Publié : 4 juillet 2024 à 6 h 30 min
Auteur : entreleslignesentrelesmots
Catégories : Extrême droite
Un outil au service de l’antifascismeIntrouvable en librairie depuis une quinzaine d’années, le recueil d’articles de Maurice, intitulé En gros et en détail, Le Pen au quotidien 1987-1997, était paru initialement aux éditionsParis-Méditerranée en 1998. Nous le mettons de nouveau à disposition, dans un format numérique, téléchargeable gratuitement, dans le cadre de la Collection Maurice Rajsfus […]
14,1 k abonnés - 9 078 vues 14 févr. 2022 #ChansonFrançaise #LostSong #JaneBirkin
Chanson sortie dans Lost Song (1987), un album de chansons écrites par Serge Gainsbourg, interprétées par Jane Birkin. La même année 1987, Jane Birkin chante pour la première fois en récital au Bataclan. Clip vidéo avec paroles en sous-titres.
Si j'hésite si souvent entre le moi et le je
Si je balance entre l'émoi et le jeu
C'est que mon propre équilibre mental en est l'enjeu
J'ignore tout des règles de ce...
Jeu cruel et tendre à la fois entre le moi et le je
On se perd de vue tout est remis en jeu
Dans la froideur de la nuit je me demande où suis-je
Tu me prends je me laisse prendre au
Jeu de l'amour du hasard éprise de vertiges
Ayant conscience que c'est un jeu dange...reux
Tu abuses du je alors je cache mon jeu
Sans pour autant gagner sur toi moi
Si j'hésite si souvent entre le moi et le je
Si je balance entre l'émoi et le jeu
C'est que mon propre équilibre mental en est l'enjeu
J'ignore tout des règles de ce jeu
Jeu de l'amour du hasard épris de vertiges
Ayant conscience que c'est un jeu dange...reux
Tu abuses du je alors je cache mon jeu
Sans pour autant gagner sur toi moi je
Le 18 juillet 2021, Jean-Luc Mélenchon était présent au mémorial Thomas Sankara, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Accompagné des députés insoumis Mathilde Panot et Bastien Lachaud, il est venu rendre hommage à l’ancien Président burkinabé, de 1983 jusqu’à son assassinat en 1987.
À cette occasion, il a prononcé une allocution au cours de laquelle il a mis l’accent sur les réalisations de la première révolution burkinabé. Il a notamment cité les domaines pour lesquels les discours et les actes de Thomas Sankara doivent nous inspirer des leçons pour l’avenir. C’est ainsi qu’il a rappelé son action en matière d’égalité entre les femmes et les hommes et de lutte contre le patriarcat. Jean-Luc Mélenchon a déclaré qu’à ses yeux, Thomas Sankara était un précurseur de l’écologie politique.
Concernant les questions agricoles, il a fait sien l’objectif de souveraineté alimentaire, atteint à l’époque en 4 années par le Burkina Faso, et que la France d’aujourd’hui n’a plus. Il s’est aussi déclaré en accord avec la vision de Thomas Sankara concernant la francophonie. De manière générale, Thomas Sankara est pour lui une figure de l’insoumission.
Le Président du groupe La France insoumise a également parlé de sa rencontre avec le Balai Citoyen, une organisation burkinabé qui a joué un rôle clé dans la révolution de 2014. Il a dit être venu dans ce pays avant tout pour « apprendre et pas pour donner des leçons ».
"La fin de la gauche n'est pas inéluctable" - Entretien avec François Morin - •11 févr. 2021 / Denis Robert
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Cet été j'ai réalisé plusieurs entretiens qui n'ont jamais été diffusés dont celui-ci avec l'économiste François Morin. C'est long comme souvent quand je suis passionné parce que je découvre. C'est aussi pas mal inquiétant. J'ai hâte de m'y remettre.
En revenant sur son parcours d’économiste et ses débuts dans le premier gouvernement de François Mitterrand comme conseiller très spécial, François Morin détricote l’histoire de l’échec de la gauche et revient sur un danger qui guette et risque de tout emporter, une crise bancaire systémique…
Professeur émérite de sciences économiques à l’université de Toulouse, François Morin a été membre du conseil général de la Banque de France et du Conseil d’analyse économique. Keynésien, spécialiste de l’industrie bancaire, dénonciateur des dangers des banques dites systémiques, il est l’auteur de plusieurs ouvrages remarqués et remarquables dont Un monde sans Wall Street (Seuil 2011), l’Hydre mondiale (Lux 2015), l’Économie politique du XXIe siècle (Lux 2017) et le dernier : « Quand la gauche essayait encore » (Lux 2020). C’est principalement de ce dernier récit dont il est question ici.
En mai 1981, juste après la victoire de François Mitterrand, François Morin publie une opportune tribune dans le Monde titrée « Nationaliser ? » que les leadeurs socialistes et communistes, juste arrivés au pouvoir, vont lire et adorer. Mal préparés sur la question centrale des nationalisations, le texte va leur donner des idées. Le jeune professeur d’économie de 36 ans se retrouve débauché pour devenir conseiller auprès du nouveau gouvernement, chargé de mettre en pratique et en action la question clé du programme commun de la gauche : les nationalisations des banques et des grandes entreprises.
La première partie du livre se lit comme un polar politique. La seconde propose des solutions et met en perspective le témoignage du jeune Morin d’alors. « La période que je vais aborder est exceptionnelle, puisqu’elle correspond au moment où le gouvernement prendrait enfin, de façon définitive, position sur des sujets qui taraudaient la gauche depuis près d’une dizaine d’années. L’affrontement fut rude, intense, néanmoins, il restera très largement ignoré de l’opinion publique… » écrit l’auteur, décrivant en détails la lutte à mort que se sont livrés ceux que Morin appelle les réformistes rassemblés autour de Jacques Delors, Michel Rocard et Jacques Attali le jeune sherpa du Président et les radicaux comme Pierre Mauroy, Jean Pierre Chevènement et l’oublié Jean Le Garrec. On lit Morin avec délectation et effarement et on se rend compte que les affres et fractures de la gauche d’aujourd’hui sont nés dans ces années-là. Morin explique implacablement comment, influencés par le lobby bancaire, en particulier la banque d’affaires Lazard, la (vraie) gauche a perdu la bataille. Et pourquoi quarante ans plus tard, elle ne s’en est toujours pas remise.
Ce n’est pas le seul intérêt de ce formidable et instructif entretien où François Morin dit aussi sa terrible inquiétude face à la crise systémique qui, pandémie aidant, pointe à l’horizon plus tôt que prévu. Un an, deux ans, quelques mois : selon l’universitaire toulousain, il fait peu de doute que les trente banques systémiques – dont quatre françaises- to big to fail, surendettées, ne vont pas pouvoir tenir longtemps en abusant de crédits et de créances douteuses. A côté du chaos qui vient, la crise des subprimes et la chute de Lehman brothers pourrait n’être qu’une aimable plaisanterie.
Notre conseil boursier du jour : vendez tout, achetez de l’or mais surtout des conserves…
Cet entretien a été réalisé le 27 juillet dernier. Désolé du délai de diffusion indépendant de ma volonté. Mais à vrai dire, les vérités de François Morin sont intemporelles…
Clés : #Entretien #Économie #Politique 135 commentaires
Tr.:* ... crises financières en : 1987 - 1997 - 2007-2008 - la prochaine arrive.
... Blackrock est le principal investisseur américain ... épargne-retraite USA fonds de pension ... 30 banques systémiques dont 4 chinoises ... Au dernier moment sur interv de j attali on n'a nationalisé que 30 banques sur 120, avec un arbitrage de 1 milliard. La banque Lazar a échappé à la nationalisation. Nationalisation, démocratisation, décisions citoyennes, Or la loi de démocratisation n'est pas allée loin. /Loi d'expropriation au nom de l'intérêt général est tout à fait possible. Il faut indemniser. On contrôle à 51% des actions. Nationaliser à 100% coûte moins cher car par les actions, les actionnaires font monter le cours des actions. J'ai discuté avec Lionel Jospin. Échec. Si une crise survient, on rachète à bon compte par nationalisation intégrale. Sinon, pour quoi faire ? Toucher à la décision du crédit. Codétermination entre capital et force de travail. Olivier Favreau est aussi au MNR. Montebourg reprend cette idée de codétermination. Ya donc au moins deux parties constituantes. Organisons la co-décision. [cocoricos en fond !!] IMportante pour les banques pour distribuer le crédit surtout en matière de transition écologique.
/Visa boite USA veut la suppr de la monnaie papier. 1 monnaie mondiale, on peut bloquer tous les comptes. Donc garder du liquide. Souveraineté nationale.
Inquiet ? Oui, milite pour faire passer la démocratie économique, croit à la force du mouvement social. On ne peut pas souhaiter une crise, mais si elle advient, on s'y prépare et les instrumentaliser.
Euskal Herriko Laborantza Ganbara (EHLG – chambre d’agriculture basque - en euskara, la langue basque) est une association pour aider les paysans créée en 2005. Endossant le même rôle qu’une chambre d’agriculture départementale sans pour autant être reconnue comme un office public, elle encourage une politique agricole différente de celle des chambres officielles.
Ainhice-Mongelos (Pyrénées-Atlantiques, nord du Pays basque), reportage
... Michel Berhocoirigoin paysan de 68 ans désormais à la retraite a une carrière bien remplie derrière lui qui en fait une personnalité connue du Pays basque. Président d’EHLG à sa création, il a fait partie des fondateurs du syndicat basque ELB (Euskal herriko Laborarien Batasuna — syndicat des paysans basques) en 1982. ELB s’est rattaché à la Confédération paysanne lors de sa constitution en 1987. M. Berhocoirigoin en a été secrétaire général.
...
L’opposition de l’association à l’agriculture productiviste et aux politiques menées par la chambre d’agriculture départementale des Pyrénées-Atlantiques, où la FDSEA a toujours emporté les élections, fait partie de son histoire. Dans ce département bicéphale, divisé entre le Béarn et le Pays basque, ELB se revendique majoritaire dans la partie basque depuis les élections de 2001. Michel Berhocoirigoin en est persuadé : « Deux types d’agriculture se confrontent. Le discours dominant veut qu’il y ait de la place pour toutes les agricultures. Cela est faux : l’une est prédatrice de l’autre. »
... plutôt que de prendre le chemin du productivisme et de l’intensification, comme le préconisait la chambre d’agriculture départementale, ils choisirent de garder les races rustiques de brebis bien adaptées à leurs montagnes mais moins productives que la lacaune. L’appellation Ossau-Iraty émergea alors. « Cela a tracé le sillon du travail que l’on a effectué et élargi ensuite : il faut qu’on organise notre agriculture à partir des potentialités qu’offre notre territoire » ... Ont suivi la création de plusieurs structures, un groupement foncier agricole (GFA) pour le rachat des terres, puis le syndicat d’ELB (Rassemblement des paysans du Pays basque) a vu le jour en 1982, issu d’une scission au sein de la FDSEA, seul syndicat agricole existant alors : « Avant de quitter la FNSEA, on a eu un débat : fallait-il lutter de l’intérieur ? Mais la seule valeur de l’union, c’est quand on a les mêmes intérêts. On ne voulait plus rassembler le renard et la poule dans le même poulailler. » L’un des piliers du syndicat ELB fut aussi le choix de la non-violence dans un contexte politique où ETA (organisation de lutte armée aujourd’hui dissoute) était très active. ...
Connu / https://twitter.com/cmoreldarleux/status/1229658397768929282
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corinne morel darleux @cmoreldarleux · 7h
Un très bel exemple de structure alternative, construite à partir des besoins du territoire et en marge des institutions promues par l'Etat, après avoir tenté de jouer le jeu. Une piste pour sortir des visions de citadelle, en agriculture comme ailleurs.
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