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Elsa Faucillon (PC), Antoine Léaument (LFI), Jérôme Guedj (PS), Sandrine Rousseau (EELV) et Barbara Stiegler (Philosophe) réagissent aux événements après la mort de Nahel abattu par un gendarme et à la situation sociale du pays dans un contexte de montée de l'autoritarisme.
Sens Ecologie-Solidarité
Connu / TG le 26/07/23 à 2:43
Tr.: ... violences policières ... Darmanin a couvert les comportements déplacés des policiers ... ruralité et urbanité mêmes combats ...
2:21 / 9:48 #MotionDeCensure #DirectAN - 9 k abonnés - 6 530 vues - 96 commentaires
Vendredi 4 novembre, Jérôme Guedj intervenait à la tribune de l'Assemblée nationale dans le cadre de la discussion et du vote de la #MotionDeCensure déposée par La France insoumise après un quatrième recours à l'article 49-3 par le gouvernement, cette fois-ci pour adopter l'ensemble du projet de loi finances en première lecture. Découvrez son discours en intégralité !
Ndlr : le PS par désaccord tactique ne vote pas la censure : pas clair :-(
#LaMidinale
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À l'occasion d'un conseil national du Parti socialiste, Olivier Faure a reçu le mandat de discuter avec l'ensemble de la gauche et des écologistes, insoumis compris, pour trouver un accord aux législatives. Jérôme Guedj, secrétaire national du PS, conseiller régional d'Ile-de-France, est l'invité de #LaMidinale.
VERBATIM
Sur l’effondrement du Parti socialiste
« On pense que la présidentielle est le thermomètre de la réalité d’une famille politique. »
« Le présidentialisme nous rend tous stupides et ne correspond pas à la culture politique de la gauche. À cette aune là, c’est cataclysmique. On est au plus bas niveau. Pour autant, il y a d’autres formes d’expression pour les socialistes dans les élections locales, départementales ou régionales. »
« Aujourd’hui, des millions de Français continuent de vivre dans des villes, des départements ou des régions qui sont dirigés par des édiles socialistes. »
« On ne peut pas parler d’effacement des socialistes. »
« Après le quinquennat 2012-2017, la parole, la promesse, l’espérance socialiste s’est fracassée sur la perception que nos électeurs et nos sympathisants ont eu de cette période. Il faut regarder cela avec lucidité. »
« C’est la deuxième fois qu’une grande partie de notre électorat considère que l’espérance est du côté de Mélenchon. »
« Jean-Luc Mélenchon a gagné la bataille culturelle à gauche. »
« On peut être un socialiste radical. On peut être un réformiste radical. »
« La période n’est pas aux eaux tièdes. »
« Je crois dans cette gauche qui peut se rassembler et qui peut produire du compromis mais nos électeurs ont considéré que le centre de gravité, pour faire ça, s’était déplacé du Parti socialiste, de la social-écologie vers la France insoumise. »
« C’est aux élections législatives que se jouent davantage l’avenir de la gauche et des partis politiques. »
Sur les oppositions au sein du PS
« Il y a ceux qui considèrent que le repli identitaire sur la social-démocratie - ce qu’incarnait Hidalgo avec son style, son talent et son opiniâtreté - serait la solution pour le PS mais je crois que cette position ne tire pas les enseignements de ce que nos électeurs nous ont dit (…). Ce repli identitaire est une posture de déni. C’est aussi une sorte de repli territorial où ils estiment que dans les villes, les départements ou les régions ont contribuent à changer la vie (…). Il y a donc cette tentation et puis de l’autre côté, il y a une forme de pragmatisme ou de réalisme. »
« Il y a quelqu’un à qui a été confiée la responsabilité d’organiser le dialogue à gauche. Regarder si c’est possible ne fait pas de nous des Insoumis. »
Sur les accords aux législatives
« On va devoir faire dans un temps ramassé cette confrontation programmatique à laquelle en réalité personne ne s’est livré. »
« La marge de manœuvre est extrêmement faible parce qu’il y a une réalité : quand on rentre dans une négociation, il y a un rapport de force qui est celui du premier tour de l’élection présidentielle. »
« Il y a un bouger intéressant de la France insoumise par rapport à 2017. »
« Mélenchon nous propose un rassemblement, pas une soumission. »
« Si l’objectif est de gagner et de jouer le troisième tour - ce que je crois possible -, la marge de manœuvre sera de regarder dans quelle mesure on peut construire un programme de gouvernement partagé, un contrat de législature. »
« J’ai grandi avec le principe de l’unité sans exclusive. »
« Il y a la place pour la sensibilité des socialistes [dans la proposition de Mélenchon] mais simplement il faut qu’elle ait l’humilité et la lucidité de voir la place qui peut être la sienne. Dire aujourd’hui qu’elle peut avoir une place centrale, ne correspond pas à la réalité. »
« Le piège serait de tomber dans une tambouille politicienne avec des calculs électoraux. »
« L’événement politique au lendemain de cette élection présidentielle c’est que la gauche est capable de présenter des candidatures communes. »
« On devrait déjà être enfermés tous ensemble pendant 72h pour travailler sur la partie programmatique d’un accord. Sur ce point, je ne minore pas mes différences, parfois divergences, voire mes désaccords mais je considère qu’il n’y a pas de ligne rouge infranchissable. »
« On doit être capable de faire vivre les cinquante nuances de gauche. »
« On joue le jeu de la démarche de rassemblement de la gauche. »
« Si le PS se fracture sur un sujet de rassemblement de la gauche et démarche unitaire, on marche sur la tête parce que c’est le contraire de notre ADN. »
Sur Mélenchon premier ministre
« Quand on commence une élection, mieux vaut dire qu’on joue la gagne. »
« L’événement, c’est si la gauche est capable de construire un programme de gouvernement et si ça ne devait pas être le cas, de construire une opposition. »
La suite du verbatim est à lire sur www.regards.fr
#LCP #CaVousRegarde - 11 368 vues - 384 - 27,6 k abonnés - 90 commentaires
LE GRAND DÉBAT / Ehpad : faut-il laisser le privé faire du profit sur le grand âge ?
Une semaine après la sortie du livre "Les Fossoyeurs" du journaliste Victor Castanet, qui dénonce de graves dysfonctionnements et des maltraitances dans les établissements du groupe Orpea, sa direction a été convoquée mardi 1er février par la ministre chargée de l'Autonomie. Brigitte Bourguignon a annoncé l'ouverture de deux enquêtes, l'une de l'inspection générale des affaires sociales (Igas), l'autre de l'inspection des finances, la ministre reconnaissant "un problème systémique". Au-delà du dysfonctionnement spécifique d'Orpea, les dénonciations s'enchaînent depuis une dizaine d'années afin de dénoncer des maltraitances, ainsi que le manque de moyens des établissements qu'ils soient publics ou privés.
Ce scandale permettra-t-il une meilleure prise en compte de la parole des résidents et de leur famille ? La prise en charge des personnes âgées dépendantes est-elle globalement défaillante ?
Invités :
- Grand témoin : François Ruffin, député La France insoumise de la Somme
- Jérôme Guedj, conseiller régional Île de France, professeur à sciences po, cofondateur du Think tank Matières grises
- Barbara Filhol, secrétaire générale de l'Union syndicale départementale (USD) 94 CGT, cadre en Ehpad
- Annie Vidal, députée LREM de la 2ème circonscription de Seine-Maritime
LE GRAND ENTRETIEN / François Ruffin : député, caméra au poing !
Dans son dernier documentaire "Debout les femmes", co-réalisé avec Gilles Ferret, François Ruffin dévoile le quotidien des "travailleuses du lien", précaires mais indispensables. Le député de la Somme donne la parole à ces femmes qui s'occupent de nos "enfants, nos malades, nos personnes âgées", ces "invisibles du soin". Depuis 2017 et son élection à l'Assemblée nationale, l'insoumis livre ce combat, celui de la reconnaissance de ces petites mains de l'ombre, brimées dans leur statut et sous-payées.
A trois mois de la présidentielle, quelle place François Ruffin compte-t-il prendre dans la campagne du tribun Jean-Luc Mélenchon ?
LES AFFRANCHIS
- Fanny Guinochet, journaliste économique à FranceInfo
- Martin Blachier, épidémiologiste
- Vincent Hugeux, journaliste et écrivain, ancien grand reporter, professeur à Sciences Po
Ça vous regarde, votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Myriam Encaoua, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.
Un carrefour d'opinions où ministres, députés, élus locaux, experts et personnalités de la société civile font entendre leur voix.