... en assassinant un dirigeant iranien dans son ambassade en Syrie, Netanyahu ne commettait pas un de ces crimes et une de ces violations du droit international désormais ordinaires pour lui. Pour tous les gens au pouvoir de cette sorte, les traités, les engagements, les accords, les lois sont « des chiffons de papier ». Donc Netanyahu n’agissait pas pour sa « réplique contre le 7 octobre ». Il provoquait une nouvelle étape de la situation de guerre. Sciemment, ouvertement.
Le but était d’obtenir une réaction en riposte de l’Iran. De cette façon il s’agit de redonner à son gouvernement de l’air pour respirer, face à l’isolement sans précédent dans lequel il a placé son pays. Tous les gouvernements, jusqu’au plus complaisant face au génocide en cours, comme le gouvernement allemand, sont sous la pression d’opinions publiques horrifiées. Biden en sait quelque chose. Il est désormais en danger d’être battu par Trump pour avoir méprisé cette composante de la population américaine ...
Durée 1:57:47
Comprendre ce qu'il se passe au Proche-Orient - Diffusée en direct le 18 janv. 2024 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Jean-Luc Mélenchon est intervenu lors d’une conférence intitulée « Le moment politique France/Monde » le 18 janvier 2024.
Il est revenu sur les événements historiques comme la chute du mur de Berlin et la fin de la confrontation entre les blocs communiste et capitaliste. Ils ont marqué le début d’un “nouvel ordre mondial” imposé par les États-Unis. En ce sens s’est développée la théorie du "choc des civilisations" de Samuel Huntington. Approuvée par la pensée dominante, elle désigne l'Islam comme l'ennemi commun responsable du terrorisme. Alors cette notion de "faire la guerre au terrorisme" est dénuée de sens, car cela impliquerait une lutte entre le Bien et le Mal. Cela sort alors du droit international et conduit inévitablement au chaos.
Jean-Luc Mélenchon souligne l'influence des guerres sur le commerce mondial et les relations internationales, particulièrement dans des zones névralgiques de la mondialisation capitaliste, comme la mer Rouge ou le canal de Suez. Il met ainsi en lumière les défis internationaux auxquels le Liban est confronté en raison des tensions à sa frontière sud et des déplacements de population en provenance de Syrie. Cette escalade belligérante met en péril l'État libanais.
Il plaide en faveur de la solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien, soutenant la résolution de l'ONU comme le seul point d'appui actuel. Il insiste aussi sur la nécessité d’un cessez-le-feu pour débloquer toute la situation et prévenir la mort de milliers de personnes. Il appelle à une solution politique pour désamorcer les foyers d'escalade dans la région.
Alors le droit international est le seul point d'appui pour défendre la paix. Israël ne peut justifier son occupation de Gaza par un supposé droit à la légitime défense. À cet égard, l’Afrique du Sud a déposé une requête auprès de la Cour Internationale de justice (CIJ) des Nations Unies. Elle plaide pour la reconnaissance d’un risque de génocide à Gaza. Alors une réaction internationale est nécessaire, en faveur de la paix et du respect du droit international, afin de changer le cours du monde.
Moyen-Orient : déclaration de solidarité et appel à la paix - Le 17 octobre 2023 - Greenpeace France
Nous sommes de tout cœur avec les populations du Moyen-Orient. Nous appelons la communauté internationale à redoubler d’efforts pour atténuer les souffrances humaines et protéger les innocents. Le ciblage des civils est un crime de guerre, quel qu’en soit l’auteur.
...
Ndlr : pas un mot sur les colonisations israéliennes ? dommage.
et proche orient, pas moyen :-( ACT
Terrorisme », « crimes de guerre », « nettoyage ethnique », « apartheid ». Quels mots utiliser pour décrire la guerre Israël-Hamas, point culminant d’un conflit qui dure depuis des décennies ? « À l’air libre » reçoit le sociologue Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales.
La guerre au Proche-Orient qui se déroule sous nos yeux depuis le 7 octobre, le massacre et la prise d’otages du Hamas en Israël, les bombardements intensifs et meurtriers à Gaza provoquent de la tristesse, de l’indignation, de la colère et des débats passionnés.
Comment cette explosion de violences s’ancre-t-elle dans un long, très long, conflit israélo-palestinien qui remonte à la création même de l’État d’Israël en 1948 ? Quels mots utiliser pour décrire ce qui se passe sous nos yeux ?
Dans « À l’air libre », le point avec un grand spécialiste des relations internationales, Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po.
Nos articles en lien avec cette émission Aux origines de la guerre Israël-Hamas 9 octobre 2023
Connu / https://mastodon.top/@francois/111263458845734960
Tr. ... un homme vaut un homme, gagner la bataille de la mondialisation si on gagne le mot humain ...
Ndlr : mesuré et pertinent ++
Présenté par le président Trump à son « ami » Benjamin Netanyahu, le plan de paix au Proche Orient ne mettra pas un terme au conflit qui oppose Israéliens et Palestiniens depuis 1948.
Éditos & Analyses
Il aura fallu près de trois ans de tractations entre Américains et Israéliens pour que Donald Trump présente son plan de paix au Premier ministre d'Israël, Benjamin Netanyahu . Le « deal du siècle », comme l'a baptisé le 45e président américain, a pourtant peu de chance d'aboutir à imposer une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.
Le « deal » élaboré par Jared Kushner, l'époux d'Ivanka Trump très largement inspiré par les diplomates et les responsables israéliens, prend en compte la réalité sur le terrain en reconnaissant, comme le président Trump l'a déjà annoncé, Jérusalem comme capitale d'Israël , l'annexion de certaines parties de la vallée du Jourdain en Cisjordanie occupée et en abolissant le droit au retour des Palestiniens. En revanche, il tourne le dos aux résolutions des Nations Unies et ne prend pas en compte les aspirations nationalistes des Palestiniens.
Il prévoit simplement la mobilisation d'une cinquantaine de milliards de dollars d'investissement dans les territoires palestiniens. En échange d'un adieu aux armes et de la reconnaissance de l'Etat d'Israël, les Palestiniens devraient avoir une plus grande autonomie. Est-ce suffisant ? Ce plan a déjà été repoussé par le président palestinien Mahmoud Abbas, qui n'a d'ailleurs pas été convié à son élaboration.
La fin des accords d'Oslo
Ce qui marque d'ailleurs la grande différence avec les accords d'Oslo, qui avaient été négociés par les Israéliens et les Palestiniens et signé le 13 septembre 1993, à Washington en présence du président Bill Clinton, par le Premier ministre israélien Itzhak Rabin et par le futur président de l'autorité palestinienne, Yasser Arafat.
Dans les faits, le « deal du siècle » de Donald Trump met un terme à tout espoir de la création de deux Etats vivant en paix, côte à côte, comme l'avait défendue le président George W. Bush junior. Il consacre aussi la division des Palestiniens entre la Cisjordanie, encore dominée par l'Autorité palestinienne, et Gaza, sous la coupe du Hamas.
Dans les faits, il vise surtout à satisfaire l'électorat du président Trump et à donner un coup de pouce à son « ami » Benjamin Netanyahu. Et non pas à résoudre un conflit qui oppose dans l'ancienne Palestine mandataire deux nationalismes antagonistes, juif et arabe, depuis la proclamation, en mai 1948, de l'indépendance d'Israël et le refus par les pays arabes du traité de partage de ce petit bout de territoire.
3 005 ont signé
AFPS FRANCE-PALESTINE a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.)
Trump vient de rendre public son "plan" qui soutient l’annexion par Israël de Jérusalem-Est, du Golan, de la vallée du Jourdain et de toutes les colonies israéliennes en Palestine occupée. Tout ceci est absolument contraire aux résolutions de l'ONU !
En saluant cette initiative, le gouvernement français se déshonore.
La France doit se rappeler qu’elle est la patrie des droits de l’Homme et cesser immédiatement de se rendre complice des violations du droit par Trump et Netanyahou.
La France, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, doit prendre des initiatives pour la mise en oeuvre des droits du peuple palestinien et non être complice du plan qui entend les enterrer.
Radio-Canada Info @RadioCanadaInfo · 28 janv.
Le plan jugé historique par Israël a été rejeté d'avance par les Palestiniens.
Entrevue avec Sami Aoun, politologue à l’Université de Sherbrooke.
7:59 / 7:59 De RC-Webdiffusions
Connu / https://framasphere.org/posts/7508554
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Jérémy Myard - il y a environ 14 jours
.#palestine #israel #proche-orient
Mais quand est ce que nous réagirons à la hauteur de l’horreur !!!
Israël détruit des maisons palestiniennes sur les territoires occupés
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Le Père Igor, vert de rage. - il y a environ 14 jours
Quand tu dis “nous”, de qui parles-tu ? De la population française ? De l’état français à travers son armée ? De l’Union Européenne ? De l’Otan puisque nous appartenons à l’Otan ?
Dans aucun cas de figure “nous” ne réagira et rien ne peut leur être apporté en guise de soutien, si ce n’est l’indignation de certains (très peu).
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