L'opérateur a choisi Nokia et Ericsson comme fournisseurs pour son futur réseau 5G dans l'Hexagone. Un choix économique et politique.
Le suspense aura été de courte durée. Orange a indiqué vendredi dans un communiqué que son futur réseau 5G français - qui commencera à être déployé dans les grandes villes cet été - serait équipé par deux constructeurs d'antennes européens : le finlandais Nokia et le suédois Ericsson. Il n'y aura donc pas d'équipements Huawei dans les réseaux mobiles Orange en France.
Après une décennie de purgatoire, l'ex-leader mondial des mobiles reconverti dans les équipements de réseaux compte sur la 5G pour revenir au premier plan. Un pari difficile. Visite de son centre de R & D, en Finlande, près du cercle polaire, où se joue son avenir.
Ce matin même, la première neige de la saison est tombée sur Helsinki, rendant plus noire encore l'eau de la Baltique, de l'autre côté de la baie vitrée. Un feu crépite dans la cheminée. Tommi Uitto invite à passer à table. Les finesses du spectre radioélectrique, le potentiel insoupçonné du réseau de téléphonie mobile de demain (5G) , les contrats déjà gagnés par Nokia sur ce créneau : celui qui dirige la principale division du groupe finlandais parle très volontiers de tout cela, ainsi que de son goût pour le vin et la France, où il travailla au début du siècle. Il est nettement moins disert quant aux turbulences des précédentes semaines.
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