Films 2019 1 h 35 min Français tous publics de 21h10 à 22h45
Restaurateur au Pays basque, Stéphane mène une vie tranquille auprès de ses deux fils devenus grands. Sa vie bascule quand il tombe amoureux de Soo, une jeune Sud-Coréenne, via les réseaux sociaux. Il change ses habitudes, décroche les animaux empaillés des murs de son restaurant car Soo adore les bêtes, se met à la boxe et achète des tableaux, notamment des paysages coréens. Ses proches ne le reconnaissent plus et ses fils lui reprochent son manque d'attention. De plus en plus attiré par Soo, Stéphane décide de lui rendre une visite surprise et saute dans un avion. Sur place, il va de découverte en découverte...
Réalisé par : Eric Lartigau
Avec : Alain Chabat, Bae Doona, Blanche Gardin, Vincent Nemeth, Ilian Bergala, Delphine Gleize, Camille Rutherford, Jules Sagot
Scénaristes : Thomas Bidegain, Eric Lartigau
Maison de production : Athena Films / Athena Films
mot Coréen pour dire "deviner les pensées/ressentis de l'autre", intelligence émotionnelle
1:29:02 - FRANCE - 114 k abonnés - 118 674 vues - 1 040 commentaires
▷ Jacques Généreux est professeur d'économie, une matière qu'il enseigne depuis près de trente-cinq ans. Pourfendeur de longue date du néolibéralisme et de l'absurdité des politiques économiques menée depuis 30 ans, Jacques Généreux a écrit de nombreux ouvrages fondamentaux pour proposer une économie plus égalitaire et rationnelle. Face au refus de nos élites de mettre fin au sabotage de la France, il explore dans son dernier livre "Quand la c*nnerie économique prend le pouvoir" une nouvelle thèse à la croisée entre l'économie et les sciences cognitives : celle de la bêtise.
Une interview par Olivier Berruyer, pour le média indépendant en ligne Élucid.
#Bêtise #Cerveau #Élucid
00:00:00 - 00:01:50 : Zapping
00:01:50 - 1:26:42 : Interview
1:26:42 : Question finale
Tr.: ... la politique, c'est des rapports de force ... TINA ... la bêtise n'est pas le contraire de l'intelligence, mais la suspension de l'effort pour se servir de son intelligence ... la bêtise bien ancrée ... puis tellement ancrée, qu'elle devient la connerie ... bien plus banale que la méchanceté ? ... la psychologie nous apprend que ... le cerveau fait pour la survie, la reproduction ... théorie argumentative de la raison ... le doute produit undésavantage compétitif ... bias de confirmation ... entêtement dans l'erreur ... banalité de la bêtise ... contraire de l'esprit scientifique ... biais de disponibilité ... économiser du temps de cerveau ... manquent des espaces de discussion ... biais de généralisation abusive ... macroéconomie / microéconomie ... biais égocentrique ... psychologie expérimentale ... défaut de la faculté empathique (se mettre à la placede l'autre) ... l'inconscient de classe résulte du biais égocentrique ... cadres sociaux de vivre ensemble partagés ... pour sortir du biais égocentrique ... biais d'attribution ... biais d'engagement ... une fois engagés dans une direction, propension à tout faire pour essayer pour amortir son investissement ... sophisme d'amortissement ... conséquence : urgence à restaurer les cadres sociaux hors compétition ... la compétition rend con ... stress, fatigue, épuisement ... effort d'intelligence tous les jours de sa vie ... travail, effort, donc enjeu politique. ... doués pour trouver les erreurs des autres ! ... ainsi progresse la science, la connaissance ... intelligence collective, débats de citoyens ... Jacques Testart (1939), biologiste français spécialisé dans la reproduction artificielle, engagé contre ce qu'il considère les dérives deson domaine. Il défend une science citoyenne ... Diversité de croyances pour délibérer dans le sens du bien commun. Convention citoyenne sur le climat ... Macron a fait du marketing politique, idem pour le Grand Débat. ... créer des cadres sociaux adaptés à l'émergence de l'intelligence collective ... avenir de la démocratie ... /Macron : aggravé par le rejet de la politique ... vote d'émotion, votes contre, pas rationnel ... Groupe Labes Yemma, multiculturel
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Comment augmenter notre perspectivisme sur le monde en supprimant le verbe ETRE, de son language !
2015, TEDx BELFORT
Alors même que le ralentissement de l’effet Flynn mesuré depuis 15 ans, fait débat, comment donc parler d’augmenter nos intelligences collectives ?
https://medium.com/quincamarre/pourquoi-le-qi-r%C3%A9gresse-9f55a4f00ca7
Et bien justement, si nous plafonnons (ce dont je doute), il est temps de se connecter les Intelligences… Mais lesquelles ?
Mais au fait, de quelles “nouvelles” intelligences parlons-nous ?
Car le QI, c’est une notion très relative…
Schéma des intelligences multiples - source: http://apprendre-reviser-memoriser.fr
L’intelligence, c’est être capable de comprendre notre monde !
Et avec toutes ces nouvelles intelligences, il va être intéressant de prendre un peu de recul pour découvrir l’effet PARETO: Ou comment le Monopoly, annonce la fin de notre monde spéculatif, auto-suicidaire !
Article de Tek sous licence CC-BY-SA traduit par l’association à l’aide de DeepL.
Nous traduisons ici un guide d’OSINT (Open Source INTelligence) paru sur randhome.io afin d’aider les activistes à obtenir des informations sur, par exemple, des organisations d’extrême-droite afin de se protéger de leurs attaques. Les informations obtenues grâce à l’OSINT sont par définition accessibles publiquement. Évidemment, nous n’encourageons aucun usage illégal de ces techniques.
Par ailleurs, ce guide a été écrit pour des personnes avec un niveau déjà intermédiaire ou avancé en connaissances techniques. Si vous n’avez pas ces connaissances, vous pouvez toujours survoler l’article et l’utiliser comme une référence pour connaître les principaux outils intéressants, et voir ce que vous arriverez à en tirer. En particulier, ne sont pas abordées en profondeur les précautions nécessaires à l’investigation et à la protection de son identité et de son ordinateur sur Internet. Un bon début dans la matière est ce guide produit par Motherboard. Ne sont pas abordés non plus : l’usage d’utilitaires Linux/MacOS en ligne de commande (on pourra consulter le tutoriel d’OpenClassrooms sur le sujet), l’utilisation d’un VPS, d’un VPN, la programmation en Python…
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RTE et le CEA viennent d’achever une expérimentation de près de 8 mois sur l’infrastructure de recharge des véhicules électriques du centre CEA de Cadarache. Objectif : coupler les stations de recharge à une centrale solaire et à un système de gestion et de pilotage intelligent afin d’augmenter significativement la part d’énergie solaire dans la mobilité électrique. Les résultats obtenus montrent qu’il est possible d’augmenter la part du solaire dans l’énergie utilisée par les bornes de 34 à 90%, grâce au pilotage de la recharge des véhicules électriques.
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développé depuis 2010 par les équipes du CEA à l’Institut National de l’Energie Solaire (INES), à Chambéry. Il asservit la consommation électrique d’un ensemble de véhicules à une consigne externe sans impacter le confort de l’utilisateur ou la durée de vie des batteries. Le système d’information utilisé pour cette expérimentation, également développé au CEA, permet de :
- collecter les données
- communiquer avec les stations de recharge et suivre leur état
- fournir des statistiques
- contrôler la charge et allouer une puissance de charge selon les préférences de l’utilisateur et en particulier de l’heure de départ désirée et à laquelle le véhicule doit donc être chargé complètement
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RTE envisage d’étendre le périmètre des expérimentations en incluant d’autres types de consommations électriques flexibles (tels que chauffage, climatisation, chauffe-eau, systèmes de stockage, etc.). Les résultats des expérimentations seront également utilisés pour estimer la consommation des véhicules électriques sur une échelle plus large (région puis pays) et pour analyser l’impact de cette consommation sur le réseau.
(1) Le taux d’autoproduction correspond à la part de production d’électricité issue de la centrale solaire rapportée à la consommation électrique totale des points de charge.
Non classé - 16 Minutes
Résumé – L’analyse de la structure énergétique française permet de comprendre ses faiblesses actuelles, en comparaison avec celle d’un des pays européens les plus efficaces. Elle fait ressortir l’incohérence structurelle du rôle assigné à la chaleur dans la politique énergétique de la France depuis des décennies, quand la chaleur devrait au contraire être la colonne vertébrale de la transition énergétique de la France et de l’Europe vers un système énergétique efficace, économiquement responsable et écologiquement soutenable, à même de relever le défi de l’urgence climatique.
Basée sur l’efficacité énergétique du concept de Smart Energy System mis en œuvre au Danemark, cette contribution souligne la nécessité de structurer très rapidement tout le système français et européen autour des réseaux intelligents de chaleur et de froid locaux couplés aux réseaux électriques et de gaz, associés à la co- et tri-génération et aux stockages multi-échelles de chaleur et d’électricité, afin de garantir la stabilité de chacun et d’assurer l’injection massive et efficace des énergies renouvelables, en s’appuyant sur une véritable sobriété énergétique indispensable à la lutte contre les gaspillages d’énergie et de matériaux.
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3.3 - Comparaison smartgrids – système énergétique intelligent
Dans leur principe initial, les Smartgrids gèrent et tentent d’optimiser séparément les réseaux d’électricité et de chaleur, sans pouvoir utiliser les synergies complètes de conversion, d’intégration et de stockage inhérentes au Smart Energy System. En particulier, ils ne permettent pas de récupérer massivement la chaleur et le froid industriels fatals, ni d’injecter massivement les énergies renouvelables pourtant les plus efficaces pour couper les émissions de GES et les plus compétitives pour la production de chaleur basse température et d’électricité.
Contrairement aux Smartgrids, les SES peuvent convertir de grandes quantités d’énergie renouvelables variables sans devoir les stocker trop massivement chaque jour pour faire face aux variations journalières de l’éolien et du PV et de la demande du réseau électrique. Seule, l’intégration des réseaux électriques avec les réseaux de chaleur et de froid jusqu’aux zones à faible densité urbaine au sein du SES avec ses stockages décentralisés (y compris les VER) rend possible l’injection massive de l’ensemble des énergies renouvelables [17].
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4 - Conclusion
L’application du concept de SES dans la définition de la feuille de route de l’Union Européenne pour la chaleur et le froid [5] conduit à la nécessité d’accroître la part des réseaux de chauffage à 50 % de la demande totale de chaleur d’ici 2050, dont 25 à 30% devront être couverts par de grandes pompes à chaleur industrielles à haut rendement, l’ensemble de la chaleur, du froid, de l’électricité et de la mobilité pouvant être assuré quasi-intégralement par les énergies renouvelables dont le potentiel représente plusieurs centaines de fois la consommation de l’UE. C’est à cette condition que l’UE sera en mesure de remplir ses obligations de réduction drastique de ses émissions gaz à effet de serre.
La France devrait pouvoir couvrir entre 26 et 60% des besoins de chaleur et de froid par le SES d’ici 2050, et les objectifs de la PPE 2028 (plus de 14% de la chaleur couverte par énergies renouvelables et de récupération) pourraient être revus fortement à la hausse avec un développement plus ambitieux des réseaux de chaleur et de froid (surtout industriel et tertiaire) en s’appuyant sur le Fond Chaleur. Outre la fermeture rapide des quatre dernières centrales électrothermiques à charbon et la reconversion immédiate aux EnR&R des neuf réseaux de chaleur à charbon et des 183 réseaux de chaleur à fioul encore en activité, les investissements devraient être orientés en priorité vers la connexion des réseaux de chaleur et de froid au réseau électrique à travers les pompes à chaleur industrielles, la co- et tri-génération à biomasse-biogaz, la chaleur solaire et géothermique BT, MT et HT, l’élimination du chauffage électrique, en parallèle à l’injection massive des EnR électriques et à la migration des transports individuels et collectifs des combustibles fossiles vers l’électrique et la mobilité douce.
Références
- LOI n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte
- https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2019/11/8/2019-1147/jo/texte
- Henrik Lund, Choice awareness : the development of technological and institutional choice in the public debate of danish energy planning, Journal of Environmental Policy & Planning 2 (2000), 249-259.
- European Commission, Communication from the Commission to the European Parliament, the Council, the European Economic and Social Committee and the Committee of the Regions on an EU Strategy for Heating and Cooling, Bruxelles, 16/02/2016.
- Heat Roadmap Europe 4. Quantifying the Impact of Low-Carbon Heating and Cooling Roadmaps, S. Paardekooper, R.S. Lund, B.V. Mathiesen, M. Chang, U.R. Petersen, L. Grundahl, U. Persson, European Union’s Horizon 2020 Project Nr 695989, Aalborg Universitetsforlag (2018).
- European Commission, A Clean Planet for all – A European long-term strategic vision for a prosperous, modern, competitive and climate neutral economy, Bruxelles, 28/11/2018.
- Stratégie française pour l’énergie et le climat. Programmation pluriannuelle de l’énergie 2019-2023 2024-2028, Ministère de la transition écologique et solidaire, France, 2018.
- Commissariat Général au Développement Durable, Bilan énergétique pour la France 2018, Ministère de la transition écologique et solidaire, France, janvier 2018.
- Country by country 2017, Euroheat & Power (2017).
- Energy in Sweden – Facts and Figures 2018, Swedish Energy Agency.
- Energy statistics 2018, Danish Energy Agency.
- FEDENE-SNCU, Enquête annuelle sur les réseaux de chaleur et de froid – Chiffres clés, analyses et évolution (2019).
- H. Lund, S. Werner, R. Wiltshire, S. Svendsen, J.E. Thorsen, F. Hvelplund, B.V. Mathiesen, Review – 4th Generation District Heating (4GDH). Integrating smart thermal grids into future sustainable energy systems, Energy 68 (2014) 1-11.
- District Energy – Energy Efficiency for Urban Areas, State of Green, March 2018, https://stateofgreen.com/en/publications/district-energy/
- H. Lund, Renewable energy systems: a smart energy systems approach to the choice and modeling of 100% renewable solutions, Academic Press (second ed. 2014)
- B.V. Mathiesen, H. Lund, D. Connolly, H. Wenzel, P.A. Østergaard, B. Möller, S. Nielsen, I. Ridjan, P. Karnøe, K. Sperling, F.K. Hvelplund, Smart Energy Systems for coherent 100% renewable energy and transport solutions, Applied Energy 145 (2015) 139-154.
- H. Lund, P. Østergaard, D. Connolly, I. Ridjan, B.V. Mathiesen, F. Hvelplund, J. Thellufsen, Pe. Sorknæs, Energy Storage and Smart Energy Systems, International Journal of Sustainable Energy Planning and Management Vol. 11 2016.
- H. Lund, Renewable heating strategies and their consequences for storage and grid infrastructures comparing a smart grid to a smart energy systems approach, Energy 151 (2018) 94-102.
International , Japon , partenariat , Semi-conducteurs , Stmicroelectronics
STMicroelectronics a dévoilé le 26 octobre un partenariat avec le japonais Sanken Electric pour développer ensemble des modules électroniques intelligents de forte puissance pour l’automobile et l’industrie. Un partenariat stratégique qui s’inscrit dans les ambitions du fabricant franco-italien de puces de franchir un nouveau cap dans l’électronique de puissance.
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Jean-Marc Jancovici était invité dans l'émission B Smart le 8 octobre 2020.
Le poids de cette vidéo a été réduit, pour diminuer sa consommation énergétique et donc les émissions de gaz à effet de serre induites, grâce à un tutoriel mis à disposition par le think tank The Shift Project :
Mis en ligne par Joëlle Leconte
1 104 commentaires
Planification, protectionnisme intelligent ... Carbone4 passée de 25 à 75 personnes ... on essaye de ne pas travailler avec les entreprises qui font du greenwashing ... le covid est un avant-goût des catastrophes futures ... marier économie et écologie, ... équation de kaya : tout ce qui ne se fera pas volontairement se paiera cher ...
Connu / https://twitter.com/AndreJoffre2/status/1302158846547431424
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Andre Joffre 🎗 @AndreJoffre2
Le bureau d’études @TecsolSolaire a développé un puissant logiciel de conception des projets d’autoconsommation individuelle et collective. @AlexandraBatlle présente les fonctionnalités du logiciel, fiable et évolutif, au service de vos projets...
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Transcription : ... aide au dimensionnement énergétique, puissance crête optimale. Tecsol coordonne le projet DOGISOL financé par le programme d'investissement d'avenir SYSTÈMES ÉLECTRIQUES INTELLIGENTS pour optimiser la répartition de l'énergie en autoconsommation collective...
La mise en données de la ville s’est accompagnée d’un récit fédérateur construit autour de l’intraduisible terme de « smart city », apparu depuis une quinzaine d’années. Ce récit s’est écrit sous le signe d’une promesse aux multiples visages : une ville plus facile à vivre, plus durable, plus résiliente, plus efficace, plus… etc. Nous avons tous voulu croire à cette promesse et nous sommes nourris de cette vision d’une ville du futur « disruptée » par le numérique.
Il y a loin de la promesse aux réalités. Plus encore, on est en droit de se demander si, dans sa mise en œuvre actuelle appliquée à l’urbain, le numérique, loin d’être « disruptif », n’est pas, à bien des égards, éminemment conservateur.
L’exemple de la congestion urbaine https://www.lafabriquedelacite.com/publications/pour-en-finir-avec-la-fin-de-la-congestion-urbaine/ est frappant : le « smart » devait résoudre ce problème inhérent à l’existence même des villes ; en réalité, il l’aggrave. Comme l’illustrent les études menées à New York ou Boston, il a ajouté de nouvelles formes de mobilités qui, loin de remplir les voitures particulières, c’est-à-dire de lutter contre l’autosolisme, ont vidé les transports en commun ou remplacé des modes actifs (vélo, marche). Osons la question : jusqu’à quel point le numérique dans nos villes ne se nourrit-il pas des failles et dysfonctionnements de nos systèmes urbains ? Or, quand on se nourrit d’un système, a-t-on intérêt à le changer ?
Conservateur, le numérique l’est aussi au regard des enjeux environnementaux. Curieusement, le récit autour de la « smart city » a postulé d’emblée qu’elle serait durable. Tel n’est pas du tout le cas aujourd’hui. D’une part, l’infrastructure physique du numérique, d’autre part la collecte des données, leur traitement et leur stockage requièrent des quantités d’énergie non seulement colossales mais surtout en croissance constante et forte, comme l’a rappelé le Shift Project https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2018/10/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_Pour-une-sobri%C3%A9t%C3%A9-num%C3%A9rique_Rapport_The-Shift-Project.pdf. Le numérique consomme plus, bien plus d’énergie que le transport aérien et la croissance de sa consommation est à deux chiffres. La donnée est souvent qualifiée de « nouvel or noir » : le fait est que nous avons pris au mot cette analogie avec le pétrole et avons une approche très XXe siècle du numérique dans la ville. De même que l’économie des énergies fossiles requiert toujours plus de prospection, de forage et de mise en exploitation, de même, nous acceptons benoîtement l’affirmation selon laquelle il faudra toujours plus de données au numérique pour fonctionner. Ce au nom des fameuses « lois » de Moore qui, en fait de lois, sont des conjectures. « Le smart a capturé le green », nous dit Antoine Picon dans La ville rêvée des philosophes, ouvrage co-édité par La Fabrique de la Cité et Philosophie Magazine.
L’écologie du numérique reste à construire, et, avec elle, celle de la « smart city ». Attelons-nous à la tâche ! Le temps est venu d’assigner un défi au numérique, et en particulier à ses applications urbaines, alors que nos villes sont les principaux lieux de consommation d’énergie et d’émissions de CO2 : soigner son addiction au « toujours plus » – de bien-être, d’inclusion… : en un mot d’urbanité – avec moins de données. Utopie ? Pas vraiment ! D’une part, le principe de minimisation de la collecte de données est au cœur du régime de protection des données personnelles dès sa conception, repris depuispar le RGPD, qui pourrait devenir un outil de « soft law » hors de l’Union européenne si l’on en croit la stratégie d’entreprises mondiales notamment américaines. D’autre part, au-delà des données personnelles, il existe aujourd’hui un courant de recherches en intelligence artificielle sur la minimisation des données qui en souligne l’intérêt tant sur le plan économique que de la sécurité.
Pour s’urbaniser, le numérique doit travailler sur ses addictions. Et nous avec, qui avons voulu en faire un produit pour simplifier la ville, là où l’objectif est d’en faire un allié, l’indispensable outil au service de l’indispensable et riche complexité urbaine. La justification ultime du « smart » n’est pas de faire toujours plus. C’est de faire en sorte que l’on puisse se déplacer sans dégrader l’environnement pour remplir son programme d’activités quotidien à Los Angeles, Paris, Pékin ou Bogota, de faire accéder les villes indiennes à l’eau potable, de mettre fin à l’étalement urbain dans les pays occidentaux et d’électrifier sur un mode durable les mégalopoles africaines qui se développent sous nos yeux.
Connu / https://twitter.com/FabriquelaCite/status/1298268370400235525
Ndlr : la promesse de la fin est-elle réaliste ? on peut avoir des doutes... => questionner ACT
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La Fabrique de la Cité @FabriquelaCite · 25 août
La ville intelligente a-t-elle tenu ses promesses ? @CcilMaisonneuve faisait passer la #SmartCity sur le divan ce dimanche sur @franceinfo !
Casque audio
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Une ville ultra-connectée mais pas forcément plus facile à vivre
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