Dix-huit salariés de Monoprix en lutte, tous élus syndicaux, ont été assignés au tribunal par leur direction. Selon cette dernière, ils aurait « nuit » à l’image de l’enseigne et occasionné des pertes de chiffre d’affaires. Depuis quelques mois les 18 salariés et élus syndicaux de Monoprix organisent ce qu’ils appellent les « Samedis de la révolte ». Ces actions consisteraient à tracter auprès des clients devant l’entrée des magasins Monoprix, et à faire des prises de parole pour sensibiliser la clientèle aux conditions de travail extrêmement précaires auxquelles les salariés sont soumis.
Les dix-huit salariés de Monoprix réclament en outre de meilleurs conditions de travail, un meilleur salaire et le versement intégral de la prime COVID que l’enseigne leur avait promise. En effet, pour compenser les risques sanitaires pris pendant le premier confinement, la direction de Monoprix avait promis une prime de 1 000€.
Jeudi 3 décembre, le tribunal judiciaire de Paris a rendu sa décision, et a condamné les dix-huit salariés de Monoprix à payer une indemnité de 3 000€, et leur ordonne de ne plus tenter de pénétrer collectivement dans un magasin Monoprix, dans le cadre de protestations syndicales.
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