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avec :
- Monique Pinçon-Charlot, sociologue et membre du conseil scientifique de l'Institut La Boétie
Entretien avec Marlène Benquet, sociologue, co-animatrice du département de sociologie de l'Institut La Boétie
Tr.: début à 0:3:20 ... sociologie ... Bourdieu ... les fonctions de classe dans le maroc ... les dynasties familiales ... des systèmes de cooptation richesse économique, culturelle, sociale, symbolique ... enquête sur les nouveaux riches ... on a travaillé plus de 30 ans, il faut du temps, c'est le temps long des dynasties... ... la grande bourgeoisie a fini par fusionner avec la noblesse ... les barrières qu'ils posent ... immense hétérogénéité ... cf le palmarès de Challenge paraît tous les jeudis avant le 14/7 ... il n'y a pas de seuil de richesse car enchevêtrée dans toutes les richesses ... classe solidaire ... on a découvert le communisme en haut ! dans un entre-soi social ... gheto muré, on ne peut pas rentrer ... processus positif des agrégations des semblables pour éjecter les différents ... passer de la domination économique à la domination symbolique ... que les dominés acceptent leur domination, dans l'entre-soi des beaux quartiers ... nasse dense de social institué là pour coordonner ... énorme solidarité, instances de coordination ... 20 associations de défense du bois de boulogne et une qui les coordonne ! ... nos désaccords font leurs victoires ... sur l'État : on l'a tous dans notre tête ... avec Macron est au service des plus riches ... de 400000 à 3 millions de millionnaires ... néolibéralisme ... capitalisme mondialisé incompatible avec la démocratie ... prédation du capitalisme ... le capitalisme se radicalise ... on est à un rendez-vous historique avec l'urgence climatique.Si on ne les affronte pas, ce sera très fort ... neutralité axiologique ... on ne s'en est jamais revendiqués ... on dit qui on est, les hypothèses, indicateurs, etc on publie ... le contribuable paie les salaires du cnrs ... transmettre les acquis de nos recherches ... LE dernier livre : sur les retraites ... analyse sociologique du mépris de Macron, ce n'est pas un trait de caractère ... unis syndicalement, politiquement, pour ne pas perdre la bataille ... l'oligarchie marchandise tous les secteurs, fait de la prédation sur le vivant ... L'optimisme : des géants aux pieds d'argile ! la panique ... les valises étaient prêtes ... ils savent que l'arbitraire est en train d'être démasqué ... ne tient que par les titres de propriété, ouvrir la voie à une société de partage ... veut entrer au GIEC +++ une trajectoire post-capitaliste ... coquelicots, oiseaux ...
1:02:08 QUESTIONS paroxysme de la guerre de classe ? oui
/violences macron/le pen période de fascisation
/ça va craquer quand ? ça ne dépend que de nous, dans le cumul de la multiplicité des actions
/oligarques s'affrontent à l'international travaille sur le dérèglement climatique, métaux rares, commun, partage
/léthargie now car on est piégés par avantages du capitalisme ... faire ensemble ... l'avenir, ensemble, par le bas, le peuple
/divisions mettent le doigt dessus, ne sont pour rien ...
/ont essayé de vous coopter ? oui
/secret fiscal, des affaires, nous offraient le bottin mondain, ont été intéressés par nos livres ... communisme de luxe ...
Lettre à Mr le président / Retraite ++ paroles écrites par militants cgt idf
En direct dans 6 heures 13 février à 19:00 - Chaire de Cédric Durand : critique du capitalisme numérique #1 / Institut La Boétie
2,97 k abonnés - 16 spectateurs en attente Planifié pour le 13 févr. 2023
Rendez-vous le lundi 13 février à 19h en direct pour suivre la chaire de Cédric Durand « critique du capitalisme numérique #1 ». Cette conférence est la première d’une série de trois conférences données par Cédric Durand, titulaire de la chaire d’économie de l’Institut La Boétie, consacrée à la critique du capitalisme numérique.
Technoféodalisme : une archéologie du futur
Le concept de Technoféodalisme trouve sans origine dans le monde du cyberpunk des années 1980, un mouvement qui associait le développement technologique avec une dégénérescence du capitalisme tardif. Cette dystopie prend l’exact contrepied de l’idéologie californienne qui alliait, d’abord, enthousiasme technologique et épanouissement individuel et, finalement, libre entreprise et radicalisation de la propriété privé.
La promesse – le mythe de la Silicon Valley – est celle d’une cure de jouvence du capitalisme. En diminuant les coûts des échanges, les technologies de l’information devaient faire naître une économie de marché de petits producteurs, équitable, dynamique et surtout débarrassée des gouvernements : le fantasme d’une start-up nation.
Si cette vision inspire un bouleversement des politiques économiques, la redynamisation espérée n’est pas advenue. Dans les années 2020, c’est plutôt le spectre de son lointain rival techno-féodal qui prend forme.
L’hypothèse techno-féodale permet d’interroger le devenir du capitalisme vieillissant. Elle montre que, par-delà la conjoncture, nous sommes pris dans un processus au long cours de reconfiguration du mode de production. Un post-capitalisme régressif est un avenir possible.
*Tr.: ... plateformes ... GAFAM ... logiciel libre ... communs ...
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Penser l’après capitalisme, c’est avant tout reconsidérer nos manière d’aborder le monde et les autres. C’est en tout cas ce que pensent P. Dardot et C. Laval pour qui le principe de « commun est devenu le nom d’un régime de pratiques, de luttes, d’institutions et de recherche ouvrant sur un avenir non capitaliste. »
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le commun, bien plus qu’un droit est avant toute chose le fruit d’une pratique instituante. Cela amène P. Dardot et C. Laval à se rapprocher de C. Castoriadis qui considère l’institution comme étant la création libre de l’Homme. Ainsi liberté et commun se retrouvent liés puisque seule une praxis (autrement dit une pratique consciente de l’Homme tournée vers l’émancipation), faisant du commun sa priorité, peut véritablement être libératrice. Car en instituant et renforçant le commun, cela revient à accroitre l’autonomie des individus et donc s’inscrit dans une perspective émancipatrice.
La société du commun
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neuf propositions visant à offrir un cadre à la politique du commun :
- Construire une politique du commun
- Opposer le droit d’usage à la propriété
- Faire du commun le principe de l’émancipation du travail
- Instituer l’entreprise commune
- Faire de l’association dans l’économie la préparation à la société du commun
- Fonder la démocratie sociale à partir du commun
- Faire des services publics des institutions du commun
- Instituer les communs mondiaux
- Instituer une fédération de commun
Pour plus de clarté, il est possible de rassembler ces diverses propositions autour de quatre pôles thématiques.
- 1, une dimension politique du commun visant à la construction d’une société plus démocratique mettant en avant l’autogouvernement et cela dans tous les secteurs de la vie ...
- 2, une dimension juridique du commun passant par la remise en cause de la propriété de manière générale, ce qui revient à revoir la distinction entre public et privé ...
- 3, une dimension économique du commun visant à modifier les manières de produire mais aussi de consommer ...
- 4, une dimension internationale du commun dont l’objectif est de fonder une ordre mondial nouveau articulé autour de ce principe de commun. D’un point de vue politique, cela se traduit par une organisation internationale constituée de fédérations s’inspirant du modèle communaliste développé par P-J. Proudhon et qui constitue « le seul principe politique respectueux de l’autonomie des gouvernement locaux » Ce nouvel ordre mondial permettrait de faire du commun l’axe du droit à l’échelle planétaire afin d’envisager collectivement la résolution des grands enjeux contemporains auxquels est confrontée l’humanité telle que la crise écologique.
La révolution du commun
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Comment passer de la simple réflexion sur le commun et de la construction d’une société du commun à son application. Autrement dit comme instituer le commun ?
... œuvrer en sorte que cette révolution puisse voir le jour ...
Ndlr : avec cette conclusion, on n'est pas prêts de voir instituée la société des communs... Pourquoi ne pas se baser sur une approche économique duale ? Construire À CÔTÉ DU CAPITALISME, sans attendre qu'il s'effondre, des espaces reposant sur les communs, en instituant des monnaies du bien commun (locales, nationales, voire internationale). Valoriser ce Q ACT
"La propriété, c'est le vol" - c'est bien connu... Mais est-il vraiment possible de penser un "cadre d'appropriation sociale véritable c'est-à-dire sans propriétaire des moyens de production" ? Le chercheur militant Benoît Borrits entend contribuer à « refermer définitivement l’impasse de la propriété collective » pour lui substituer une « économie des communs dans laquelle tout individu trouvera sa place dans la délibération »…
... Benoît Borrits, animateur de l’association Autogestion, s’attache à un impensé du mouvement ouvrier, à savoir « l’appropriation collective des moyens de production » comme pierre angulaire de la construction d’une « société postcapitaliste ». Dans son essai préfacé par Pierre Dardot, il invite à rompre avec cette notion de propriété, qu’elle soit privée ou collective.
... Benoît Borritz défend la « nécessité de donner corps à la notion d’un commun productif, un commun qui se serait définitivement débarrassé du carcan de la propriété et dans lequel travailleurs et usagers, du simple fait de leur participation et non d’une quelconque qualité de propriétaire, même coopératif, seraient appelés à délibérer pour le gérer conformément à leurs attentes ».
Cette économie des communs suppose la conscience d’avoir des ressources à partager, à gérer ensemble et à préserver collectivement par une communauté politique éclairée sur les enjeux vitaux. Au préalable, elle suppose l’exercice d’une « citoyenneté » réelle voire éclairée et non pas purement incantatoire…
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Benoît Borrits, Au-delà de la propriété – Pour une économie des communs, La Découverte, 248 p., 19 €