france-5 Interviews 1 h 8 min Français tous publics
Disponible jusqu'au 13/07/23
Retour sur un chiffre qui a causé beaucoup de stupéfaction et d’émoi : 1 ado français sur 3 regarde du porno sur Internet au moins une fois par mois. Une pratique de plus en plus massive, qui commence de plus en plus jeune, un phénomène de société qui pose beaucoup de questions. Que font ces images, souvent sexistes, violentes, voire dégradantes, à des enfants qui ne sont pas encore entrés dans la sexualité ? Le porno comble-t-il un vide : celui d’une éducation sexuelle quasi inexistante en France ? Faut-il le réguler ou tout bonnement l’interdire ? On en débat avec :
- Israël NISAND, Professeur émérite de gynécologie obstétrique, ancien président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (2017-2021), président du Fonds pour la Santé des Femmes (FSF), co-auteur de « Et si on parlait de sexe à nos ados ? » aux éditions Odile Jacob (16/02/2012)
- Thérèse HARGOT, Sexologue, essayiste, auteure de “Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque)” aux éditions Albin Michel (03/02/2016)
- Nikita BELLUCCI, Productrice, actrice de film X
- Jonathan BOUCHET-PETERSEN, Chroniqueur politique à Libération
- Sarah DUROCHER, Présidente nationale du Planning familial, membre du Haut conseil à l’égalité
- Romain ROSZAK, Professeur de philosophie, auteur de « La Séduction pornographique » aux éditions de l’Échappée (19/03/2021)
Choix de Laure :À un clic du pire : la protection des mineurs à l’épreuve d'Internet d’Ovidie, aux éditions Anne Carrière
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
Tr.: ... information à la sexualité inexistante à l'école ... Dorcel a mis en place un système de protection des contenus ... interdire le porno gratuit ...
Vidéo
L’un pense que «les électeurs veulent l’union et ils ont raison» tandis que l’autre considère que cette alliance est «une duperie et un naufrage assuré». Jonathan Bouchet-Petersen et Thomas Legrand confrontent leur opinion sur l’avenir de la gauche lors des élections européennes.
par Caurentin Courtois, Jonathan Bouchet-Petersen et Thomas Legrand
publié le 10 juin 2023 à 12h00
Connu / TG le 11/06/23 à 09:47
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A vouloir décider qui est républicain ou pas chez les partis, et maintenant les associations écolos, le pouvoir abîme la République.
Photo de Jean-Marie Girier, préfet de la Vienne. (Jean-Francois Fort/Hans Lucas. AFP)
Un inquiétant détournement. En s’appuyant sur la loi dite «séparatisme» pour s’attaquer à l’association écolo Alternatiba, au motif que celle-ci avait prévu de délivrer des formations à la désobéissance civile le week-end dernier à Poitiers, le préfet de la Vienne et donc l’Etat instrumentalisent un texte dont ce n’est pas l’objet. Avec clairvoyance, 25 ONG avaient pointé ce risque après l’adoption du texte à l’été 2021, sans obtenir gain de cause devant le Conseil d’Etat.
Quand la loi visant à lutter contre le séparatisme a agité le débat public, l’exécutif n’affichait qu’un objectif : contrer l’influence de l’islamisme politique pour protéger la laïcité. Quel rapport avec une association comme Alternatiba ? Aucun. Pour justifier sa croisade, le préfet Jean-Marie Girier s’appuie sur un supposé «non-respect du contrat d’engagement républicain», notion très subjective qui l’a conduit à sommer, sans succès, la ville de Poitiers, désormais gérée par les écolos, et la communauté urbaine du Grand Poitiers de retirer leurs subventions (5 000 et 10 000 euros) au «Village des alternatives» organisé par Alternatiba Poitiers.
Démontage d’un McDo
Dans le viseur de ce préfet, qui a fait ses classes auprès de Gérard Collomb à Lyon avant de rejoindre Emmanuel Macron dès 2016 et d’être son directeur de campagne l…
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