Connu / mel question sur les hydrolienne du Sun, 11 Apr 2021 23:14:39 +0200 De rt
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le 7 avril 2021 dans le cadre du débat sur le projet de loi climat. Le député insoumis a notamment souligné l'importance d'installer, dans tout le pays, des moulins pour produire l'énergie dont nous avons besoin pour atteindre le 100% renouvelables. Voici la retranscription de son intervention :
« Je suis ami intime d’un moulin du 12e siècle à Laguépie dans le département du Tarn-et-Garonne. Et de la sorte j’ai appris à connaître ce qu’ils étaient, leur histoire et ce qu’ils pourraient être pour le futur, car c’est cela qui va motiver pour l’essentiel ce que j’ai à dire. Pour le passé, et pour envoyer un amical salut au 635 habitants de Laguépie, ça m’amuse de savoir que ce sont des moines qui ont construit ça et puis que ça a fini comme un repère communistes pendant la Résistance et qu’on avait vu passer là Jean Jaurès pour monter les murets.
Nos collègues qui, donc, font état d’un patrimoine ont mille fois raison et c’est certainement la forme des patrimoines les plus anciens qu'ait notre pays, parce que l’eau qui a été moyen de transport initial avant même la roue, a été ensuite la première énergie qui a pu être transformée pour donner une énergie mécanique et qui continue aujourd’hui à être la seule forme d’énergie qui n’épuise pas sa ressource. Au contraire, elle l’entretient et elle l’aère. Puisque j’y suis, j’en profite pour rajouter un argument de plus à la défense des biais, bis et seuil. C’est que l’eau qui se déverse à la cascade est porteuse d’ions négatifs lesquels sont excellents pour la santé et sont une ressource médicament gratuit mis ainsi et répandu tout au long des rivières.
Ce préambule ayant été fait, j’en viens à la suite. La suite est que nous croyons nous qu’il faudra dans ce pays revenir sur la politique centenaire - ce n’est pas ce gouvernement qui est en cause dans cette affaire - qui a conduit à détruire toute sortes de constructions anciennes au profit de nouvelles constructions qui, elles, ne procédaient pas du tout des mêmes logiques des philosophies. Le moulin du 12e siècle dont je vous parle améliorait le site naturel. Les moulins construits au 19e siècle, eux, ne s’en souciaient pas parce que ce n’était pas la question du moment et que la préoccupation écologique était seconde. On pensait de manière un peu fanatique, un peu aveuglée, qu’il s’agissait de se rendre « maître et possesseur de la nature », comme avait dit Descartes. Et du diable si on allait s’occuper de tel ou tel poisson ou de tel bestioles qui vivait dans l’eau. Ce n’était pas le sujet.
Alors il y a moulin et moulin et je crois que nous en convenons tous. C’est pourquoi, pour ma part, je ne ferais pas l’apologie des propriétaires de moulin comme meilleurs conservateurs de la nature et des outils qui s’y trouvent installés tout le long. Non, je me réfère à une autre raison. C’est que dans le futur ceux qui veulent que l’on passe aux énergies renouvelables à 100% feront le tour de toutes celles qui sont disponibles et ils s'apercevront très vite qu’il n’en est aucune qui ne comporte des inconvénients. Si on parle des éoliennes, de l’énergie thermique, toutes ont des inconvénients. Cependant la prise d’eau est celle qui peut, premièrement, être la plus abondante. Le pays était couvert de dizaines de milliers de moulins dans les siècles précédant. Des milliers et des milliers et des milliers, partout, et on les a remplacés dès lors qu’il a été possible de produire 1) de l’électricité dont on savait quelle exploitation on pouvait faire et 2) de le faire avec des centrales qui n’avaient plus besoin de l’énergie aquatique et qui se contentaient du fioul et du reste.
Mais nous, ce qu’on va faire si on veut se débarrasser des énergies carbonées - et si par dessus le marché, pardon c’est notre cas, on veut aussi tourner la page du nucléaire qui a eu son sens mais qui ne l’a plus - alors il faut bien trouver une ressource de masse. Et cette ressource de masse c’est le régime hydraulique du pays, c’est sa carte des fleuves, rivières, le moindre cours d’eau. C’est pourquoi on proteste tant contre ces initiatives qui consistent à retirer de la carte certains cours d’eau pour les transformer en autre chose si bien que dès lors ils ne bénéficient plus de la protection de la loi qui va aux cours d’eau. Donc si on veut mettre, et ça c’est notre projet, des milliers de moulins, aujourd’hui on appelle ça de manière un peu pédante des hydroliennes.
La suite sur le blog : https://melenchon.fr/2021/04/07/des-moulins-partout-pour-le-100-renouvelables/
304 commentaires
Dans le cadre du Salon à la ferme proposé par la Confédération paysanne, Mathieu Mallet a accueilli le public hier dans sa fabrique de pâtes bio, à Saint-Léger-de-la-Martinière.
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montrer un autre système agricole. Il faut que demain nous ayons plein de petites installations. La mienne est un exemple mais il y a d’autres façons de faire. On peut s’installer avec très peu d’investissements. Mon chiffre d’affaires à l’année est inférieur à 50.000 € pour un revenu situé entre 15 et 20.000 €. S’installer sur de petites structures est tout à fait possible. »
Je travaille avec un moulin à l’ancienne qui préserve les qualités gustatives et nutritives du blé
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1,5 tonne de farine vendue en sachets et 6 tonnes de pâtes, vendues à part égale à des groupements de consommateurs, dans des boutiques et sur des marchés.
« Ce Salon à la ferme, conclut Mathieu Mallet, est aussi une façon de dire que si certains veulent s’installer, il y a de la place pour tout le monde ! »
Mathie Mallet, paysan pastier. www.lespatesdicidela.fr
A la Une local Saint-Maixent-l'École Melle Agriculture Économie
Voir aussi https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/video-melle-mathieu-mallet-un-fermier-atypique
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L’ objectif de cet agriculteur céréalier, également pastier et meunier : se passer, à terme, de toute énergie fossile.
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Dans la recherche de mode de vies alternatifs, les ZADs se présentent à nous comme évidente, organisation rapide et avec le minimum jusqu'à la désobéissance citoyenne. Presque hors-système les zadistes cherchent à s’en émanciper. Pour filmer comment il se logent et se nourrissent c’est compliqué. C’est toujours un peu borderline. On va cibler ici sur leurs combats et leurs organisations.
La musique d’introduction nous est prêtée par Luciole pour l’épisode : https://youtu.be/JjLjbPjOzCA
Merci à Au-delà des routes pour les plans drones.
https://www.youtube.com/channel/UChas...
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Voyages et événements
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Connue / http://zaddumoulin.fr/video-ca-commence-dun-sac-episode-2-la-zad-du-moulin-hiver-2019-pret-action
Le GCO – pour Grand Contournement Ouest de Strasbourg (ou COS… ou A355) – est un projet de 24 km d’autoroute à péage, soit disant destiné à désengorger la section urbaine de l’A35 strasbourgeois, en passant par l’Ouest, notamment dans une zone rurale que l’on appelle le Kochersberg, avec la destruction de terres agricoles parmi les plus fertiles d’Europe, mais aussi l’anéantissement de plus de 10 hectares de forêt près de Vendenheim, ainsi que le massacre d’un espace naturel exceptionnel entre les communes de Kolbsheim et Ernolsheim-sur-Bruche. 24 communes seraient directement impactées par ce projet.
L’idée de contourner Strasbourg par l’Ouest est aussi ancienne que l’implantation d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Le GCO est né au siècle dernier, au début des années 1970. Tombé dans l’oubli au cours des années 80′, il resurgit au milieu des années 90′. En 2005, une expertise indépendante est réalisée. Le « rapport TTK » démontre l’inutilité du projet. Malgré ce constat, l’enquête publique en 2006 se conclut par un avis favorable qui débouche en janvier 2008 par la signature du décret en Conseil d’État de la déclaration d’utilité publique (DUP).
Sur le point d’être abandonné (en 2012), il a refait surface au moment du plan de relance du gouvernement pour déboucher sur un second projet (fin 2013) : on passe d’une autoroute à péage de 2×3 voies à 2×2 voies avec une emprise foncière réduite de 750 à 350 hectares. En octobre 2015, ARCOS/VINCI est désigné pour la seconde fois, constructeur/concessionnaire du projet. Une concession officialisée par le Conseil d’Etat le 29 février 2016 pour une durée de 54 ans – historique du projet en dates ici.
Ce projet vieux de plus de 40 ans est soutenu par la Région Grand Est (anciennement Région Alsace), le Département du Bas-Rhin (67), ainsi que par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bas-Rhin (CCI). Depuis 2014, la ville de Strasbourg, jusque là opposée au travers de son maire Roland Ries, a changé de camp.
Controversé, le GCO est contesté depuis 20 ans par des élus, des agriculteurs, des citoyens et asso- ciations. Le collectif GCO non merci, créé en 2003, regroupe toutes ces personnes.