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"Une année d’enfumage et de dysfonctionnement de l’information" @lorisguemart - 14 m 54
La possibilité que le virus se soit échappé d'un des laboratoires de Wuhan revient en force dans les médias, éclipsant presque l'hypothèse originelle, et toujours très crédible, d'une transmission directe de l'animal à l'humain. Les journalistes ayant traité le sujet en 2020 sont mis en cause, y compris par d'autres journalistes, en France et aux États-Unis. Les médias ont-ils failli ?
Sommaire
- L'hypothèse du virus échappé d'un labo : enquêteurs contre fact-checkeurs
- Printemps 2020 : le fact-checking en ébullition
- Des hypothèses à bas bruit, puis assourdissantes
- Un livre-enquête que personne ne recense
- Le fact-checking trop catégorique... ... et dépassé par l'ampleur du sujet ? "C'est se tromper de cible"
- ET ARRÊT SUR IMAGES ?
... recension d'un livre-enquête sur les origines de l'épidémie écrit par un journaliste indépendant (et collaborateur régulier de l'hebdomadaire Marianne), Brice Perrier ... livre SARS-CoV-2 : aux origines du mal, publié le 4 mai 2021 chez Belin/Humensis ... L'origine d'un virus qui crée une pandémie faisant des millions de morts, ce n'est pas pour du fact-checking mais pour de l'enquête ... journaliste indépendant Vincent Glad ... Foucart ... Le responsable de la rubrique Checknews de Libération, Cédric Mathiot ... le journaliste William Audureau ...
Ndlr : CONCLUSION : ON NE SAIT PAS !!!
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L'échappée immunitaire. Un virologue belge G. V ...
Ndlr : dépouiller pour répondre à DomR ACT
échappement_immunitaire-échappée_immunitaire
Le point sur ce qu’on sait de l’action des vaccins contre le variant Delta, dont la progression inquiète partout sur la planète.
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Plusieurs travaux en laboratoire montrent que le variant Delta (auparavant appelé «variant indien») semble résister davantage aux vaccins que d’autres variants (c’est ce qu’on appelle «l’échappement immunitaire»). ... les niveaux d’anticorps mesurés en laboratoire ne suffisent pas à déterminer l’efficacité d’un vaccin. En effet, cela ne prend pas en compte l’autre volet de la réponse immunitaire, l’immunité cellulaire (due à des cellules appelées lymphocytes).
D’où l’importance de regarder ce qui se passe dans la vraie vie. Et les premiers résultats en population réelle sont rassurants.
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«il ne faut pas tout baser sur la vaccination», déclare à l’AFP l’épidémiologiste Antoine Flahault.
Il juge crucial de «garder très basse la circulation du virus», via toutes les autres mesures de contrôle (gestes barrières, repérage des cas pour casser les chaînes de transmission, mesures de restrictions là où c’est nécessaire...). Car plus le virus circule, plus il a l’occasion de muter et donc de donner naissance à d’autres variants.
À contre-courant, c'est l'émission de reportage des initiatives locales.
Clés : Démocratie ; Écologie ; Économie
82, C'est le nombre de monnaies locales en circulation actuellement en France. Impulsées par des collectifs citoyens dans le but de relocaliser la production, tout en favorisant une consommation raisonnée, leur usage suscite l'enthousiasme. Mais quel est leur véritable impact ? Notre journaliste Marine Manastireanu est allée à la rencontre de celles et ceux qui les font vivre.
Depuis une dizaine d’années en France, des collectifs citoyens ont créé leur propre monnaie, les monnaies locales complémentaires et citoyennes. La Roue en Provence, l’Eusko au Pays Basque, ou encore le Cairn à Grenoble, il y en a 82 en France. Mais ont-elles véritablement un impact ? Comment fonctionnent-elles et à quoi servent-elles réellement ?
Dans le bassin lyonnais, la Gonette existe depuis plus de cinq ans, avec 1000 utilisateurs et environ 250 000 gonettes en circulation, avec un euro égal une gonette. Un réseau restreint, mais qui tend peu à peu à se développer, reposant sur un constat simple : le besoin urgent de relocaliser la production, tout en favorisant une consommation raisonnée et résiliente.
"En moyenne, 90% des transactions monétaires se font dans les sphères financières spéculatives, cela cause des manques pour financer des projets viables sur le territoire bénéfiques pour la planète et pour l'humain.", explique Charlotte Bazire, salariée de l'association la Gonette.
Et pour garder la richesse sur le territoire, il faut un circuit vertueux : le but étant que la monnaie locale ne soit pas reconvertie en euros et qu’elle circule, du consommateur, à l’épicerie, en passant par l’agriculteur qui est lui-même consommateur. Un enjeu de taille si le réseau n’est pas assez développé.
Des contraintes aussi de double caisse pour les commerçants, et de différents billets dans le porte-monnaie pour les utilisateurs, ou un compte gonette numérique sur le téléphone, un effort minime d’après Johan. Aujourd’hui il va collecter les biodéchets dans un restaurant qui paye le service en Gonette, et qui sera donc lui-même payé en monnaie locale pour une partie de son salaire.
"Clairement ça ne va pas contrer l'évasion fiscale pour l'instant, mais si on peut arriver à montrer petit à petit l'intérêt de garder une monnaie sur un territoire, pour éviter cette évasion fiscale, peut-être que de plus en plus de personnes vont l'utiliser. Et donc la monnaie ne va pas se retrouver dans de grandes banques, qui financent des projets qui sont contraires à l'écologie et au respect du vivant.", explique Johan.
Mais où vont les euros échangés en Gonette ? Comme la plupart des fonds de réserve des monnaies locales, celui de la Gonette va à la Nef, une banque dite éthique qui finance des projets comme celui de Gaëlle, fondatrice d'une petite épicerie bio de produits locaux principalement. "C'est une banque qui publie chaque année la liste des financements qui ont été accordés, allant vers des projets écologiques, sociaux ou culturels".
Une banque autonome et transparente dans les financements qu’elles octroient, mais tributaire des banques auxquelles elle est adossée concernant sa garantie bancaire, un agrément propre qu’elle ne peut avoir depuis la loi bancaire de 1984.
Pour Marie Fare, docteure en économie et spécialiste des monnaies locales, la limite se pose quant au manque de traçabilité géographique des projets.
Mais l’efficacité économique des monnaies locales n’est pas le seul enjeu de taille. La question de l’impact social est aussi souvent questionnée. Des monnaies locales qui sont souvent considérées comme bobo tant elles englobent généralement des commerces de produits bio et locaux, donc chers. L’adhésion des collectivités au sein du réseau semble alors un levier important.
"On pourrait imaginer une bonification via les collectivités, par exemple venir échanger 10 euros contre 12 gonettes, pour chaque adhérent, ou alors pour des personnes plus en difficulté, via un quotient familial par exemple", explique Julien, citoyen bénévole à la Gonette.
Une démocratisation de la monnaie locale, qui a vocation à s’étendre aujourd’hui aux factures d’eau à Lyon. Une grande première, mais qui a fait débat pendant plus d’un an, car qui dit eau, dit Véolia, dit grand groupe du CAC40.
Pour Marie Fare, il y a toujours une tension entre mettre des critères trop stricts qui vont limiter fortement le nombre d'adhérents, ou trop larges qui laisseraient supposer que tout le monde peut faire partie du réseau.
Mais avec la demande de Véolia Eau du Grand Lyon d’adhérer à la Gonette, redéfinir une charte opposable claire est devenue une priorité, un exercice de démocratie représentative qui permet de définir ce que les citoyens attendent d’une monnaie et de rendre visible la possibilité de s’approprier des enjeux économiques à ne pas laisser aux seuls représentants politiques nationaux et européens.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1417892939586490374
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Ndlr : semble positif. Vérifier ACT