étude handicap © NLH
Constatant dans une étude dédiée que chaque euro investi par l'État dans la protection juridique des majeurs génère un gain socio-économique de 1,5 euro et que le nombre des mesures de protection augmentera d’ici à 2040, l'Inter-fédération de la protection juridique des majeurs entend, par cette évaluation, mobiliser les pouvoirs publics sur l’urgence de mieux protéger les majeurs les plus vulnérables en accordant davantage de reconnaissance et de moyens à celles et ceux qui assument leur accompagnement et soutien. Elle réclame 130 millions d’euros à inscrire dans le volet inclusion sociale du projet de loi de finances 2021 et, à moyen terme, une politique publique structurée dans un volet spécifique de la loi Grand âge et autonomie.
L’inter-fédération de la protection juridique des majeurs (IF-PJM) a présenté, le 13 octobre, une étude « Protection juridique de majeurs : et si ça n’existait pas ? » selon laquelle chaque euro investi par l’État dans la protection juridique des majeurs génère un gain socio-économique de 1,5 euro. « Nous aurions 20 000 personnes sans-abri de plus dans la rue chaque année, 70 000 personnes de plus sous le seuil de pauvreté » sans les mandataires judiciaires à la protection des majeurs (MJPM), estiment les trois fédérations composant IF-PJM (la Fnat, l’Unaf et l’Unapei) qui ont commandé cette évaluation au cabinet Citizing.L’étude se focalise sur les 497 000 mesures de protection exercées par les professionnels libéraux et les associations tutélaires, au profit de 482 000 majeurs en situation de handicap (149 000 personnes), âgés (114 000 personnes) ou souffrant de troubles psychiques (219 000 personnes).Analyse coûts/bénéficesL’évaluation …
Actualité Environnement
TORONTO – Les coûts annuels pour contrer les pires conséquences des changements climatiques au niveau municipal s’élèvent à 5,3 milliards $, selon une étude dévoilée jeudi par la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et le Bureau d'assurance du Canada (BAC).
... 0,26 % du produit intérieur brut du Canada ...
Dans l’ordre, les inondations, l’érosion et la fonte du pergélisol constituent les risques climatiques qui engendrent les dépenses les plus élevées. ... les coûts financiers et émotionnels ne cessent d'augmenter, a mentionné le président et chef de la direction du BAC, Don Forgeron ... Les gouvernements doivent collaborer au financement des infrastructures résilientes nécessaires pour protéger les Canadiens des inondations, des grands vents et des feux de forêt.»
Au Québec et en Ontario, les inondations, les tempêtes de verglas et de vent, ainsi que les vagues de chaleur sont les phénomènes qui menacent le plus les infrastructures actuelles.
L’étude note que d’autres recherches ont montré que pour un dollar investi en mesure d’atténuation, six dollars sont épargnés en dommages futurs. ... l’amélioration des infrastructures comme la construction de digues, l’augmentation de la capacité de traitement des eaux ou l’utilisation de matériaux de construction résistants au feu.
Les mesures d’atténuation s'appuient aussi sur le renforcement des systèmes naturels comme les zones humides et les forêts. Enfin, des politiques et un cadre juridique mieux adaptés, par exemple l’interdiction de construire dans des zones à risque, constituent un autre axe pour contrer les effets négatifs du réchauffement de la planète.
La température moyenne annuelle au Canada a augmenté de 1,7 °C depuis 1948, selon cette étude.