Connu + mis à jour par le dernier communiqué de presse de la CP / https://mcinformactions.net/la-confederation-paysanne-remporte-deux-chambres-d-agriculture-et-est-le-1er initialement https://confederationpaysanne.fr/rp_article.php?id=15447
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#agriculture #ConfederationPaysanne SYNDICATS
Article mis en ligne le 10.02.2025
La Confédération paysanne fait mieux que résister en gagnant du terrain, dans un contexte de crise agricole, politique et médiatique, marqué par le populisme et les idées d’extrême droite. Selon les dernières estimations, la Confédération paysanne consolide son score au niveau national autour de 20,67% contre 20,04% en 2019. Un·e paysan·ne sur cinq considère bien que la Confédération paysanne est la véritable alternative au modèle agricole qui fait disparaître les paysan·nes.
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taux de participation encore trop faible, accentué par la très mauvaise organisation du scrutin par le Ministère de l’agriculture qui a empêché des paysan·nes d’exercer leur droit de vote. Ce désengagement pour garantir la bonne tenue des élections témoigne d’un mépris pour la démocratie au sein du monde agricole.
A l’issue du dépouillement de 90 des 92 scrutins aux chambres d’agriculture, la Confédération paysanne remporte le collège 1 en Ardèche et en Guyane. Ces deux présidences s’ajoutent à celle de Mayotte, en attendant le scrutin reporté d’un an à cause du cyclone Chido.
La Confédération paysanne est le premier syndicat agricole dans 15 départements* : Martinique, La Réunion, Guyane, Mayotte, Ardèche, Ariège, Alpes-de-Haute-Provence, Jura, Pyrénées-Orientales, Pyrénées-Atlantiques, Drôme, Isère, Rhône, Mayenne, Loire-Atlantique.
Elle gagne en nombre d’élu·esdans les chambres d’agriculture, atteignant aujourd’hui 182 élu·es dans le collège 1 des chef·fes d’exploitation, contre 176 en 2019.
On observe plusieurs dynamiques de progression notable
On observe plusieurs dynamiques de progression notable : dans les DROM, en Rhône-Alpes, dans les Pyrénées et en PACA. En Bretagne et dans les Pays-de-la-Loire, la Confédération paysanne progresse. Partout ailleurs, les équipes ont mené admirablement campagne en portant haut et fort les valeurs de l’agriculture paysanne.
Autre bonne nouvelle du scrutin, la Confédération paysanne gagne la représentativité en Ile-de-France, dans l’Allier et dans le Lot-et-Garonne. Passer la barre des 10% permet en effet de siéger dans toutes les instances agricoles.
La progression de la Coordination rurale s’est faite en prenant des voix à la FNSEA, sans proposition concrète. Elle a instrumentalisé la colère et la détresse en créant des bouc-émissaires, dans la lignée de la notion d’agribashing montée de toutes pièces par la FNSEA. Le projet de ces deux syndicats perpétue en fait le système agro-industriel et libéral, au détriment des paysan·nes et de l’intérêt général.
Ces élections actent aussi un recul de l’hégémonie du duo FNSEA-JA. Ces résultats doivent enfin permettre le respect du pluralisme syndical à tous les échelons.
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Greenpeace Bordeaux a reposté
J-F Julliard @jfjulliard · 27 juin
Ensemble nous avons dénoncé la vision du monde dangereuse de l'extrême droite et appelé à une société ouverte, tolérante, juste et solidaire.
Pour défendre nos libertés.
Citation
Mediapart @Mediapart · 27 juin
Liberté de se mobiliser | République
L’intervention commune d'@attac_fr, @greenpeacefr, @oxfamfrance, @amisdelaterre et @ConfPaysanne
Suivez l'événement en direct 👉 https://l.mediapart.fr/zvx
A Ruffec, le siège de la Scachap par la Conf’ va se poursuivre toute la nuit
Une poignée d’agriculteurs et des tracteurs. La Confédération paysanne bloque la Scachap depuis ce jeudi matin. Pour réclamer des prix justes et la reconnaissance du travail. Bon, ben on va ...
Connu / TG le 1/02/24 à 21:19
En Lozère, c'était ce lundi la première manifestation de la Confédération Paysanne. "C'est quand même un peu paradoxal et presque ridicule que des gens qui ont du gros capital, et des gros tracteurs à 150 000 Euros qu'ils changent tous les deux ans... viennent pleurer qu'ils n'ont pas d'argent".
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Connu / TG le 30/01/24 à 8:41
Connu / TG le 25/01/24 à 23:35
Cause commune avec le mouvement des agriculteurs - 25.01.2024 / Melenchon.fr
La mobilisation actuelle des agriculteurs me vaut des questions posées en mode privé par de nombreux amis dans l’expectative.
Il est frappant de voir de quel soutien bénéficie le mouvement dans l’opinion. Mais la récupération de la parole publique sur les chaines d’info, pour réclamer « moins de normes » en agriculture crée du doute chez mes interlocuteurs. Car souvent, ils expriment à leur manière la demande inverse, par exemple contre la diffusion de l’empoisonnement par le glyphosate et les autres pesticides. Sans oublier la dernière décision de l’Union européenne « libérant » de toute contrainte la propagation des OGM. Bref l’opinion générale a bien intégré les exigences écologiques qui s’imposent de façon vitale à notre époque. Mais à mon avis c’est justement sur ce point que se trouve actuellement l’opportunité politique la plus grande avec le mouvement paysan contrairement à la crainte qui peut s’exprimer.
Commençons par le plus simple. Les agriculteurs demandent à être payés suffisamment pour vivre dignement de leur travail. Comment le monde salarial pourrait-il contester une telle revendication ? Ne formule-t-il pas exactement la même pour lui ? Plus de 8 français sur 10 partagent ce ras-le-bol d’un monde où tout augmente, de l’essence à l’électricité, sauf les salaires. Le mouvement actuel contribue donc directement à la diffusion de l’exigence du juste partage qui est à la racine de la pensée insoumise en économie.
Il faut bien comprendre qu’une telle aspiration ne se résume pas à une question de survie. Elle touche plus profond. C’est l’exigence de reprendre le contrôle sur son existence. La misère, l’impasse économique sont vécues à juste titre comme des confiscation de soi, des soumissions à des contraintes injustes imposées de force. Ici est en jeu un fondamental des processus de révolutions citoyennes partout dans le monde. Le mouvement des gilets jaunes avait la même racine : reprendre le contrôle de son existence. Revendication moderne s’il en est.
Mais cela n’est pas la seule conjonction à observer. Il y a des raisons très profondes de soutenir et même de prendre appui sur le mouvement paysan pour porter et faire avancer très loin des objectifs généraux de grande portée en matière d’idéal de société. Nous sommes dans l’ère des mouvements opposés aux aspects fondamentaux du libéralisme. Au-delà des apparences il faut savoir le discerner pour construire du futur collectiviste. Le libre-échange, la « concurrence libre et non faussée », le marché en tout et pour tout sont ici mis en cause de plein fouet avec les mots simples de la vie quotidienne d’un double point de vue autant écologique que social. Les deux dimensions fusionnent en un processus unique dans cette mobilisation au-delà des mots, des postures, des modes d’action.
Les campagnes se vident à force de maltraitances sociales contre la partie la plus menacée du monde agricole soumis délibérément à la concurrence sauvage du marché mondial pour ses productions. La population totale des agriculteurs a été réduite à quatre cent mille personnes, 1,5 % de la population active…. Ce nombre s’interprète mieux par comparaison du nombre des autres catégories de population, quand on est dans un pays qui compte par exemple trois millions d’étudiants. Le retour à une agriculture vivrière, produisant les fruits et légumes dont nous avons besoin (pour ne citer que cela), est une urgence. La relocalisation de ces productions de fruits et légumes est le moyen essentiel d’une politique d’exigence sanitaire. Mais aussi une question de souveraineté et de sécurité des approvisionnements. Car en période de risque de guerre généralisée et de coupure des chaînes d’approvisionnement mondialisées (on l’a vu pendant l’épidémie de Covid-19) notre sécurité collective passe aussi par notre souveraineté alimentaire. Cela nécessite une classe agricole assez expérimentée et nombreuse pour être capable de porter cette bifurcation de la production. Liquider le monde paysan actuel comme le font les politiques européennes néolibérales est un contre sens.
Pourtant la politique néolibérale en cours y conduit directement. Le lobby agro-industriel n’y voit que des avantages. La libre disposition d’espaces arables immenses dédiés aux productions vers le marché mondial et complètement intégrée au commerce et la finance mondiale est la « révolution verte » dont le lobby agroalimentaire a besoin. L’Union européenne y travaille sans trêve. Ce n’est donc pas un hasard si le mouvement paysan est en cours sur tout le territoire de l’Union. Les gouvernements français ont laissé faire comme ils l’ont déjà fait pour l’industrie. Parce que cela coïncide avec les intérêts de la finance qui domine tous les secteurs d’activité aujourd’hui.
L’Union européenne aggrave volontairement la situation. Elle prépare une catastrophe supplémentaire avec l’adhésion prévue de l’Ukraine à l’Union européenne. Nous y sommes déjà opposés pour protéger les salariés de nos pays. En effet ils seraient soumis à une compétition salariale insupportable quand on sait que le SMIC ukrainien est de moins de 150 euros mensuels. Il en irait de même aussi brutalement dans l’agriculture. Les coûts de production sont déjà trois à cinq fois moindre qu’ici. On a déjà une assez ample expérience des résultats de ce contraste. Le miel de là-bas sort à 3,50 euros, contre 6 euros en France. On consomme donc davantage de miel importé que de miel des terroirs locaux. L’apiculture en déroute vide la population active des zones qu’elle anime. Depuis l’ouverture du marché à leur volaille, la consommation de celle-ci a été multipliée par cinq en France, au détriment des productions locales. Avec le système actuel de la politique agricole commune l’Ukraine absorberait une énorme part des subventions agricoles européennes pourtant financées d’abord par la France.
Le fléau de la politique libérale européenne rapproche donc de fait dans un combat commun possible, salariés des villes et des champs. Une convergence tout à fait décisive est possible entre les deux non seulement dans la situation présente mais dans des revendications communes sur le fond du projet de société. Le libéralisme n’a aucune réponse positive possible face à la demande des agriculteurs. Au contraire. La logique du libre-échange promet de nouvelles concurrences, et donc de nouvelles baisses des rémunérations.
À l’inverse, seule la politique de désobéissance européenne prônée par les Insoumis ouvre une issue. Dommage que les partis de centre gauche de la NUPES y aient renoncé et brisé l’union pour cela. Ils l’avaient pourtant adoptée dans le programme partagé de l’Union populaire. Il faut comprendre l’ampleur de cette idée. Elle crée un contexte. Cela commence déjà par le changement des objectifs de production agricole. Pour nous la production vivrière doit avoir la priorité. Je viens de le rappeler. Mais cet objectif ne peut pas être dissocié des mesures qui l’accompagnent nécessairement. Je parle ici de la « clause de sauvegarde sanitaire » mise en avant dans nos rangs par Aurélie Trouvé députée insoumise ingénieure agronome. La relocalisation de l’agriculture vivrière est le premier moyen dont nous disposons pour pratiquer une politique intense de prévention sanitaire contre la marée de pesticides, et des autres raisons de dégradation de la santé des populations. Aucune marchandise agricole ne pourrait être vendue en France si elle n’est pas conforme aux normes sanitaires que fixerait notre pays.
Ainsi, on voit que la lutte « contre les normes » portée par l’agrobusiness libéral serait le contraire de ce qu’il faut faire. Sans norme sanitaire, pas de protectionnisme sanitaire possible. Et surtout ce protectionnisme sanitaire ne pourrait plus s’adosser sur les normes et règles internationales qui le rendent possible et légal. Les agriculteurs se tireraient une balle dans le pied s’ils suivaient les revendications des libéraux en agriculture. Cela les conduirait au contraire de leurs objectifs. Et ils se couperaient de surcroit du monde des familles qui ne veulent plus subir la loi des consommations actuellement imposées par l’agroalimentaire. Le principal dirigeant du syndicalisme agricole dominant étant lui-même un dirigeant de l’agroalimentaire, il illustre certes l’évolution constante depuis des années des élites dirigeantes du monde agricole. Sur ce point, dans une autre profession, on parlerait de conflit d’intérêts. Car l’agro-alimentaire a une responsabilité non négligeable dans la détresse actuelle des agriculteurs. Cette industrie a augmenté de plus de 50 % ses marges de profit. Elle porte la responsabilité quasi-totale de l’inflation sans cause du prix de l’alimentation. Et cela se paie sans discussion possible à un bout de la chaîne sur le dos des producteurs, et à l’autre bout sur celui des consommateurs.
Ce lien qui unit la politique agricole des Insoumis et les revendications du monde paysan, a été magnifiquement établi par la proposition de loi défendue par Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône et coordinateur de notre Mouvement. Il avait fait adopter avec le groupe parlementaire insoumis à la majorité de l’Assemblée nationale deux mesures directement impliquées dans le dénouement possible de la crise actuelle. C’est le blocage des marges de profit de l’agroalimentaire, d’une part, et la fixation de prix planchers pour les produits agricoles, d’autre part. La majorité obtenue sur ce plan en novembre au cours de notre niche parlementaire était un événement dont nous avons beaucoup parlé à l’époque. Comme on le sait pour finir, il a manqué six voix pour le vote final de cette loi. Les macronistes et LR avaient remobilisé leurs députés pour voter contre nous. Mais l’absence des leaders de la « gauche d’avant », comme Fabien Roussel du PCF, par exemple, avait permis à cette manœuvre d’aboutir.
Dans la lutte actuelle la Confédération paysanne joue un rôle positif ou elle cherche à faire le lien entre les revendications écologiques et sociales. On voit alors comment une bataille de cause commune est possible unifiant la population. A l’inverse du corporatisme affiché par le syndicat dominant qui ne tient aucun compte des demandes de la société dans son ensemble en réclamant l’abolition des normes anti-pesticides ou des restrictions des gaspillages de l’eau, ou l’extension des zones d’épandage de produits contestés par exemple. Mais si l’on met de côté ces demandes qui ne font nullement l’unanimité, on peut dire que du point de vue des objectifs comme du point de vue des moyens gouvernementaux pour régler les problèmes, il peut n’y avoir aucune contradiction entre les revendications du mouvement social agricole actuel et notre programme écologique et social. La question d’actualité posée au gouvernement par Mathilde Hignet député insoumise en a fait la démonstration. Dans ces conditions, le moment est donc bien celui où faire cause commune avec le mouvement des agriculteurs et construire une convergence citoyenne.
Ensuite, le mouvement agricole a permis de faire une démonstration politique de masse. On se souvient des accusations « d’écoterrorisme » contre les militants et la tentative de dissolution des « Soulèvements de la terre » à propos des bassines ! Ici, rien de semblable. Le gouvernement, les médias, les chroniqueurs ne pipent mot. Donc le mouvement des agriculteurs a fait reculer les appels à la violence policière et judiciaire habituels du pouvoir macroniste comme on les avait constatés face aux Gilets jaunes et aux révoltes urbaines. Tout le monde voit des autoroutes bloquées, un bâtiment public explosé, des voies de chemin de fer comme l’accès à une centrale nucléaire bloqués, des arbres coupés. Ni les médias ni les responsables politiques « n’appellent au calme ». Ainsi la raison et le droit à la dignité des gens commencent à être prioritaires dans la parole publique pour régler une crise. Ou bien faudrait croire que les donneurs de leçons de morale d’hier, leurs leçons, la classe médiatique qui les a relayés sans limite et qui se tait à présent, est faite de manipulateurs sans vergogne. Faisons le pari de croire à leur bonne foi et à leur compréhension désormais de la vigoureuse stratégie de la conflictualité portée par les agriculteurs. D’ailleurs le pouvoir macroniste recommande publiquement « la plus extrême modération » à la police. Comment ne pas approuver cette consigne. Personne ne doit être abattu pour « refus d’obtempérer ». Pas d’œil crevé non plus, pas de comparution immédiate, pas de recommandations pour condamner à de la prison ferme. Comme je l’avais fait avec mes camarades à l’époque des révoltes urbaines, il faut faire triompher d’abord la justice sociale si l’on veut retrouver la concorde civile.
Nous allons voir à présent comment le Waouuuu super Premier ministre va faire face au problème grâce à son jeune âge et ses talents de communicants déjà mille fois célébrés par les médias enamourés. Macron ferait bien de se préparer à trouver une idée de « grand débat » supplémentaire ou des « chèques survie agricole » selon son inépuisable habitude des pratiques cosmétiques. Mais ce temps-là est passé, je crois bien. Et je m’en réjouis. Le pays regarde et réfléchit. Il finira par comprendre ce que veut dire le libéralisme, la concurrence « libre et non faussée », le libre échange sans règles sanitaires, l’élargissement sans fin de l’Union européenne et la financiarisation de l’agriculture : le chaos. Un ordre nouveau est à construire et il peut faire un avenir en commun pour notre pays.
Connue / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1750483102814629917
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Jean-Luc Mélenchon @JLMelenchon
La CGT voit juste. La convergence est possible et nécessaire avec la lutte des agriculteurs. Un front écologique et social peut s'exprimer. Voir ma note de blog.
12:37 PM · 25 janv. 2024 · 97,4 k vues
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Après 450 kilomètres, après avoir sillonné cinq départements (Deux-Sèvres, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret), le cortège des 700 cyclistes et des tracteurs a réussi à atteindre le siège de l’Agence de l’Eau, à Orléans.
Organisé par la Confédération paysanne, Bassines non Merci et les soulèvements de la terre, et parti de Sainte Soline, le convoi de l’eau exigeait un moratoire sur les bassines. Les militant.es dénonçaient ainsi « l’accaparement de l’eau » et son financement public.
Thierry Burlot, président du Comité de Bassin, s’est montré à l’écoute des revendications. Il a parlé de "camouflet" si des travaux démarraient... Or, le jour même des barrières étaient posées sur le site de la bassine de Priaires. Par ailleurs, M. Burlot n’est finalement pas venu s’exprimer devant les manifestants, comme il l’avait promis à la délégation.
Pendant ces discussions, à l’extérieur s’organisait un camp improvisé. Le convoi devait initialement s’installer à Bou, à quelques kilomètres d’Orléans. Mais faute d’avoir obtenu en amont l’assurance d’un rendez-vous avec Sophie Brocas, préfète du Loiret et présidente du conseil d’administration de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, le convoi a décidé de s’installer devant le siège de l’Agence de l’Eau... et d’exiger d’engager un dialogue avec les responsables politiques en charge du dossier. Finalement, la préfète acceptera d’ouvrir les grilles à la délégation, sous la pression de la rue. « On veut qu’il y ait un vrai dialogue et ce dialogue, pour nous, il passe par une condition, l’arrêt immédiat des chantiers en cours et surtout l’ouverture d’aucun chantier de nouvelles bassines », a rappelé Laurence Marandolo, porte-parole de la Confédération paysanne.
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France
La dissolution du mouvement écologiste était devenue une revendication du syndicat agricole. La FNSEA pointe désormais la participation de la Confédération paysanne aux actions des « SLT ».
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Connu / TG le 26/06/23 à 23:10
Le 22 novembre dernier, la FDSEA 53 et les Jeunes Agriculteurs de la Mayenne ont déposé et voté une motion en session de la Chambre d'agriculture ...
Connu / TG le 26/06/23 à 32:16
À l’occasion du congrès de la Confédération paysanne en Haute-Vienne ...
Connu / TG le 28/04/23 à 18:23
25,2 k abonnés - 62+ (183+ au 8/5/23) - 328 vues (2 782) - 12 commentaires(17)
Les fermes-usines, symbole de l’élevage industriel, repoussent les limites du possible. Ces énormes bâtiments qui entassent toujours plus d’animaux, et très souvent dans des conditions ignobles, sont aussi un fléau pour notre planète et notre santé.
Pourtant, une autre forme d’élevage est possible : adaptée à son territoire, qui respecte les limites planétaires, basée sur les pratiques de l’agroécologie et qui permet l’autonomie des paysans. Mais ce modèle est-il duplicable à grande échelle? Est-il possible de sortir de l’élevage industriel et nourrir le monde sans détruire la planète?
Nous sommes allés à la rencontre de paysans et paysannes et nous leur avons posé la question.
SOURCES
- Enquête Splann!, BRETAGNE : BOL D’AIR À L’AMMONIAC : https://splann.org/bretagne-bol-dair-a-lammoniac/
- Agroécologie et neutralité carbone en Europe à l'horizon 2050 : quels enjeux ?, Scénario Ten Years for Agro-Ecology : https://www.iddri.org/fr/publications-et-evenements/etude/agroecologie-et-neutralite-carbone-en-europe-lhorizon-2050-quels
POUR ALLER PLUS LOIN
- Les algues vertes : https://www.greenpeace.fr/bretagne-les-algues-vertes-proliferent-letat-laisse-faire/
- Quelle est la position de Greenpeace sur l'élevage : https://www.greenpeace.fr/quelle-est-la-position-de-greenpeace-sur-lelevage/
00:00 : Intro
00:39 : L’échec de l’élevage industriel
02:55 : Un autre modèle…
05:10 : … pour nourrir le monde
07:07 : La question du prix
09:06 : Conclusion
Tr.: ...Nicolas Giraud, porte-parole de la COnfédération paysanne et éleveur laitier... Marie Schwab, associé gérant de la Ferme Ursule? en Vendée ... Mathieu Courgeau, Co-président du Collectif Nourrir et éleveur laitier ...
Connue / https://twitter.com/greenpeacefr/status/1652590656252936192
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Ce chant a été écrit collectivement par des paysannes et paysans de la Confédération paysanne de Drôme et du Var.
A l’initiative de Vincent Delmas, maraîcher et éleveur dans la Drôme, ce projet est issu d'un atelier d'écriture collectif de paysannes et paysans dans ce département. Avec la participation du chanteur HK, de Mathilde Dupuch et Saïd Zarouri.
Direction artistique et arrangement à trois voix de David Bardy.
Pour télécharger les paroles :
https://www.confederationpaysanne.fr/files/Paysannes%2Cpaysans-Paroles.pdf
Pour apprendre les différentes voix :
Voix aiguës : https://www.youtube.com/watch?v=N0GWYQQ4_bs&t=0s
Voix basses : https://www.youtube.com/watch?v=CegUISLETHI&t=0s
Voix medium : https://www.youtube.com/watch?v=NC7wZqwWEqQ&t=0s
Pour s'entraîner avec l'instrumentale : https://www.youtube.com/watch?v=iPjT0J09uVQ&t=0s
Connu / TG le 25/03/23 à 09:15
Connu / TG le 29/03/23 à 09:35
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Avec l'association Terres de Luttes et les collectifs du Larzac (Conf paysanne Aveyron, habitantes et habitants, ...) nous sommes heureuses et heureux de vous annoncer que nous préparons l'événement
Les Résistantes - 2023
Rencontres des luttes locales et globales du 3 au 6 août 2023
Pendant 4 jours, nous invitons toutes les composantes des luttes contre des projets destructeurs et pour le vivant à se retrouver sur le plateau du Larzac !
Sont ainsi invitées les 577 luttes locales identifiées sur la carte de Reporterre, mais aussi des organisations paysannes, syndicales, associatives, des mouvements sociaux, climat, féministes et bien d'autres avec un objectif : se retrouver et s'organiser ensemble pour renforcer et globaliser nos luttes.
Ce temps sera bien sur une grande fête, qui montrera la vivacité et la diversité des parties prenantes de nos combats, à l’image des rassemblements qui ont rythmé tant de luttes historiques à Notre-Dame-des-Landes, Bure ou au Larzac bien sûr : ce sera d'ailleurs l'occasion de célébrer sur place les 50 ans du rassemblement du Rajal del Gorp et les 20 ans de celui contre le sommet de l'OMC, deux événements historiques massifs qui ont renforcé tout le mouvement altermondialiste.
Concrètement, ces 4 jours seront l'occasion d’inviter de nouvelles personnes à rejoindre nos luttes, de préparer des perspectives de mobilisation ensemble, de se former, de célébrer nos victoires, de voir comment s'entraider et de renforcer les coalitions de luttes géographiques ou thématiques qui se montent un peu partout. Quelques milliers de personnes sont ainsi attendues pour ça, mettre les luttes locales à l'agenda et visibiliser l'ampleur et la force de nos alliances !
Cet événement a vocation à être vraiment participatif et laisser de la place afin que chaque composante de nos luttes puisse être représentée et participer aux discussions. Que ce soit sur un thème particulier, une compétence que vous voudriez partager, une animation, un spectacle, une formation, une conférence, ... : merci de remplir ce formulaire pour proposer une activité pendant ces 4 jours.
(vous pouvez d'ailleurs le remplir plusieurs fois si vous avez plein d'idées ;) )
Le groupe programmation vous recontactera ensuite rapidement pour vous proposer des moments, et dans l'idéal de mutualiser vos temps avec d'autres collectifs aux propositions similaires pour croiser au maximum nos expériences.
Nous restons donc à votre disposition pour voir ensemble comment faire de cet événement une réussite collective,
Bonne journée et on l'espère à bientôt pour en parler !
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proposition https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?u2kfxg
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La Chine est devenue l'usine du monde, le Brésil doit-il devenir la ferme usine du monde ?
En direct de l'Assemblée nationale, des députés de tous les groupes parlementaires, de droite, de gauche et de la majorité présidentielle, la Fondation Nicolas Hulot, Interbev, l'Institut Veblen et la FNSEA demandent à Emmanuel Macron de s'opposer fermement, au nom de la France, à la ratification du traité de libre-échange liant l'Union européenne et les pays du Mercosur.
« L’élevage est primordial pour l’équilibre de l’agriculture et de la société en général » tiennent à affirmer plusieurs représentants d’importantes ONG et de syndicats (Greenpeace, confédération paysanne, Oxfam…). Mais pas n’importe quel modèle d’élevage. Explications.
Photo : Un troupeau en transhumance, en Mayenne. | OUEST-FRANCE.
Alors que les partisans de l’agriculture industrielle s’évertuent à créer des clivages entre éleveurs et consommateurs, nos organisations souhaitent réaffirmer une vérité fondamentale : l’élevage est primordial pour l’équilibre de l’agriculture et de la société en général. Il n’existe pas d’agronomie sans élevage.
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Nous défendons un modèle d’élevage qui respecte les agriculteurs et agricultrices, crée des emplois, garantit un lien humain-animal équilibré et protège les écosystèmes, la biodiversité, le climat et notre santé. Les élevages paysans, écologiques ou biologiques favorisent la biodiversité en s’appuyant sur l’utilisation de pâtures et de résidus alimentaires pour nourrir les animaux, évitant ainsi la concurrence avec les terres destinées à nourrir directement les humains. Ils contribuent aussi au dynamisme territorial via la relocalisation d’une alimentation de qualité et accessible, notamment pour la restauration collective.
Enfin, ces modèles d’élevage renforcent l’agriculture dans son ensemble en brisant notre dépendance, entre autres, aux engrais de synthèse. Plus autonomes dans leurs pratiques, les agriculteurs sont plus résilients face aux crises climatiques et à la forte volatilité du prix des matières premières.
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Les pouvoirs publics doivent encourager la diversification et les installations en polyculture- élevage sur tout le territoire, entamer une sortie des systèmes de production animale industrielle en adoptant un moratoire sur les fermes usines et des politiques commerciales qui protègent et valorisent les productions françaises, et faciliter l’accès à des régimes alimentaires diversifiés et sains pour les humains et la planète. En cela, la future loi d’orientation agricole doit être un levier décisif pour la transition agroécologique, via la rénovation de l’enseignement agricole et l’installation de nombreux paysans dans les territoires.
() Respectivement directeur exécutif de Greenpeace France, porte-parole de la Confédération paysanne et directrice générale d’Oxfam France. Ce point de vue est également cosigné par Alain Bonnec, président d’Eau et Rivières de Bretagne, Philippe Camburet, président de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique et Aurélien Leray, président du réseau CIVAM.
Clés : Point de vue Agriculture Élevage Réflexion
Connu / TG le 04/03/23 à 10:46
Conf' Paysanne @ConfPaysanne
Action sur le stand du Ministère de l'agriculture au #SIA2023 pour revendiquer pour le réseau de l'agriculture paysanne plus de fonds du Casdar et de fonds pour l'installation paysanne. #installer #proteger #répartir @MFesneau
Image
12:50 PM · 28 févr. 2023 · 4 948 vues 70 Retweets 3 Tweets cités 172 J'aime
Connu / TG le 28/02/23 à 13:05
PJC – Alliance écologique et sociale est née en janvier 2020 de la volonté de syndicats et d’associations environnementales de changer les termes du débat et de défendre une vision profondément sociale et environnementale de notre société. Ce collectif était initialement baptisé Plus jamais ça (PJC).
Convaincu·e·s de la fausse opposition entre la préservation de la planète et la création d’emplois, entre la fin du mois et la fin du monde, nous avons décidé de porter ensemble des propositions fortes de rupture avec le système capitaliste défaillant.
Nos combats sont basés sur des actions concrètes, collectives et ancrées dans la réalité des luttes. Ils apportent une réponse aux crises que notre société traverse, qu’elles soient sociétales, environnementales, économiques ou sanitaires.
Nos membres fondateurs
... collectif initié par 8 organisations syndicales et associatives : les Amis de la Terre, Attac, la CGT, la Confédération paysanne, FSU, Greenpeace France, Oxfam France et Solidaires.
De nombreuses organisations ont rejoint depuis cette alliance : Action Aid, Aequitaz, Alternatiba, CCFD-Terres Solidaires, Convergences des services publics, Droit au logement, Emmaüs France, Fidl Le Syndicat lycéen, Fondation Copernic, France Nature Environnement, Mouvement National Lycéen, Notre Affaire à Tous, Partager C’est Sympa, Reclaim Finance, Réseau Action Climat, Syndicat de la magistrature, UNEF, Youth for Climate France, 350.org
"Nous en appelons à toutes les forces progressistes et humanistes, et plus largement à toute la société, pour reconstruire ensemble un futur, écologique, féministe et social, en rupture avec les politiques menées jusque-là et le désordre néolibéral."
Appel fondateur de Plus jamais ça 27/03/2020
Contact 06.29.94.90.44
Propriété et responsabilité
Plus jamais ça est porté collectivement par les organisations d’intérêt général Amis de la Terre France, Attac France, la CGT, la Confédération Paysanne, la FSU, Greenpeace France, Oxfam France et Solidaires, qui sont responsables de son contenu.
Hébergement / Société 02switch 63000 Clermont-Ferrand
1,14 k abonnés - 107+ - 1 657 vues - 25 commentaires
Je me suis rendu à Sainte-Soline ce samedi 29 octobre pour participer à la mobilisation massive contre le projet de création d'une méga-bassine d'irrigation, et en faveur d'une gestion de l'eau qui respecte les cycles naturels et de l'agriculture paysanne.
Le combat continue contre l'appropriation de la ressource en eau au profit des intérêts privés : l'eau doit être un bien commun!
Connu / TG le 07/02/23 à 21:38
Ndlr :
Sur les pas de JLM en 2020 https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?cJSrBg
Loïc rappelle que "l'eau de ces bassines est pompée dans les nappes phréatiques durant la période hivernale" et résume bien la problématique en lien avec :
- la privatisation de l'eau par quelques uns,
- l'impact sur le "grand cycle de l'eau" passant par un stockage sûr et de long terme dans les nappes phréatiques,
- le modèle agricole du Gouv/FNSEA. Il explique comment amener un modèle agricole vertueux en s'appuyant sur la vision de la Confédération Paysanne, reprise dans le programme LAEC de LFI.
Greenpeace confirme : https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?xduo2A
Novethic compléte : https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?rcvtJg
Compléter et Valoriser cette synthèse
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?searchterm=&searchtags=%21_Synth%C3%A8se%2C+m%C3%A9ga-bassine%28s%29-m%C3%A9gabassine%28s%29+#uo40jA ACT
Connue / TG 16/01/23 à 10:16
Ayant connaissance de la véritable identité des acquéreurs de cette ferme de 2 121 hectares à ...