Dr. Gonzo @DocteurGonzo4
#Thread En mars, Véran a distribué dans les hôpitaux cet anticorps de synthèse inefficace et non-autorisé par l’EMA.
La semaine dernière, la firme Eli Lilly a finalement retiré sa demande d’autorisation à l’EMA...
8:23 AM · 13 nov. 2021·- 1 471 Retweets 135 Tweets cités 1 576 J'aime
Rappel : les anticorps monoclonaux sont des anticorps de synthèse fabriqués à partir d’animaux transgéniques (souris, lapins chèvres... génétiquement modifiés) qu’on tue pour récupérer leur sang
Ces produits sont évidemment brevetés et vendus à prix d’or. https://google.fr/amp/s/sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2700369-anticorps-monoclonaux-c-est-quoi-covid-19-effets-secondaires-france-indication-has-ronapreve-ema-1636730595.amphtml/
Janvier 2021. Le bamlanivimab est en essai clinique de phase 2. Le laboratoire Eli Lilly publie une étude dans le JAMA montrant que ce produit n’a pas montré d’efficacité contre le Covid. Les auteurs insistent sur le caractère "exploratoire" de leurs données.
Dans la même étude, les auteurs ont testé le bamlanivimab en association avec un autre anticorps monoclonal, l’etesevimab, et ont noté cette fois une baisse de la charge virale, sans pour autant confirmer l’efficacité clinique
jamanetwork.com
Effect of Bamlanivimab Alone vs With Etesevimab on Viral Load in Patients With Mild to Moderate...
This randomized clinical trial compares the effects of 3 doses of bamlanivimab monotherapy (700 vs 2800 vs 7000 mg) vs combination bamlanivimab and etesevimab vs placebo on change in day 11 severe...
En outre, selon l’étude, le bamlanivimab est susceptible de favoriser l'apparition de mutations sur le virus en résistance au traitement : des variants. Sa prescription constitue donc un risque collectif non négligeable surtout si on base la stratégie sanitaire sur la vaccination
Contre toute attente, le 12 février, sous la pression du pouvoir, le bamlanivimab (seul) reçoit de la part de l’@ansm une autorisation spéciale (ATUc)
C’est le 1er traitement contre le Covid autorisé en France
L'ANSM justifie son choix de la façon suivante : elle espère un bénéfice "sur la base (...) des données préliminaires" de l'étude de phase 2 (alors qu’aucune donnée ne permet d’espérer quoi que ce soit) et invoque « l'urgence sanitaire ».
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Dr. Gonzo @DocteurGonzo4 · 19 août
Que vaut l’expertise de l’ANSM ? Dépakine | L’ANSM est poursuivie depuis 2016 dans le cadre de l’affaire de la Dépakine (près de 3000 enfants malformés) pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires »
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Le 22 février, un protocole d'utilisation du bamlanivimab (seul) ouvre le traitement aux personnes de 80 ans et +
Quelques jours + tard, le protocole est remanié en catastrophe. Les patients doivent être hospitalisés 10 jours plutôt qu’un, afin de vérifier l’absence de variant.
Le 27 février, après avoir enjoint les médecins hospitaliers à prescrire le bamlanivimab aux 80 ans et +, le ministère de la santé, via la DGS, prend ses précautions :
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Florian Zores @FZores · 27 févr.
Debut de rétropédalage (aka un "erratum") sur le bamlanivimab dans le DGS-urgent du jour.
En gros, "prenez vos responsabilités, on s'en lave les mains"
Je rappelle qu'en l'état de données publiées, ce traitement n'a montré aucune efficacité
Le 16 mars, l’@ansm publie une nouvelle ATUc permettant l’administration de la combinaison bamlanivimab/etesivimab, produit par Eli Lily (2000€ la dose), et la combinaison casirivimab/imdevimab (Ronapreve) du laboratoire Roche (1700€ la dose).
Véran vantait alors le fait que 83 centres hospitaliers avaient déjà reçu des milliers de doses de bamlanivimab (et que des « dizaines de milliers » ont été commandé)
Il rappelait simplement que ce produit devait être « administré avec prudence » Tête qui explose On croit rêver.
Fin Mars 2021, on pouvait même observer cette scène hallucinante : Véran vendre ces produits présumés inefficaces et non-autorisés par l’EMA comme un VRP de l’industrie pharmaceutique, sans aucune données scientifiques à l’appui.
Vidéo intégrée
Chez @franceinfo, @MathieuMolimard, du CHU de Bordeaux, déclare : « Le bamlanivimab est l'hydroxychloroquine du riche. Nous n'avons pas d'élément de preuve que ce produit ait un effet qui justifie sa prescription. On a l’impression d’assister à la mort de l’évaluation clinique »
Il ajoute : « Les médecins ont constaté l'absence "de décroissance de la charge virale" lors des essais. Le bamlanivimab ne permet donc pas de réduire la quantité de virus chez les patients. » https://google.fr/amp/s/www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-bamlanivimab-un-traitement-qui-enthousiasme-veran-mais-divise-les-experts-20210302_WYKN5UMHEBBERBTLFGIBBKDRX4/%3foutputType=amp
Et selon le @hcsp_fr (23 mars) : https://hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=hcspa20210323_corethtoetanmoacdu.pdf
Macron & Véran ont donc distribué pendant des mois dans nos hôpitaux un médicament que toute la communauté scientifique déclarait inefficace
Ils auraient commandé au moins 85000 doses. La dose étant vendue 2000€ le coût total pour le seul bamlanivimab est de 170 millions€ min.
En avril, sur 10 des 18 CHU contactés par le média Industrie et Technologies, seuls 4 ont confirmé utiliser ces traitements.
On constate donc une pression du pouvoir d’Etat pour prescrire ces produits douteux pendant qu’une majorité de médecins refuse de les prescrire.
Pourquoi Macron & Véran ont organisé une fraude d’une telle ampleur (plusieurs centaines de millions d’argent public tout de même) ?
En tout cas, même @franceinfo à relevé une situation de conflit d’intérêt.
Au sein du comité de direction de Lilly France, en charge des nouveaux produits, on trouve... Béatrice Cazeneuve... qui est aussi l’épouse du député LREM Jean-René Cazeneuve, et la mère de deux conseillers de l’Elysée et de Matignon : Marguerite et Jean Cazeneuve.
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Céline @Celine_at_Paris · 28 févr.
Donc le médicament miracle identifié par Macron qui ne marche pas (1) est commercialisé par Eli Lilly, dont la directrice des nouveaux produits France (2) est l'épouse d'un député LREM (3), la mère de l'adjoint au chef de cabinet de l'Élysée (4) et de sa conseillère santé (5).
Marguerite Cazeneuve est aussi une ex cadre de Mc Kinsey. Elle est aussi l’épouse d’Aurélien Rousseau, patron de l’ARS Ile-de-france. Le monde est petit chez les macronards.
liberation.fr
Traitement contre le Covid-19 : y a-t-il un conflit d’intérêt entre le labo Lilly et certains...
L'ANSM a autorisé l'utilisation d'un traitement contre le Covid, développé par le laboratoire Lilly. Dans celui-ci travaille Béatrice Cazeneuve, femme d'un député LREM et mère de deux conseillers...
3/11/21. Eli Lilly retire sa demande d’autorisation pour le bamlanivimab et l’etesevimab après que l’EMA lui a demandé des données relatives à la fabrication.
Le labo a fait des stocks et a arrêté sa production avant tout contrôle. Or, l’EMA suspecte des problèmes de qualité...
EU Medicines Agency @EMA_News · 3 nov.
Double point d'exclamation EMA ends the #RollingReview of Lilly’s #COVID19treatment bamlanivimab and etesevimab, after the company informed us that it was withdrawing from the process.
Read the press release: https://ema.europa.eu/en/news/ema-ends-rolling-review-antibodies-bamlanivimab-etesevimab-covid-19-following-withdrawal-lilly
Read a Q&A document: https://ema.europa.eu/en/documents/medicine-qa/questions-answers-end-rolling-review-antibodies-bamlanivimab-etesevimab-covid-19_.pdf
8:23 AM · 13 nov. 2021·- 128 Retweets 2 Tweets cités 214 J'aime