Informatique ou libertés ? [Version 2019] – Lunar
Publié Il y a 1 an • 115 vues - Durée 1h 53min 34s - Aucun commentaire
Informatique ou libertés ?
Par lunar
Travailler, s’informer, jouer, vivre ses amitiés, se soigner, consommer ou se révolter... Quel contrôle avons-nous sur ces ordinateurs devenus omniprésents ? À qui facilitent-ils vraiment la vie ?
L'apparente complexité technique cache des enjeux politiques. Lunar partage dans sa conférence vingt ans d’expérience technique et militante pour nous aider à y voir clair et à nous organiser.
🎬 Enregistré le 1er juin 2019 à Dolus d'Oléron à l'occasion de la rencontre des médias participatifs.
VisibilitéPublique - Publié originellement 01/06/2019
Catégorie Science & Technologie
LicenceAttribution - Partage dans les mêmes conditions
LangueFrançais
Étiquettes : capitalisme de surveillance ; conférence gesticulée ; informatique ; numérique ; ordinateurs
Connue / https://mastodon.top/@arn_fai@toot.aquilenet.fr/113447829932713085
Tr.: ...
Foxcon 2010, scandale dans une de leurs usines à Chenzen, 350 000 employés dans 3,5 km2 ... vie insupportable ... 14 suicides ... ses clients : Apple, Blackberry, Google, wiwi, Motorola, Nokia, Sony, tous les fabricants de mobiles ... se sont plaint ... augmenté les salaires en même temps que la cadence de travail ... livre "la machine et son seigneur ?" ... 1,3 millions de personnes dans tout Foxcon ... en 2016, 200 actions par mois ... en chine, on n'accède pas wikipédia, etc ... ya du courage, ils font des trucs ... projet TOR utile pour s'organiser ... navigateur web qui utilise du chiffrement ... rendre difficile le repérage de l'origine et de la destination des messages ... redonne de la capacité d'agir ... chiffrement ... TOR permet d'avoir un internet tel qu'on se l'imagine ... ils peuvent lire les sms. Si je ne veux pas, je prends Signal. Ces outils nous trompent ... Conversations éphémères enregistrées, donc permanentes ... Si la boite coule, mes données sont perdues ... regarder une vidéo, elle nous regarde aussi et elle prend des notes ... on les paye avec l'histoire de nos vies ... on se débarrasse de Monsento en les faisant chier de toutes les façons possibles ... Facebook, c'est 2,4 milliard de personnes
Comment on fait ? Mon monde idéal.
production locale d'outils numériques : 1 paysan du numérique ... FAI comme aquilenet ... 2 - des AMAP du numérique ex l'AMIPO à Dijon un des CHATONS ...
3 - FINANCER des logiciels émancipateurs ex. Ivan Illich dégooglisont internet de framasoft ... 4 - S'organiser politiquement ex La Quadrature du Net ... ex la CAF des mouvements syndicaux et d'usagers pour se défendre 5 - Imaginer : on va où ? Livre "Bâtir aussi" aux Ateliers de l'antémonde. ... Reprendre le contrôle.
... Sur chaque système basé sur Linux, nous pouvons installer l'application en utilisant l'une des deux principales méthodes d'installation multidistribution : snap et flatpak. De plus, si nous utilisons une version récente de Debian ou une distribution basée sur Debian, nous pouvons choisir d'installer Signal en tant que package natif à partir du référentiel officiel.
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télécharger et d'importer la clé GPG utilisée pour signer les packages contenus dans le référentiel Signal. La clé doit être « chère » avant d'être enregistrée sur notre système, dans le répertoire /usr/share/keyrings. Nous pouvons utiliser la commande gpg --dearmor
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Une fois la clé du référentiel en place, nous pouvons ajouter le référentiel Signal à nos sources logicielles de distribution :
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À ce stade, nous pouvons synchroniser notre système avec le nouveau référentiel et installer Signal
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Installer Signal en tant que package instantané
Les packages Snap sont l'une des deux principales méthodes de distribution croisée de logiciels sous Linux. Les Snaps ont été initialement développés par Canonical, la société derrière Ubuntu. Un package Snap contient une application ainsi que ses dépendances d'exécution. Sur les versions récentes d'Ubuntu (>= 16.04) snapd
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Installer Signal en tant que flatpak
Les Flatpaks représentent une autre méthode de distribution croisée pour installer des applications sur Linux. Certaines personnes (comme moi) les préfèrent aux packages Snap, car, entre autres choses, ils peuvent être installés au niveau de l'utilisateur, sans utiliser d'élévation de privilèges. Afin d'installer Signal en tant que flatpak, nous devons d'abord nous assurer que l'application flatpak est installée sur notre système.
Pour l'installer sur les distributions Debian et basées sur Debian, nous pouvons exécuter
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Pour l'installer de Fedora ou Red Hat Enterprise Linux (et ses clones) :
$ sudo dnf install flatpak
La prochaine chose que nous devons faire est d'ajouter la télécommande Flathub comme source logicielle
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L'option --user dans la commande ci-dessus est utilisée pour effectuer l'opération dans le contexte de niveau utilisateur. Si vous souhaitez ajouter la télécommande Flathub au niveau du système, supprimez-la simplement et exécutez la commande avec des privilèges élevés en la préfixant avec sudo. La même chose est valable pour la commande utilisée pour installer le flatpak Signal :
$ flatpak --user install flathub signal
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Conclusions
Dans ce didacticiel, nous avons appris comment installer l'application de bureau Signal sur certaines des principales distributions Linux. Nous avons vu comment ajouter le référentiel officiel Signal sur les distributions Debian et basées sur Debian et effectuer l'installation à l'aide de packages natifs, mais aussi comment installer Signal en tant que package snap ou flathub.
Open Source : L’Union des entreprises du logiciel libre et du numérique ouvert déplore l’ouverture d’un nouveau marché public par l’éducation nationale, qui vise à fournir des licences et services Microsoft aux employés du ministère. La conséquence d’une politique initiée depuis longtemps par les gouvernements successifs.
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Sujet: Open source Microsoft Business Logiciels
Connu / mel du Sat, 10 Dec 2022 09:03:05 +0100
Un nouveau logiciel de conversation basé sur l’intelligence artificielle bluffe les experts par ses performances, un signe des avancées de cette technologie qui va bouleverser nos vies, et même la géopolitique. Un sujet encore insuffisamment présent dans le débat public.
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répond au doux nom de « ChatGPT3 ». Plus d’un million de personnes à travers le monde l’ont déjà testé, et sont bluffées.
Ce logiciel développé par une entreprise californienne, OpenAI, est capable de rédiger en quelques secondes des textes dans plusieurs langues, sur tous les sujets, des plus sérieux aux plus farfelus, les premiers testeurs ne s’en sont pas privés. Ce logiciel de conversation s’adapte au contexte, est capable de répondre à toutes les demandes, y compris à la question : « quel est le sens de la vie ».
Un ami a soumis à ChatGPT3 le sujet d’une de mes chroniques de la semaine dernière, et le résultat est déconcertant : il y a de l’information, ce qui ressemble à du raisonnement, et même une prudence d’analyse plus grande que la mienne. Il n’y manque qu’un point de vue, ce qui me laisse heureusement un léger avantage qualitatif s’agissant d’un éditorial.
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enjeu politique, et même géopolitique Elon Musk, le patron de Tesla et de Twitter, qui fut l’un des premiers à soutenir financièrement la société OpenAI qui produit le ChatGPT3. Il n’est plus impliqué aujourd’hui, et OpenAI a un statut particulier d’entreprise « à but lucratif plafonné », dont le but est de développer une intelligence artificielle bénéfique à l’humanité.
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il est temps que l’intelligence artificielle devienne un sujet de débat public, un sujet politique, avant qu’il ne s’impose à nous d’une manière ou d’une autre.
Intervenants : Amaelle Guiton - Bernard Ourghanlian - Pierre-Yves Gosset - Hervé Gardette
Lieu : émission Du grain à moudre - France Culture
Date : juin 2018
Durée : 39 min 40
Écouter l'émission ; Écouter le podcast
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration : Participation by opensource.com, licence Creative Commons by SA
NB : transcription réalisée par nos soins.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.
Description
Microsoft vient de racheter la plateforme de création collaborative de logiciels Github. Est-ce vraiment une bonne nouvelle pour le logiciel libre ? Et quelles conséquences pour les utilisateurs ? La philosophie du libre a-t-elle gagné ou s’est-elle fait manger ?
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GitHub c’est une plateforme à laquelle participent des millions de développeurs ; sa particularité : elle appartient au monde du logiciel libre, c’est-à-dire qu’elle est collaborative ; chaque projet qui y est développé peut être étudié, modifié, copié en toute liberté. Plus qu’un outil technique, une véritable philosophie.
Or, il se trouve que GitHub va être racheté et pas par n’importe qui, par Microsoft ; le géant mondial de l’informatique l’a annoncé la semaine dernière ; la vente n’est pas encore finalisée, mais le prix est connu : 7 milliards et demi de dollars.
Dans le monde du logiciel libre cette annonce suscite l’inquiétude car s’il est une entreprise qui symbolise la démarche inverse, à savoir des logiciels fermés, propriétaires, c’est bien Microsoft ; sa suite Windows en est l’exemple le plus emblématique.
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L’open source, qui est un mouvement on va dire dissident, d’une certaine manière, insistait beaucoup plus sur les aspects techniques et de développement. Là, pour le coup, c’était quelqu’un qui s’appelle Eric Raymond qui, dans les années 90, a théorisé ça en disant que c’était la méthode de développement la plus efficace d’avoir le code ouvert et que, justement, il puisse être en permanence amélioré par une communauté. En fait c’est vraiment une différence d’approche, une vision politique versus une vision plus technique de développement.
Hervé Gardette : Chez Framasoft, Pierre-Yves Gosset, vous êtes plutôt du côté de l'approche politique, philosophique, ou plutôt du côté de l’approche technique ?
Pierre-Yves Gosset : Clairement du côté de l’approche politique. Nous on définit le logiciel libre – quand on parle de logiciel libre d’ailleurs ce n’est pas tant le logiciel qui est libre ; nous on dit que c’est l’utilisateur, l’utilisatrice qui est libre – quand on parle de logiciel libre pour nous c’est l’équation, en fait, le logiciel libre c’est l’open source plus des valeurs. Ça ne veut pas dire pour autant que les gens qui font de l’open source n’ont pas de valeurs, mais clairement, ce qu’on souhaite mettre en avant, ce sont non seulement les qualités techniques dont parlait Amaelle, mais aussi le côté mouvement social qu’il peut y avoir derrière et, finalement, de pourquoi est-ce qu’on veut essayer d’émanciper les utilisateurs et les utilisatrices en leur donnant la maîtrise des logiciels, quand bien même ces logiciels auraient été développés en open source donc avec le fait que le code, la recette de cuisine du logiciel soit accessible à tous et à toutes ; ce qui nous nous intéresse c’est ce que les gens peuvent en faire. On ne veut pas globalement leur fournir quelque chose de tout cuit ; on veut aussi leur apprendre à s’en servir, mais aussi leur apprendre, potentiellement, à ce qu’ils puissent contribuer à ce logiciel.
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Connue /
https://twitter.com/morandim77/status/1041616814969634816
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@pyg@framapiaf.org a retweeté
Marie-Odile Morandi @morandim77 14 hil y a 14 heures
Transcription par @aprilorg de l'émission @Grain_a_moudre intitulée «Que reste-t-il du #logiciel libre ? »
Interviennent @pyg de @framasoft @amaelle_g de @libe @LibeMonde @Ourghanlian de @microsoftfrance @hervegardette 1 réponse 13 Retweets 10 j'aime
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