Dossier composé de cinq articles, chacun concernant une grande zone du monde et accompagné de « Fiches pays » détaillées :
- Électricité nucléaire en Europe : des politiques identiques à l’Est et à l’Ouest ? (V1 publiée en février 2020)
- Et à venir :
. Électricité nucléaire en Afrique et en Océanie : quelles sont les politiques des pays ?
. Électricité nucléaire dans les pays de l’ex-URSS et de l’Est de l’Asie : quelles sont les politiques de la Chine, de la Russie, du Japon, et de la Corée du sud ?
. Électricité nucléaire aux Amériques : quelles sont les politiques des pays ?
. Électricité nucléaire : quelles sont les politiques au Moyen-Orient, dans le sous-continent indien et au Sud-Est de l’Asie ?
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Une source d’énergie controversée, et aux perspectives différenciées selon les pays
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*Les Français, mal informés sur l’impact climatique réduit du nucléaire… mais soucieux du risque climatique
Pourtant en France et dans une approche d’analyse de cycle de vie, un kWh d’électricité nucléaire génère 6 g de CO2équivalent (« CO2eq »), contre 12,7 g pour l’éolien terrestre, 56 g pour le photovoltaïque, contre 406 g pour le gaz, 1038 g pour le charbon selon l’ADEME[5]. Pire, les 18-24 ans sont moins bien informés que le reste de la population.
Enfin, 46 % des Français se disent opposés au nucléaire et 42% s’y disent favorables. Paradoxalement, ce sont les Français les plus soucieux de lutter contre le réchauffement climatique qui sont aussi les plus opposés au nucléaire ; et les Français les plus favorables nucléaire qui sont les moins soucieux de lutter contre le réchauffement climatique[6].
C’est à l’information des Français que cette Cartographie politique du de l’électricité nucléaire dans le monde souhaite contribuer, à travers une série d’articles sur les politiques électronucléaires du reste du monde.
A propos du groupe de travail
Le think tank The Shift Project est soutenu par une association de bénévoles : The Shifters. Ce réseau de bénévoles partage un intérêt commun pour la transition bas-carbone de l’économie. Cette cartographie politique du nucléaire dans le monde est conduite par un groupe de plusieurs Shifters. Tous les contributeurs ont participé au projet bénévolement et sur leur temps libre, à partir de données publiques. L’étude produite pour Les Shifters n’engage en rien leurs employeurs respectifs.
- Sylvaine Dhion a piloté le groupe de travail. Elle est ingénieure diplômée de l’École nationale supérieure d’électricité et de mécanique (Nancy). Elle a travaillé toute sa carrière dans le secteur de l’énergie, nucléaire et solaire (CEA, Areva) avec une approche souvent internationale et est aujourd’hui cheffe du service ingénierie export de la base installée Framatome.
- Vincent Dubu est diplômé en finance de l’École supérieure de gestion et en économie de l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines. Il travaille dans le conseil (Capco, Asset Talan, SunGard) et se spécialise dans les questions financières et numériques.
- Julian Mathevet est ingénieur diplômé de l’ECE Paris. Consultant dans une ESN (Devoteam), il a également travaillé dans une entreprise d’insertion sociale (Acces, Inclusive Tech) afin d’accompagner des personnes éloignées de l’emploi (migrant, jeune déscolarisé …) à s’insérer via les métiers de l’informatique.
- Nan Nan est diplômée de l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm et de l’Université Paris-Dauphine. Elle était sociologue avant de se reconvertir en consultant de la RSE (responsabilité sociale des entreprises). Elle écrit pour les journaux chinois The Paper (thepaper.cn) et The Initium (theinitium.com) sur des sujets sociaux comme ceux du développement durable.
- Romain Tricon-Duez est un ingénieur diplômé de l’ECAM et d’un master 2 en Entrepreneuriat de l’IAE. Il travaille aujourd’hui en tant que consultant chez In Extenso Innovation Croissance où il aide des entreprises à financer leurs innovations technologiques et trouver les bons marchés pour ces innovations.
- Damien Ambroise est ingénieur diplômé de l’École Centrale de Lyon et de l’Université de Tsinghua (Chine). Il travaille dans le conseil (Wavestone) et est spécialiste des réseaux, du transport et de l’énergie.
- Alan Burlot est docteur en mécanique des fluides de l’École Centrale de Lyon et ingénieur diplômé de Grenoble INP. Il est chercheur dans le domaine de l’énergie (CEA).
- Alexandre Tomski-Crapart est ingénieur diplômé de l’École Centrale de Paris. Il a travaillé dans le conseil en management (BearingPoint) puis sur un grand projet dans le nucléaire (Framatome), dans les domaines de la qualité et de l’excellence opérationnelle.
- Pascal Esposito ingénieur diplômé de l’École Centrale de Paris. Il a travaillé pour de nombreux projets de Recherche et Développement, pour des études de sûreté nucléaire et des projets de grands chantiers de construction, au sein d’EDF.
Contact (commentaires et relecture bienvenus) : carto-pol-nucleaire-shifters@theshiftproject.org
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*Ndlr : gazou
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Conformément au décret du 11 octobre 1990, il recense les mesures de sauvegarde répondant aux risques naturels et technologiques majeurs sur le territoire de la commune.
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L’article L2211-1 du C.G.C.T. impose au maire des responsabilités en matière de police administrative, qui incluent la sécurité.
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Il contient les données locales, départementales et nationales nécessaires à l'information des citoyens au titre du droit à l'information... contient quatre grands types d'informations :
- La connaissance des risques naturels et technologiques dans la commune,
- Les mesures prises par la commune, avec des exemples de réalisation,
- Les mesures de sauvegarde à respecter en cas de danger ou d’alerte
- Le plan d'affichage de ces consignes
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L’objectif de l’information préventive est de rendre le citoyen conscient des risques majeurs auxquels il peut être exposé. Informé sur les phénomènes, leurs conséquences et les mesures pour s’en protéger et en réduire les dommages, il sera ainsi moins vulnérable
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l’analyse préalable peut être effectuée à une échelle intercommunale, la plupart des documents utilisés (PPR, PPI) traitant généralement un bassin de risque. ... panorama des phénomènes recensés sur la commune et susceptibles d’entraîner des dommages. Elles déterminent les zones à risque ... cartographiée ... inventaire des enjeux particuliers, ... établissements recevant du public (ERP) bâtiments nécessaires à la gestion de la crise ... partage du constat sur le risques entre les autorités et les habitants : le succès de la politique de prévention des risques naturels sera nécessairement une réussite commune à tous les acteurs, ce qui suppose également la prise de conscience, par les particuliers, de leur capacité à réduire leur propre vulnérabilité.
Le projet nous a permis de développer des innovations technologiques majeure en open source
Le bus sémantique : cet outils d’agrégation permet une réactualisation automatique des données pour chaque initiative (agenda, annuaire, situation géographique…) dès la source mise à jour en les transformant en web sémantique¹
GoGoCartoJs : est une application web gratuite et open source pour visualiser des données sous forme cartographique. Elle est optimisée pour de large jeux de données, et propose un système de filtres avancé. N’hésitez pas à consulter la documentation pour la réutiliser !
SemViz : SemViz est une architecture d’interfaces web sur navigateur qui permet de faciliter la conception et la réalisation de celles-ci. L’objectif est de pouvoir obtenir l’interface en déclarant uniquement les composants de visualisation et les sources de donnée sémantiques.