5 juillet 2016
Voitures sans chauffeur, jeu de go, remplacement des travailleurs par des robots, autant de nouveautés qui manifestent une accélération technologique dont le rythme est sans commune mesure avec l’évolution génétique. Uber, Google et les “Gafa” prospèrent grâce à l’accélération du rythme de comparaison des algorithmes. Aujourd’hui Amazon prévoit que les colis seront livrés par des drones bourrés d’algorithmes. Des robots vont remplacer les humains dans bien des domaines, y compris la médecine, la justice. Dès lors, quelle décroissance opposer à cette lame de fond ? Y a -t-il des manières résilientes d’utiliser les algorithmes ?
Les technologies de l’information peuvent-elles aider à construire une société résiliente ? Celle-ci peut-elle être conviviale ?
Nous vivons en effet une révolution en matière de “numérique”, avec une explosion des informations collectées et l’augmentation des capacités d’échange et de traitement automatique de celles-ci. Certains veulent croire qu’elle apportera de la croissance, ou plus de bonheur, tandis que d’autres craignent pour nos libertés individuelles, ou doutent de la pérennité. Nous analyserons les arguments présentés, mais en prenant un regard décalé, celui de la perspective d’un effondrement systémique causé, notamment, par la déplétion des ressources énergétiques. Pour ce faire, nous reviendrons sur l’équivalence fondamentale entre entropie et information, et nous intéresserons aux liens entre énergie et contrôle, complexité et stabilité. Nous revisiterons, en utilisant notamment des concepts de thermodynamique, de Darwinisme et de conservation de l’information, un certain nombre des travaux de “Momentum” tels que ceux sur le rationnement, les low-tech, les monnaies locales, les biens communs et la démocratie. Tout cela nous permettra d’avoir de nouvelles grilles de lecture pour comprendre l’évolution des sociétés humaines, ce que nous illustreront sur quelques exemples. Nous devrions aussi avoir des éléments de réponse aux questions posées.
Lire le séminaire du 3 juin 2016 de Thierry Caminel ici https://docs.google.com/document/d/1wulsRD_YqufCiVq870H6QoDUQT2EyItxji5HjR7KYBg/edit?ts=577a142e
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présentation https://docs.google.com/presentation/d/1W9VTG59E7QotgI6gZSV4ffRwvJ9j1G1m5SH_f4WHBSw/edit
Auteur: ThierryCaminel
*Transcription :
... Ma thèse: Les sociétés contrôlant ces plateformes sont: des structures dissipatives « anti-fragiles» ...