Qui sommes nous ?
La Société de l'électricité, de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication, SEE, créée en 1883, est une association scientifique et technique, sans but lucratif, reconnue d’utilité publique, active en France et dans les pays francophones. Elle réunit près de 2000 membres et 21 partenaires (industriels ou écoles).
La SEE est organisée selon deux axes, un axe thématique par domaines techniques et un axe géographique par grande région.
Historique
En 1883 a été créée la Société Internationale des Électriciens, qui s’est transformée par la suite en Société Française des Électriciens (SFE). En une dizaine d'années, la Société a développé les activités du Laboratoire Central de l'Électricité (devenu depuis Laboratoire Central des Industries Électriques et maintenant filiale à 100 % du Bureau Veritas) et mis sur pied l'Ecole Supérieure d'Électricité. Par décret du 7 décembre 1886, la Société a été reconnue d'utilité publique.
La Société Française des Électroniciens et Radioélectriciens (SFER) a vu le jour, quant à elle, en 1921 sous le nom de "Société des Amis de la TSF".
Le 1er janvier 1972, les deux associations se sont réunies pour former la Société des Électriciens, des Électroniciens et des Radioélectriciens (SEE). En 1985, l'association a pris le nom de Société des Électriciens et des Électroniciens, pour devenir en 2000 ...
Thèmes associés Sciences architecture coronavirus santé
Peste, choléra, tuberculose… les épidémies ont contribué à façonner nos villes. Pendant des siècles, l’un des enjeux majeurs de l’architecture et de la conception des villes a été de permettre la circulation de l’air, jugé coupable de porter avec lui les mauvaises odeurs la peste, le choléra ou la tuberculose.
Le boulevard Saint Germain à Paris lors des travaux haussmanniens en 1887 (gravure) Haussmann a changé la physionomie de Paris, son but était de faire disparaître le choléra. © Getty / Apic
Nous en parlons avec Philippe Rahm, architecte suisse, diplômé de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne en 1993.
Il est l'auteur de Le jardin météorologique et autres constructions climatiques (ed. B2).
Hippocrate disait « si on est malade tout seul, c’est qu’on a mangé quelque chose de mauvais. Mais si on est malades à plusieurs c’est que l’air n’est pas bon. Donc il faut changer l’air, le faire circuler ».
Pour tous les médecins du Moyen-Âge, la corruption de l’atmosphère est la cause première de la peste, comme l’affirme par exemple Aldobrandini à Sienne ou Ibn Khatimah à Grenade.
En 1853 Napoléon III et Haussmann font le projet d’assainir Paris grâce à des réalisations architecturales et d’urbanisme mieux adaptées aux contraintes de l’hygiène publique.
Ainsi les transformations urbaines à Paris sont essentiellement dues au choléra.
En l’absence de compréhension des mécanismes épidémiques du cholera qui se propage en réalité dans l’eau, et ignorant l’existence des bactéries, c’est l’air que l’on rend responsable jusqu’en 1883 de la maladie. Mais c’est en fait grâce aux travaux d’Haussmann en sous-sol avec la construction des égouts, la gestion de l’eau potable et des eaux usées que les grandes épidémies de choléra ont disparu dans la capitale.
Pour aller plus loin :
- AOC media : Coronavirus ou le retour à la normale https://aoc.media/opinion/2020/03/09/coronavirus-ou-le-retour-a-la-normale/
- Le Monde : Peste, choléra, tuberculose… les épidémies ont modelé nos villeshttps://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2020/03/30/comment-les-epidemies-ont-modele-nos-villes_6034868_4811534.html
Ndlr: intuition de l'air vicié