L’ex-Areva exploite un vaste gisement du précieux minerai, dans une région sous haute vigilance, car ...
Connu / TG le 13/04/23 à 14:46
Connu / TG le 03/04/23 à 19:19
Entretien avec le sociologue Martin Denoun, qui a soutenu en novembre 2022 à l’EHESS une thèse sur l’évolution des visions du futur dans la filière nucléaire française.
https://www.theses.fr/s135182
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Ce que j’appelle le « régime de sauvetage » consiste en la maintenance des conditions minimales d’existence de l’infrastructure nucléaire. Sa progression graduelle, entamée à partir du début des années 1980, puis de manière plus sévère au tournant des années 2000, embarque les acteurs de l’industrie dans un nouveau questionnement et dans des incertitudes ... l’arrêt en 2019 du programme « Astrid », point de départ de ma thèse, a pu être interprété comme l’écroulement des derniers résidus du régime de salut et d’indépendance énergétique. Le travail sur l’expérimentation et le prototypage d’une technologie de réacteur à neutrons rapides, refroidi au sodium, était vu comme un horizon dont la mise en place n’a cessé d’être repoussée dans le temps.
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aller au-delà des réacteurs et s’intéresser à l’infrastructure du combustible, qui a été invisibilisée
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alors que les critiques contre le nucléaire soulignaient son effet d’étouffement d’alternatives possibles, désormais le nucléaire est défendu comme une énergie qu’il faut sauver en raison de sa capacité à être complémentaire à l’intermittence des renouvelables pour la décarbonation de son mix électrique.
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L’Ademe, autre acteur qui est monté en puissance, a aussi produit des scénarios pour atteindre la neutralité carbone. Puis, à l’occasion du débat national sur la transition énergétique, d’autres acteurs du secteur comme EDF, RTE, ou le CEA, des chercheurs universitaires et même des administrations centrales ont été sollicités afin de multiplier des scénarios alternatifs. Et cela en dit beaucoup sur les visions du futur mises à l’œuvre dans ce type de travaux : il est notamment demandé à la filière d’explorer et de scénariser les conditions de la fin du nucléaire, et donc de penser ses dysfonctionnements. Ces scénarios sont pris dans une tension habituelle chez les gouvernants : ils représentent à la fois une contrainte avec laquelle il faut composer, un appui pour défendre certaines positions et un moyen d’intégrer des discours critiques.
Connu / TG du 27/01/23 à 13:20
Un transport de combustible Mox va prochainement partir du port de Cherbourg (Manche), vers la centrale de Takahama au Japon. Le tribunal a interdit toute action de blocage.
Comme l’année dernière, le port de Cherbourg sera le point de départ d’un convoi de Mox en direction du Japon. (©Jean-Paul BARBIER/La Presse de la Manche)
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Connu / tg 3/9/22 à 17:32
Durée de lecture : 4 minutes - Clés : Nucléaire, Déchets nucléaires
Le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a décrit le 19 janvier les « fragilités du cycle du combustible et du parc nucléaire ». Il a ouvert l’hypothèse d’arrêter à terme le retraitement des combustibles usés, une particularité de l’industrie française.
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Bernard Doroszczuk ... la France est le seul pays, avec la Russie, à retraiter les combustibles usés sortis des réacteurs nucléaires. Lancé dans les années 1960, cette série très lourde d’opérations visait à isoler le plutonium, matière indispensable à la fabrication des bombes atomiques. Depuis, le besoin est devenu moins pressant. Mais alors que presque tous les autres pays recourant au nucléaire ont arrêté le retraitement (États-Unis, Royaume-Uni) ou ne l’ont jamais mis en œuvre (Allemagne, Japon, Belgique, Suède, Finlande, etc.), la France a continué. Résultat : au lieu d’avoir une seule catégorie de déchets radioactifs, les combustibles usés, elle a en toute une série. Chacun pose un difficile problème de gestion : plutonium (on n’arrive pas à utiliser tout le stock), actinides mineurs, uranium de retraitement, Mox usé, etc. En évoquant la fin du retraitement, M. Doroszczuk s’attaque donc à une vache sacrée des nucléaristes français.
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plusieurs de ses maillons sont engorgés :
• la piscine de l’usine de La Hague (Manche), dans laquelle sont stockés pour l’instant les combustibles usés, arrive à saturation ;
• l’usine Melox d’Orano, dans laquelle on recycle une partie du plutonium pour en faire du combustible, dit Mox, marche très mal : « Nous avons trop de pannes. L’an dernier, nous avons produit entre 50 et 60 tonnes alors que le carnet de commandes affiche 120 tonnes par an », a dit à Usine Nouvelle Régis Faure, porte-parole du site Orano Melox ...
• enfin, a révélé le président de l’ASN, « la corrosion plus rapide que prévu des évaporateurs de l’usine d’Orano La Hague fragilise les capacités de retraitement ».
Il recommande donc d’anticiper la crise, et soit de choisir la poursuite du retraitement, soit son arrêt. Dans les deux cas, cela impliquera des investissements très conséquents, auxquels il faut réfléchir dès maintenant.
« Un accident nucléaire est toujours possible »
... il n’est pas du tout acquis que les réacteurs pourront fonctionner au-delà de cinquante ans, a indiqué M. Doroszczuk. Et la filière manque de compétences, tant pour gérer le parc actuel et son démantèlement à venir que la gestion des déchets : il faudrait « former 4 000 ingénieurs par an ». On en est loin.
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de l’anticipation. »
Connu/ TG 21/1/22 17h52
Plusieurs réacteurs nucléaires français touchés, EDF poursuit les analyses
Dans une discrète note d’information publiée le 13 juillet 2021, EDF annonce que des phénomènes de "corrosion atypique" ont été observés sur le combustible de 3 réacteurs nucléaire français, à Chooz, à Civaux et à Cattenom. L’industriel qui n’explique ni les enjeux ni les raisons de ces dégradations, poursuit ses investigations.
Corrosion atypique des gaines de quelques crayons de certains assemblages annonce l’industriel spécialiste de l’atome le 13 juillet 2021. Mais ne livre pas d’éléments précis quant à l’ampleur du phénomène, ses raisons ou ses conséquences, avérées ou potentielles.
Des "traces blanchâtres" et des "particules de couleur blanche" ont été observées sur des assemblages de combustible d’abord à Chooz (Grand Est), puis à Civaux (Nouvelle Aquitaine) et enfin à Cattenom (Grand Est) nous dit EDF. Ces dégradations seraient dues à une oxydation, plus importante qu’attendue, de la surface des crayons qui composent les assemblages de combustible. Et seraient présentes sur des lots de fabrication de crayons présentant des similitudes. Sur quels critères ces similitudes ? Ça non plus, EDF ne le dit pas mais poursuit ses investigations. Car si le phénomène est lié aux caractéristiques des gaines des combustibles et à leur fabrication, d’autres réacteurs nucléaires peuvent être concernés.
Quelles conséquences de ces dégradations des assemblages de combustible et de la gaine des crayons ? EDF précise dans son communiqué du 13 juillet avoir réalisé une étude d’impact du phénomène sur la sûreté des réacteurs. Mais ne dit pas un mot sur ses conclusions. Fin juin 2021, l’Autorité de sûreté nucléaire a informé le média Montel d’une concentration anormale de gaz à Chooz 2 et Cattenom 3, ce qui a permis de repérer les problèmes de corrosion des gaines combustible. Mais l’Autorité a refusé de dire quand cette forte concentration avait été détectée. On ne sait donc pas depuis quand dure le problème, mais on sait que ces altérations des gaines de combustible peuvent provoquer une augmentation de gaz rares radioactifs dans le circuit primaire.
Ce qui n’est pas sans rappeler le phénomène signalé à Taishan 1, sur le réacteur EPR chinois qui a rejeté en juin 2021 des gaz radioactifs rares en raison, là aussi, de dégradations des assemblages de combustibles. Les mêmes peut être ?
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les lots de fabrications des crayons semblent être le point commun à ces phénomènes de "corrosion atypique" qui ronge les crayons au point de provoquer leur rupture.
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93 940 signatures
L’Allemagne persiste et signe à vouloir transformer en granulés de bois des millions d’arbres et de buissons de Namibie, afin de pouvoir les exporter et s’en servir de combustible dans ses centrales thermiques. Combattre l’embroussaillement est pourtant un argument très discutable dans la lutte contre le changement climatique…
Appel
Au Ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement ; au Sénat et à l'Autorité environnementale de Hambourg
“Les savanes de Namibie doivent être préservées : buissons et arbres ne peuvent pas servir de combustible aux centrales électriques d’Allemagne et d’Europe.”
Sur la production du plutonium par le retraitement des combustibles irradiés, sa radioactivité et sa toxicité, son utilisation pour fabriquer les combustibles MOX, l’entreposage et le stockage des combustibles MOX irradiés, les risques accrus du fait du MOX
Connu / https://twitter.com/global_chance/status/1361408130769444873
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Rousselet Yannick a retweeté Global Chance @global_chance · 7h - 0 - 4 - 2
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Ndlr : de plus, ça complique le pilotage du réacteur...
Le terme « biocombustibles » désigne les combustibles solides, d’origine végétale (ou animale, de manière plus marginale), utilisés soit pour de la production de chaleur seule, soit pour une production combinée de chaleur et d’électricité.
Ces biocombustibles peuvent être les co-produits ou sous-produits d’activités forestières, agricoles ou industrielles ou être issu de filières ayant uniquement comme objectif la fourniture d'énergie.
Les biocombustibles retenus dans la Base Carbone ® sont les suivants :
■Le bois bûche
■Les granulés de bois (ou pellets)
■Les plaquettes forestières
■Les écorces, sciures, chutes
■Les broyats de cagettes ou de palettes
■La paille
■La bagasse
Sources :
[130] Etude ADEME – Bio Intelligence Service / « bilan environnemental du chauffage domestique » / 2005
[131] Etude ADEME – Bio Intelligence Service / « bilan environnemental du chauffage collectif (réseau de chaleur) et industriel » / 2005
[132] Note ADEME / « Bilan énergie et effet de serre des filières céréales » / 2006
[133] DGEMP, pages concernant la biomasse du site de l'Observatoire de l'Energie
[943] MEEM - MLHD - Référentiel Bâtiment « Energie-Carbone » - Label E+/C-
Connu / https://discord.com/channels/756164133186961578/756570847338168350/773225544539045949
Sécurité industrielle , Nucléaire , Autorité de sûreté nucléaire (ASN) , Orano , EDF
... autorise EDF à réceptionner l’uranium enrichi sur le site de l’EPR à Flamanville (Manche). Le combustible devrait être chargé fin 2022 dans le réacteur.
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Produits par l’usine Framatome de Romans-sur-Isère (Drôme), les assemblages d’uranium seront transportés par camion en convoi exceptionnel jusqu’à Flamanville par Orano TN.
L’étape industrielle suivante, qui devrait intervenir fin 2022, sera le chargement du combustible dans le cœur du réacteur. La mise en service de ce réacteur nucléaire de troisième génération qui a accumulé retards et surcoûts considérables, est programmée pour 2023.
Rousselet Yannick a retweeté
ACRO @ACRO · 9h
Retrouvez l'@ACRO à Saint-Amand-en-Puisaye (58) samedi 26 septembre à propos du #tritium dans la #Loire et de l'entreposage des combustibles usés proche de la saturation. Détails
Flèche vers le bas
Rencontres : rejets radioactifs et piscine de combustibles (2020-09-26)
Pas de données
acro.eu.org - 0 - 2 - 4
... vieillissement des installations ... Le programme Cabri et l’étude du comportement combustible ...
Crédits photo : G. Lesénéchal – CEA
Rédigé par : La Rédaction
90 708 ont signé
Le Japon est en train de s’ouvrir à l’huile de palme comme combustible. Le groupe H.I.S. souhaite construire une centrale électrique qui brûlerait 70.000 tonnes d’huile de palme par an, ce qui nécessiterait plus de 17.000 hectares de plantations. Ce projet serait dramatique pour les forêts tropicales et le climat. Il doit être stoppé.
Lettre Aux dirigeants de H.I.S. Co. Ltd et H.I.S. Super Power
Renoncez à construire une centrale électrique alimentée à l’huile de palme à Kakuda. Elle détruirait la forêt tropicale et l’avenir des prochaines générations.
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Les biocarburants en 5 minutes
Expropriations, déforestation dans les régions tropicales et hausse du prix des denrées alimentaires : la production de bioéthanol et de biodiesel pose de nombreux problèmes pour l'être humain et l'environnement.
Dans le cadre du comité stratégique de filière "Transformation et valorisation des déchets", un appel à projets a été lancé pour des chaudières valorisant les CSR. Jean-Philippe Carpentier, président de Federec, nous explique pourquoi.
Interview vidéo | Déchets | 09 avril 2019 | Sophie Fabrégat
Connu /
https://twitter.com/alterjure/status/1115995677081862144
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Thibault Turchet @alterjure
Position de FEDEREC massivement pour les CSR me fait toujours halluciner, au lieu de se battre à fond pour éco-conception et sécuriser des gisements mieux recyclables. Erreur stratégique fondamentale de cette industrie à mon sens
17:11 - 10 avr. 2019 1 Retweet Julien Delalande 0 réponse 1 Retweet 0 j'aime Julien Delalande Texte du Tweet
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Avec l'arrivée de nouveaux types de combustibles bois issus des déchets verts, la normalisation évolue pour garantir des combustibles de qualité. Détails avec Clarisse Fischer du CIBE et Matthieu Campargue de RAGT Energie.
Reportage vidéo | Energie |
A l'occasion du salon Bois Energie, qui s'est tenu fin janvier à Rennes, le Comité Interprofessionnel du Bois-Energie (CIBE) a fait le point sur les évolutions normatives prévues dans les prochains mois. La France porte un projet de nouvelle norme ISO 17225-9 dédiée aux combustibles bois à usage industriel. De nouveaux combustibles apparaissent sur le marché, issus des déchets de bois ou des déchets verts (la partie ligneuse). Les technologies des chaudières ont beaucoup évolué et peuvent désormais accueillir ces combustibles alternatifs à la plaquette forestière traditionnelle.
La norme vise donc à encadrer tous les combustibles à usage industriel en précisant les spécifications à respecter. Les notions de bois déchets et de fraction ligneuse de déchets verts seront introduites de même que les mélanges de déchets. Le projet de norme sera prêt courant 2019. Détails avec Clarisse Fischer, déléguée générale du CIBE et Matthieu Campargue, président de RAGT Energie et vice-président de la commission nationale de normalisation.
[Florence Roussel: Rédactrice en Chef] Florence Roussel, journaliste
Rédactrice en Chef