Pour un désarmement nucléaire multilatéral - Rencontre ICAN-LFI à l'Assemblée nationale - •22 janv. 2021 / La France insoumise
1 258 vues - 164 - 5 - 55,8 k abonnés
Le 12 février 2019, Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et Bastien Lachaud recevaient à l'Assemblée nationale une délégation de l’ICAN (International Campaign to Abolish Nuclear Weapons), prix Nobel de la Paix en 2017 pour son travail en faveur de l’adoption du traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Cette délégation était notamment composée de Mme Setsuko Thurlow, survivante d’Hiroshima, de Mme Beatrice Fihn, directrice monde d’ICAN, et de M. Jean-Marie Collin, porte-parole d’ICAN France.
Jean-Luc Mélenchon a rappelé la situation géopolitique qui avait conduit la France, dans le passé, à se doter de l'arme nucléaire. Il a expliqué que la stratégie de défense française reposant sur la dissuasion nucléaire, il ne pouvait être question d'un désarmement unilatéral. Il a cependant dit aussi que la France, qui est un petit pays très vulnérable en cas d'attaque nucléaire, avait intérêt à défendre un désarmement multilatéral.
Le président du groupe « La France insoumise » à l'Assemblée nationale, s’est engagé à défendre une proposition de résolution sur la politique du nucléaire militaire en France, et la place souhaitable de la France dans le TIAN (traité d'interdiction des armes nucléaires).
55 commentaires
Dans le Sahara, des déchets radioactifs français sont toujours enfouis dans le sable, 60 ans après les campagnes d'essais nucléaires.
France 3
Jean-Claude Hervieux était au cœur des essais nucléaires français en Algérie. L'ingénieur a assisté à neuf tirs sur 17, et en a gardé des dizaines de photos. De 1957 à 1967, deux bases ont été installées dans le Sahara. Sur place, lors de premiers tirs, l'armée française va étudier l'impact de la bombe. "On a vu, autour du point zéro, tout un enchevêtrement de déchets", explique Jean-ClaudeHervieux.
Un dossier secret défense
En 1966, la France démantèle ses installations. Avant de partir, les militaires enfouissent dans le sable, à faible profondeur, des avions contaminés par la radioactivité. À Lyon (Rhône), l'association ICAN et l'observatoire des armements ont eu accès à un dossier secret défense qui met en lumière la présence de matériel enfoui dans le Sahara. 54 ans après le dernier tir, on ignore encore la quantité de déchets et leur emplacement.