94 min - Disponible jusqu'au 26/12/2024 Info et société Enquêtes et reportages Documentaires et reportages
Russie, Chine, Iran : trois régimes autoritaires qui s’unissent pour prendre leur revanche contre l’Occident et restaurer leur puissance impériale. Ce documentaire aussi dense que glaçant déroule l’anatomie de cette alliance.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, clarification inédite de leur coopération, jamais la Chine, la Russie et l’Iran n’avaient été aussi alignés sur la scène internationale contre un ennemi commun : l’Occident. Après des années de rapprochement silencieux, ils signent des partenariats historiques et cherchent à peser sur l’échiquier mondial. Ces trois régimes autocratiques ont une feuille de route commune : mettre fin à l’hégémonie occidentale et restaurer leur zone d'influence respective, particulièrement au Moyen-Orient, en Eurasie et en Asie du Sud. Ils souhaitent aussi imposer une vision du monde remettant en cause le système de droit international d’après-guerre – à commencer par les droits de l’homme, dont ils récusent l’universalisme. Contournement des sanctions internationales, guerres en Ukraine et en Israël, sommets internationaux comme celui des Brics (que l’Iran a intégré en 2024), obstruction au sein des instances mondiales, ingérence dans les démocraties occidentales pour en déstabiliser l’opinion… En menant un affrontement hybride, à la fois militaire, technologique, commercial, géostratégique, informationnel et civilisationnel, cette alliance menace de faire entrer le monde dans une ère d’instabilité.
Monde parallèle
Ce documentaire expose une stratégie commune tentaculaire, qui agit sur tous les fronts – depuis les interventions russes et iraniennes pour soutenir le régime d’Assad en Syrie jusqu’aux campagnes de désinformation lancées pendant le Covid ou la fourniture par la Chine à ses alliés de technologies de pointe destinées à réprimer leur propre population. À la genèse de cette idéologie de la revanche, il y a un événement fondateur que chaque pays cultive dans son récit national : en Chine, le souvenir cuisant des guerres de l’opium, symbole de la domination occidentale ; en Iran, le soutien des États-Unis au coup d’État de 1953 puis au chah d’Iran ; et en Russie, l’humiliation que constitue pour Vladimir Poutine la chute de l’URSS. À partir de ces jalons mythifiés, Sophie Lepault (Le monde de Xi Jinping, La nouvelle puissance indienne – Le monde selon Modi) et Julian Blum déroulent dans cette enquête géopolitique ambitieuse et glaçante la chronologie du rapprochement presque irrésistible de trois "néo-empires" décidés à organiser un monde parallèle, alternatif au monde occidental symbolisé par l’Otan ou les institutions onusiennes. Ils mobilisent de nombreux analystes et interlocuteurs de renom, dont les propos sont mis en regard avec ceux, offensifs, d’officiels chinois, iraniens et russes, aux intentions désormais clairement affichées.
Réalisation Sophie Lepault
Auteur.e Sophie Lepault Julian Blum
pays France - Année 2024
Tr.: ... Trump en se retirant de l'accord nucléaire avec l'Iran l'a rapproché avec la CHine et la Russie ... gradation entre paix et guerre par des guerres de l'ombre (cyber, désinformation, etc) ... guerre hybride totale ... Suède ciblée par la Russie ... alimente la désinformation ex coran brûlé à Stockholm ... Chine pourvoyeuse de technologie ... censure, répression ... Tiandy, entreprise la plus dangereuse au monde ... ONU : la Chine bloque la commission d'enquête aux Ouigours ... prise de parole de fausses ONG ... la fin de l'universalisme du droit ... isoler l'occident ... sommet des BRICS ... Intégration de 5 nouveaux pays (IRAN, E.A.U./UAE, Arabie Saoudite, Égypte, Éthiopie) ... moitié de la population mondiale et 1/3 de sa richesse ... nouvelles candidatures ... dédolarisation du monde ... envahir Taïwan en 2030 ... Gaza le 7/10/23 ... l'Europe confrontée à son indépendance stratégique ... destin de puissance militaire de l'Union Européenne ... réengager la démocratie ... désir de liberté des populations.
Les orateurs :
Tian Feilong, professeur de droit international, université de Pékin ;
Sergueï karaganov, conseiller en politique étrangère et défense, proche de V. Poutine, Moscou
Alina Polyakova, spécialiste de la Russie et de la défense, CEPA, Washington ;
Daniel Stenling, chef du contre-espionnage suédois, Stockholm ;
François Hollande, président de la république (2012 - 2017) ;
Bruno Tertrais, Fondation pour la Recherche Stratégique, Paris ;
David Colon, historien spécialiste de la désinformation, Sciences PO, Paris ;
Annalena Baerbock, ministre allemande des affaires étrangères, Berlin ;
Paul Charon, directeur Renseignement / Anticipation, et Menaces hybrides, IRSEM, Paris ;
Héloïse Fayet, spécialiste Moyen-Orient, Institut Français des relations internationale IFRI, Paris ;
Dina Esfandiary, politologue, ONG INTERNATIONAL CRISIS GROUP, Londres ;
Sir John Sawers, ancien chef des renseignements britanniques (M16), Londres ;
Zhao Lijian, porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Pékin ;
Li Zhanshu, n°3 du Parti Communiste Chinois, Pékin ;
Lu Shaye, ambassadeur de CHine en France, Paris ;
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2:32:30 - 825 k abonnés - 1,1k+ - 54 977 vues
Le 7 octobre 2023, 1 200 Israélien·nes étaient tué·es par le Hamas et d’autres groupes palestiniens dans le sud d’Israël. D’autres étaient kidnappé·es. À ce jour, une centaine d’otages se trouvent encore à Gaza : leur sort reste inconnu, malgré les demandes de leurs familles, qui manifestent régulièrement contre le gouvernement d’extrême droite israélien.
Immédiatement après, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou lançait la guerre pour « éradiquer » le Hamas à Gaza. Depuis un an, des dizaines de milliers de bombes ont été larguées sur l’enclave de 360 kilomètres carrés, avec des cadences de frappes inédites par rapport à d’autres conflits.
Hôpitaux ciblés, stratégie de la famine, déplacements forcés de population : « Il n’y a pas de lieu sûr à Gaza », répètent ses habitant·es depuis un an. Selon le ministère de la santé palestinien, 42 000 habitant·es de l’enclave ont été tué·es en un an par les frappes israéliennes. Près de cent mille autres ont été blessé·es. D’autres sont morts, ou mourront de faim, de maladies ou d’absence de traitement. « Le taux de létalité à Gaza est quasiment inconnu au XXIe siècle », analysait cet été sur Mediapart la chercheuse Amélie Férey. Quant au Hamas, il n’a pas disparu de l’enclave.
Alors que Gaza a été humainement et culturellement détruite et que la colonisation violente se poursuit en Cisjordanie, c’est désormais sur le Hezbollah libanais, allié du Hamas et de l’Iran, qu’Israël porte son offensive. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué par une frappe israélienne. En un peu plus d’une semaine, 700 Libanais·es ont été tué·es, et 100 000 ont fui vers la Syrie. Après des frappes iraniennes sur Israël mercredi 1er octobre, le spectre d'une guerre régionale est chaque jour plus menaçant.
Benyamin Nétanyahou est-il engagé dans une guerre totale ? Rendra-t-il un jour des comptes devant la justice internationale ? Entrons-nous dans une guerre régionale entre Israël et l'Iran? Comment mettre un terme à une escalade alors que la négociation paraît illusoire ?
Quelles sont aujourd’hui les dynamiques sociales et politiques à l’intérieur d’une société israélienne traumatisée par le 7-octobre, où le sort des Palestiniens n’intéresse plus qu’une minorité de la société ?
Comment donner la mesure du « Gazacide » en cours, ce mot trouvé par le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous pour décrire l’enfer de Gaza ? Dans cette émission, il nous raconte son année sous les bombes à Gaza City, Rafah et Deir el-Balah.
Nos invité·es :
- Amélie Férey, chercheuse au Centre des études de sécurité et responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l’IFRI, chroniqueuse à Mediapart
- Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO, coordinatrice du Livre noir de Gaza (éd. Seuil), en librairie le 4 octobre
- Raphaël Pitti, médecin humanitaire
- Rami Abou Jamous, journaliste
- Ibrahim Awad, professeur de français
- Iyad Alasttal, cinéaste, animateur du projet « Gaza Stories »
- Jonathan Dagher, responsable du bureau Moyen-Orient de Reporters sans frontières
- Julia Grignon, professeure de droit humanitaire, directrice scientifique de l’IRSEM
- Nitzan Perelman, doctorante en sociologie politique, réalisatrice
- Alon-Lee Green et Rula Daood, codirecteurs de Standing Together
- Samy Cohen, politiste
- Martial Manet, chercheur en droit international
- Lamia Ziadé, artiste
100 commentaires
- @yasminesabri4789 il y a 5 jours
Ce genre de plateau serait malheureusement impossible sur une chaîne d'info mainstreem ou même sur le service public. C'est dramatique .Et cela en dit beaucoup de l'état dans lequel se trouve notre démocratie, et de l'invisibilisation totale de ce qui se passe, de l'horreur absolue que subissent les palestiniens. Je suis écoeurée et ne supporte plus du tout d'entendre les commentaires dégueulasses sur LCI, BFM et compagnie, leur double standard (vs Ukraine) me dégoûte. . merci à Mediapart de se tenir au-dessus du lot. Même si ces témoignages sont très durs à entendre
56+ - @PhHa547 il y a 5 jours
Merci pour cette émission.
Mme Julia Grignon est d'un courage extraordinaire. Après 20 ans de droit humanitaire, elle ne baisse toujours pas les bras.
Ceux qui ne veulent toujours pas employer le mot génocide , après avoir entendu tous ces témoignages ne peuvent être que de mauvaise foi.
Si après la deuxième guerre mondiale on pouvait dire "on ne savait pas" Là cest sous nos yeux, l'ONU se réunit en urgence tous les jours. Gesticulation ! C'est désespérant 😥
23+ - @achaoPSG il y a 5 jours
Pourquoi persister à tout ramener au 7 octobre. Parce que sans ça, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
40+ - @lucielpr4517 il y a 5 jours
Merci Mediapart ! Une émission importante et éclairante.
17+ - @3475-m9e il y a 5 jours
Le premier plateau est très émouvant et rappelle très justement la situation à Gaza. La 2e partie ressemble aux débats que l’on voit depuis 1 an et chacun reste sur son point de vue. Merci à mediapart d’avoir organisé cette émission pour que l’on n’oublie pas Gaza.
11+ - @sergedurand7345 il y a 5 jours
bizarre tout de même que l'on évoque si peu la spoliation des palestiniens de leur terre .
"spoliation" n'est pas un mot anodin , il signifie le vol sans vergogne du bien de l'autre ...
8+ - @blacksad2049 il y a 5 jours
Merci de votre travail - Honte sur notre exécutif actif complice de cette tragédie par son soutien aux criminels fascistes
13+ - @karlcolomer5697 il y a 4 jours
Invitez Francesca Albanese, ILAN PAPPE, des membres UJFP !! Sinon bon Docu !!
6+ - @salemfathi2532 il y a 5 jours
La photo de votre présentation esr celle, je crois où une petite Palestinienne pleure la mort de son frère et dit à travers ses larmes; ' j'aimerais juste une minute pour te dire adieu" Papa est mort de mort naturelle et j'aurais tant voulu lui dire combien je l'aimais, mais je n'ai pas pu. Si ce n'est pas elle sur cette photo, il y a des milliers d'autres comme elle; Ces horreurs impunies, ce sont les notres
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Connu / https://framapiaf.org/@Greguti@pouet.chapril.org/113253866642099479
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Mediapart a partagé 3 j Greguti@pouet.chapril.org mediapart@mediapart.social Grégory Gutierez @Greguti@pouet.chapril.org
40 000 morts identifés à #Gaza (évaluation confirmée par d'autres sources que le seul Ministère de la Santé du #Hamas), dont une centaine de journalistes palestinien·nes.
Beaucoup d'autres décès dûs aux maladies et à l'extrême précarité dans laquelle est plongée la population.
Russie, Chine, Israël, Syrie : on assiste à un renoncement au droit international et à l'effondrement de la crédibilité morale de l'Occident.
Que fait la Cour Pénale Internationale ?
FF @mediapart
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Tr.: ... ghetto, camp de concentration, urbanicide, terroriser la population, détruire une culture, ... les israéliens n'ont pas protégé les populations ... volonté délibérée de massacrer la population de Gaza ... génocide ... journalistes ciblés en tant que tels, blackout médiatique d'Israël ... des centaines de journalistes assassinés ... crimes de guerre ... le pire, la perte de la dignité humaine ... il faut rappeler nos ambassadeurs d'israël ... le droit humanitaire est le seul corpus ... garder espoir, devoir moral
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cisjordanie catastrophique ... plan pour recoloniser, vrai projet politique, finir le travail de 1948 par une stratégie de la terreur.
2ème plateau
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Terminer* >1:31:39 ACT
Le Monde n'a Pas de Centre
Deux fois par mois, le célèbre politiste Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po, décortique l’actualité internationale dans un monde où les anciennes hégémonies sont balayées.
Au moment où le dernier ouvrage de Bertrand Badie, “L’Art de la paix” sort dans les librairies, le fracas des armes se fait encore plus tonitruant au Moyen-Orient. Après les assassinats de chefs emblématiques du Hamas et du Hezbollah, via des frappes au Liban et en Iran, attribuées à Israël ou assumées par Israël, après des tirs de missiles iraniens ou du Hezbollah sur Israël, après un début d’invasion du Liban par Israël, c’est la guerre ouverte entre Téhéran et Tel-Aviv. C’est aussi l’implication inconditionnelle des États-Unis aux côtés d’Israël, avec les risques d’alliances croisées et les incertitudes que l’on peut imaginer.
C’est la guerre, mais une guerre attendue, préparée, souhaitée, au moins par certains protagonistes. “Ah Dieu, que la guerre est jolie”, déclamait avec une ironie amère le poète Apollinaire en 1915. Et aujourd’hui ? Jusqu’où allons-nous être conduits ? Ce qui se passe au Moyen-Orient témoigne-t-il d’un mépris désormais partagé pour les paix bancales et rudes à maintenir et d’une fascination pour les bonnes guerres ?
... criminaliser l’apartheid de genre ...
... en assassinant un dirigeant iranien dans son ambassade en Syrie, Netanyahu ne commettait pas un de ces crimes et une de ces violations du droit international désormais ordinaires pour lui. Pour tous les gens au pouvoir de cette sorte, les traités, les engagements, les accords, les lois sont « des chiffons de papier ». Donc Netanyahu n’agissait pas pour sa « réplique contre le 7 octobre ». Il provoquait une nouvelle étape de la situation de guerre. Sciemment, ouvertement.
Le but était d’obtenir une réaction en riposte de l’Iran. De cette façon il s’agit de redonner à son gouvernement de l’air pour respirer, face à l’isolement sans précédent dans lequel il a placé son pays. Tous les gouvernements, jusqu’au plus complaisant face au génocide en cours, comme le gouvernement allemand, sont sous la pression d’opinions publiques horrifiées. Biden en sait quelque chose. Il est désormais en danger d’être battu par Trump pour avoir méprisé cette composante de la population américaine ...
ISRAEL : SOUS LA PRESSION DES ULTRA-ORTHODOXES - 2 déc. 2020 / 100% Docs - Crime
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Dans les rues de Jérusalem, on les reconnaît à leurs longs costumes et grands chapeaux noirs. Leurs épouses portent perruques et jupes sous les genoux. Ces ultra-orthodoxes juifs prônent une lecture fondamentaliste de la Torah et refusent la société moderne. Ils forment une petite communauté radicale, très fermée, hermétique même, dont l’influence pèse de plus en plus sur la société israélienne.
Pour la première fois, une journaliste a réussi à pénétrer cet univers fermé, avec une caméra. Elle en rapporte un témoignage troublant. Un document rare, un portrait d’hommes, de femmes et de leurs très nombreux enfants, dont les projets sont une menace contre les principes démocratiques de l’état d’Israël.
Un film de Bethsabée Zarka - Première Diffusion : 06/06/16
Tr.: ... les hommes n'ont pas le droit de travailler ... la famille ... celui qui sort du gheto risque de perdre le mode de vie ultra-orthodoxe. Résultat, c'est comme la Shoah ... certains veulent la destruction d'israël. Chaque année, lors de la fête nationale, ils brûlent le drapeau d'Israël et déploient celui de la palestine. Ils n'hésitent pas à serrer la main du leader iranien Ahmadinejad qui appelle à rayer Israël de la carte ! ... ils rendent même visite à ismale amide leader du Hamas à Gaza pourtant en guerre avec Israël, et à l'humoriste Dieudonné accusé d'antisémitisme en France. ... groupe sectaire ...
Dieudonné
134 829 ont signé
Blandine BRIÈRE a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.)
Mon frère est détenu dans la prison de Vakilabad à Mashhad dans le Nord Est de l'Iran, depuis maintenant 20 mois. Il est accusé d'espionnage alors qu’il voyageait simplement en touriste.
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Connue / https://twitter.com/Dame_Fanny/status/1529755815757873153
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François BOCQUET et 3 autres suivent Dame Fanny 🍓 @Dame_Fanny · 26 mai
Ça fait deux ans que Benjamin Briere est emprisonné en Iran. Il faut que ça cesse.
Citer le Tweet · 14h #FreeBen
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Guerre d’usure
Un héros, le dernier film du réalisateur Asghar Farhadi, propose, comme dans ses précédents longs métrages, à la fois un portrait acerbe de la société iranienne et un conte moral à portée universelle. En plaçant une histoire d’endettement en son centre, le récit fait écho au Marchand de Venise, qui nous rappelait déjà que la dette est avant tout un rapport social reposant sur la confiance, mais impliquant également une tension irréductible entre la logique arithmétique et la prise en compte de l’humain.
On découvre ainsi incidemment qu’il est possible en Iran de payer une caution non seulement pour faire sortir quelqu’un de prison, mais aussi pour lui éviter la peine capitale. Mais ici, Barham, le créancier, n’est pas un usurier sans vergogne à l’instar du Shylock shakespearien : c’est au contraire son prêt qui a permis de tirer Rahim des griffes d’un tel énergumène, et il a dû pour cela sacrifier la dot de sa propre fille. D’où l’acrimonie qu’il entretient vis-à-vis de son débiteur, qu’il est le premier à ne pas voir comme un héros.
La mauvaise réputation
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A l’occasion de son passage à Paris, le réalisateur a accepté de répondre aux questions d’Alternatives Economiques.
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Un héros, par Asghar Farhadi, en salles le 15 décembre
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Le ton monte entre Washington et Téhéran. Un an après la décision de Donald Trump de retirer les États-Unis de l’accord signé à Vienne en 2015, et de rétablir progressivement les sanctions économiques américaines visant l’Iran, Téhéran a décidé de cesser d’appliquer « certains » de « ses engagements » pris dans le cadre de l’accord international sur son programme nucléaire, notamment sur la quantité de ses stocks d’uranium enrichi et d’eau lourde. L’Iran donne également « 60 jours » aux pays encore signataires de ce pacte (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) pour qu’ils respectent « leurs engagements », en particulier en levant les sanctions dans le domaine bancaire et pétrolier. Cette décision iranienne intervient dans un contexte de grande tension avec les États-Unis. Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a fait mardi une visite surprise à Bagdad, affirmant disposer d’informations sur « une escalade des activités de l’Iran » qu’il a accusé de préparer des « attaques imminentes » contre les forces américaines dans la région. Et depuis 48 heures, le Pentagone envoie des renforts militaires dans le secteur : un porte-avions a été dérouté, plusieurs bombardiers B-52 et des systèmes de défense anti-missile vont ainsi être déployés. Mais les États-Unis craignent-ils vraiment une attaque de l'Iran ? Que vont décider les Européens, la Russie et la Chine ? La deuxième puissance mondiale, engagée dans une guerre commerciale avec les États-Unis, pourrait-elle ne pas se soumettre aux décisions américaines ? Quels sont les calculs de Trump ? Après avoir décrété un embargo total sur le pétrole iranien à partir du 2 mai, le président des États-Unis a accusé la Chine de revenir sur de précédents engagements et de faire traîner les négociations commerciales en cours. Il a également menacé d'appliquer des droits de douanes supplémentaires sur 200 milliards de dollars de produits chinois d'ici ce vendredi. Coup de bluff ou pas ? Fort d’un contexte économique intérieur florissant, et d’une popularité record, le président des États-Unis semble avoir décidé de renfiler sa tunique de « Monsieur droits de douanes ». Une stratégie qui illustre néanmoins l’impasse dans laquelle se trouve les négociations commerciales entre les deux superpuissances et qui a suscité un vent de panique sur les marchés boursier mondiaux.
Invités :
François Clemenceau - Rédacteur en chef international au Journal du Dimanche
Philippe Dessertine - Directeur de l’Institut de Haute Finance
Thomas Snegaroff - Historien, spécialiste des États-Unis
Valérie Niquet - Responsable du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique
Catégorie Divertissement
37 850 ont signé
... Elle a reçu en 2012 le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit. Libérée en 2013 après plusieurs années de détention, elle est à nouveau incarcérée depuis le 13 juin 2018, pour s’être opposée publiquement au port obligatoire du voile et avoir pris la défense dans les médias de l’une de ses clientes qui avait ôté son foulard en public.
Le Conseil national des barreaux est très inquiet de cette situation et est convaincu que la nouvelle condamnation de Maître Nasrin Sotoudeh est liée à ses seules activités qui relèvent exclusivement de son exercice professionnel.
Avec l’appui de l’Observatoire International des Avocats en danger, nous dénonçons le châtiment indigne auquel elle vient d’être condamnée et saisissons le président de la République Emmanuel Macron afin d'exiger sa libération.
Mises à jour
Ovation des députés français pour Nasrin Sotoudeh !
Les députés français ont salué ce mercredi par une ovation debout l'avocate iranienne des droits de l'Homme Nasrin Sotoudeh.
... Conseil national des barreaux LES AVOCATS il y a 1 jour
il y a 2 jours Conseil national des barreaux LES AVOCATS a lancé cette pétition
Commentaires
Jean-Camille POPULUS·il y a 2 jours
Parce que j'admire son courage et son combat !
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Exilée aux Etats-Unis, la journaliste et activiste Masih Alinejad mène depuis des années un combat acharné sur les réseaux sociaux contre le port du voile obligatoire en Iran. "Les Occidentales doivent aussi soutenir les femmes qui rejettent le hijab", dit-elle notamment à "Marianne" dans cet entretien.
Connu / https://twitter.com/MarianneleMag/status/1037794980293734401
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Marianne
Compte certifié @MarianneleMag
53 minil y a 53 minutes
Rencontre avec Masih Alinejad, l'Iranienne derrière #WhiteWednesday et #MyCameraIsMyWeapon
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