des législatives aussi proches d’une présidentielle !
Et il a bien fallu à notre bon Roi manœuvrer autour de cet obstacle…
Il a alors inventé tout un ensemble, de “nouvelles méthodes”, “compromis” et autres tisanes lénifiantes à chaque fois plus rocambolesque les unes que les autres,
Comme on le redoutait, le système macroniste a tenu à sa réforme comme à sa vie et a fini par imposer ses choix au prix d’une profonde fracture dans le corps social français.
Le mécontentement qui parcourt le pays risque alors très certainement de muter de strate, de passer d’un désaccord politique, ou de style de gouvernement, à une défiance ouverte et subversive de nos institutions.
Alors pour éviter de se noyer de désespoir, que faire ?
Nous avons vu la fois dernière que les problèmes démocratiques français se situaient essentiellement dans la prépondérance présidentielle. Plusieurs options s’ouvrent alors : revenir à la Vème telle qu’elle était en 1958, ou tout bazarder et essayer une nouvelle République. Chacune de ces options a ses dangers, ses avantages et ses contraintes.
Dans cet épisode, on va se focaliser sur la première option et se demander si au fond, il ne suffirait pas de revenir à nos institutions initiales, celles qu’on avait avant que de Gaulle ne fasse son référendum de 1962, avant que tout parte à vau-l’eau.
Journaliste : Camille Chastrusse, Victor-Ulysse Sultra
Montage : Camille Chastrusse
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Sophie Romillat
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
Connu / TG le 05/07/23 à 16:29
Clés : Critique des médias ; Gouvernement
Bon, s’il y a 10 jours vous croyiez encore au renouveau du quinquennat et au contre pouvoir médiatique, j'imagine que vos certitudes sont à présent dissipées. Vous avez vu les médias se transformer en véritable service de propagande :
un "incroyable renouvellement et un casting de personnes hors normes"
"une équipe avec des gens étonnants, proches du terrain, qui connaissent la vie économique du pays".
Et depuis le remaniement, c'est comme ça sur toutes les chaînes d'information en continue, mais aussi dans la plupart des médias mainstream; toujours le même refrain qui loue ce remaniement et reprend sans nuance les éléments de langage du gouvernement.
Pourtant, il y a de nombreuses autres choses à dire sur ce gouvernement.
Depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux, une avalanche de révélations, de précisions ennuyeuses et de rappels des positions des nouveaux ministres s'abat sur la version mielleuse des Ruth Elkrief et autres communicants du gouvernement, montrant à quel point nos médias, pour la majorité d'entre eux, ne constituent plus un contre pouvoir, mais un tapis rouge (une serpillère) sur laquelle le pouvoir peut s'essuyer les pieds avec la réalité et le contradictoire.
Ce gouvernement qui semble être la dernière tentative désespérée du chef de l'État pour ne pas perdre totalement la main, est déjà extrêmement bancal, n'inspire pas du tout la confiance, et laisse présager le pire.
Bref, des éléments et des faits que vous n'entendrez JAMAIS sur BFMTV etc.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1281860780586143745
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Le Média @LeMediaTV REMANIEMENT : CE QUE VOUS N'ENTENDREZ JAMAIS SUR BFMTV, CNEWS & CIE
"Un ministre de l'intérieur accusé 2 fois de viol, un ministre du budget qui pourrait être le prochain Jérome Cahuzac... Petit best of des casseroles que se traîne ce nouveau gouvernement." #Remaniement
REMANIEMENT : CE QUE VOUS N'ENTENDREZ JAMAIS SUR BFMTV, CNEWS & CIE Petit best of des casseroles que se trainent ce nouveau gouvernement.
10:00 AM · 11 juil. 2020·
Clés : Discriminations ; Répression ; Santé
Camille et ses invités du jour la politologue Virginie Martin, Yvan Le Bolloch, ainsi que l'avocate Caroline Mecary et Bruno Gaccio sont de retour pour un sixième épisode des Masques et la tune ! Pour cette nouvelle émission : "Macron : Le mythomane" nous allons revenir sur le discours de dimanche dernier du Président de la République, ainsi que sur la journée de mobilisation des soignants qui avait lieu hier.
Vide : C'est le mot qui est le plus ressorti pour décrire le discours du Président de la République dimanche dernier. Emmanuel Macron s'est adressé aux français et a déroulé une séquence d'auto satisfaction assez sidérante, avec une bonne dose de mensonge éhonté. Macron aurait pris toujours les bonnes décisions, toujours dans l'intérêt général. Après avoir débité un certain nombre de banalités incantatoires opposées en tout à ses actions passées et actuelles, et avoir passé un peu de pommade aux soignants, deux choses restaient à noter : l'usage du mot "séparatistes" et l'affirmation d'un changement profond qui l'aurait saisi. Bref, nos chroniqueurs diront ce qu'ils en pensent.
Et puis on parlera ensuite de la journée de mobilisation des soignants de ce mardi 16 juin 2020, 2 jours après avoir encore loué leur courage, Emmanuel Macron leur envoyait les CRS et la BRAV, et par des lacrymo, des coups tonfa, de grenades et tirés par les cheveux que les "héros" proclamés par Macron ont été reçu. Puisqu'ils ne veulent pas de médailles, ils auront comme les autres : la terreur policière.
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Confinement et actualité foisonnante obligent, nous tentons un nouveau format en direct autour de Camille Chastrusse et de ses invités : le journaliste du Média Denis Robert, la politologue Virginie Martin, Bruno Gaccio et Yvan Le Bolloch, deux amis du Média. Baptisé « Les masques et la thune », cet échange vidéo traitera -entre autres- des annonces d'Edouard Philippe, de l'explosion de la violence policère, et de la société de surveillance qui nous explose au visage dans le cadre du Covid-19.
Pendant un peu moins d'une heure, nos invités discuteront de ce qui les a marqués dans la semaine écoulée en essayant de se marrer un peu, d’être graves et légers, drôles et sincères et surtout libres. Ce qui devient une grosse ambition dans cette séquence de vie morose où, surveillés par des drones et des policiers en armes, interdits de sortie, de bars et de cinéma, on compte nos morts tous les soirs, grâce aux préposés de la République en marche.
Sur les autres chaines, de faux experts répètent, jour après jour, une messe cathodique angoissante. Nous tenterons de dire la nôtre mais plutôt autour d’un verre dans le bistrot à côté de l’Église. Sans trop nous prendre au sérieux. Dans un pays où depuis trois mois, le gouvernement allonge les thunes pour acheter, sans mollir, des drones et des LBD, mais nous baratine en promettant des tests, du gel et surtout des masques qui ne viennent pas, c’est le moins qu’on puisse faire…
.#Coronavirus #Travail #Direct
Catégorie Actualités et politique 439 commentaires