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C’est une union qui, si elle voit le jour, risque de faire des étincelles. Ce lundi 27 mai, le conseil d’administration du groupe Renault a exprimé son "intérêt" pour le projet de fusion à 50-50 proposé par l’Italo-Américain Fiat Chrysler. L’objectif étant de créer le troisième groupe automobile mondial avec 8,7 millions de véhicules vendus chaque année et un chiffre d’affaires de 170 milliards d’euros. Mais quid de Nissan, embarqué à son insu dans ce mariage ? Car c’est bien là que réside le sujet épineux. Renault a déjà formé une alliance avec deux constructeurs japonais : l’entreprise française détient en effet 43% de Nissan, lequel possède 15% de Renault et 34% de Mitsubishi. Une alliance qui bat de l’aile depuis l’arrestation de Carlos Ghosn au Japon, le 19 novembre dernier, pour malversations financières. Et les relations entre les deux groupes sont au point mort depuis fin avril lorsque le constructeur français a proposé une fusion capitalistique avec Nissan. Fusion dont les Japonais ne veulent pas entendre parler.
En tout cas, si le processus d’union entre les constructeurs Renault et Fiat va jusqu’au bout, les actionnaires majoritaires de Renault-Fiat-Chrysler seront le groupe Exor, qui passe de 29% actuellement à 14,5%, l’État français, qui ne détiendra plus que 7,5% du capital (contre 15 % aujourd’hui) et Nissan qui passe de 15% à 7,5%, rapporte Le Monde. Par ailleurs, le quotidien explique aussi que cette union, dans le cadre de l’alliance formée par Renault avec Nissan et Mitsubishi, contribuerait à former une entité à 15 millions de véhicules, ce qui en ferait le numéro un de l’automobile devant les groupes Volkswagen et Toyota, qui ont vendu chacun un peu plus de 10 millions de voitures en 2018.
Côté italien, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, patron de la Ligue (parti d’extrême-droite) qui a décroché une large victoire aux élections européennes, a qualifié cette éventuelle fusion entre Fiat Chrysler et Renault d’"opération brillante qui protège les emplois dans notre pays et conduit à la naissance d’un géant européen de l’automobile".
Interrogé sur ce sujet, le ministre des Finances a posé ses conditions et tenté de répondre aux craintes des syndicats. Au micro de RTL, ce mardi, Bruno Le Maire a exigé que le projet de fusion entre les deux constructeurs n’entraîne aucune fermeture d’usine dans l’Hexagone et que l’opération "se fasse dans le cadre de l’alliance entre Renault et Nissan", sans donner plus de précision. Il a aussi demandé au président de Renault que le groupe né de cette fusion participe à l’initiative de fabrication des batteries électriques engagée avec l’Allemagne. Ce projet de mariage entre Renault et Fiat Chrysler s’inscrit dans un secteur automobile de plus en plus concurrentiel dicté par la révolution électrique et les investissements colossaux. Et cette fusion représenterait une véritable chance pour le constructeur italo-américain qui se trouve dans une situation délicate en raison d’une gamme de véhicules âgée et d’une absence d’investissement dans l’électrique. Quand Renault, lui, est le leader de ces technologies en Europe. Pour le constructeur français, l’avantage serait double : accéder à une taille considérable pour supplanter Nissan en tant que plus gros actionnaire de leur alliance et s’offrir un accès au marché américain, réputé très verrouillé. Mais pour les Echos, le nouveau couple franco-italien joue une partition délicate rappelant que les alliances à 50-50 ont toutes échoué depuis la création d’Airbus, à la fin des années 1960.
Dans le secteur de l’automobile, faut-il être un géant pour survivre ?
Pourquoi ces fusions entre grands groupes sont-elles en vogue ? Nissan verra-t-il ce rapprochement entre Renault et Fiat Chrysler d’un bon œil ?
Invités :
- Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des Echos
- Jean-Rémy Macchia, journaliste, spécialiste automobile
- Béatrice Mathieu, chef du service économie de L’Express
- Christine Kerdellant, directrice de la rédaction de L’Usine nouvelle et L’Usine digitale
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Catégorie Divertissement
C dans l'air Renault tourne la page Carlos Ghosn
diffusé le jeu. 17.01.19 à 17h50 magazines d'actu - 64 min - tous publics
Nouveau rebondissement dans l'affaire Carlos Ghosn. L'État français, principal actionnaire de Renault, a officiellement lâché le PDG du groupe automobile français mercredi 16 janvier et a demandé la nomination d’un successeur dans les prochains jours pour prendre la tête du constructeur automobile. Le conseil d’administration de Renault doit donc rapidement trouver un remplaçant à M.Ghosn. Un choix qui pourrait être révélé dimanche 20 janvier, selon plusieurs médias. Inculpé pour abus de confiance et pour avoir minoré ses revenus dans plusieurs rapports boursiers du groupe Nissan entre les années 2015 et 2018, Carlos Ghosn va donc perdre son dernier titre -, Nissan et Mitsubishi l'ayant révoqué du poste de président du conseil d'administration dès la fin novembre. Le 10 décembre dernier, Carlos Ghosn avait déjà été mis en examen pour avoir dissimulé une partie de ses revenus sur les cinq années précédentes. Parmi les dernières accusations révélées, Carlos Ghosn aurait reçu une rémunération de plus de sept millions d’euros en 2018 de la part d’une filiale hollandaise détenue à égalité par Nissan et Mitsubishi (NMBV), et ce sans l’approbation des patrons de Nissan et Mitsubishi, rapporte Les Échos. Mardi 15 janvier, le quotidien nous apprend que selon une lettre datée du 27 mars 2003 Carlos Ghosn payait des sommes fastueuses aux frais de Nissan pour ses dépenses personnelles ou celles de ses proches. Adhésion à un yacht-club, travaux d’une luxueuse villa, il aurait largement contourné les règles de déontologie chez le constructeur japonais pour financer son train de vie. L'avenir de Renault et de son alliance avec Nissan et Mitsubishi commence déjà à s'écrire sans Carlos Ghosn, qui vient de voir sa demande de libération rejetée en appel. Une alliance qui n’est « absolument pas en danger », a assuré Hiroto Saikawa, directeur général de Nissan, à l’AFP. Il a néanmoins évoqué un possible rééquilibrage de l’alliance, dont les participations croisées datent de la création de l’union en 1999, alors que le constructeur japonais était au bord de la faillite. Aujourd’hui dominant, Nissan détient seulement 15 % de Renault, sans avoir un droit de vote et 34 % de Mitsubishi Motors. Le groupe français possède 43 % de son partenaire et aucune part de MMC. « Dans l'immédiat, nous n'avons rien à changer, mais peut-être à l'avenir, pour les futurs dirigeants, il faudra s'interroger sur la pérennité du système actuel. Nous devrions peut-être le revoir », a-t-il estimé. À l'instar de Carlos Ghosn, l'ancien dirigeant d'Alstom Frédéric Pierucci a été arrêté à la sortie de son avion le 14 avril 2013 à New York par le FBI pour une affaire de corruption en Indonésie. Un an plus tard, il apprend en prison la vente de son entreprise à l’américain General Electric. Pour lui, il ne fait aucun doute que les deux affaires sont liées. Son livre, écrit avec le journaliste Matthieu Aron et publié le 16 janvier, raconte les coulisses de la guerre économique que les États-Unis livrent à l’Europe. Il y dénonce notamment le « racket » mené par la justice américaine contre les entreprises européennes. « Depuis près de vingt ans, l'Europe s'est laissé rançonner », précise-t-il. Et d’ajouter que les entreprises françaises « ont déjà été ponctionnées de plus de treize milliards de dollars » par les amendes infligées par la justice américaine. Quel avenir pour le constructeur automobile Renault ? Que peut-on attendre d’un possible rééquilibrage de l’alliance Renault - Nissan - Mitsubishi ? Qui remplacera Carlos Ghosn et quelles sera l’étendue de ses responsabilités?
Invités :
Christophe Barbier – Editorialiste à L’Express
Dominique Seux – Directeur délégué de la rédaction des Échos
Fanny Guinochet – Journaliste en charge des questions économiques et sociales à L’Opinion
Isabelle Raymond – Journaliste au service économie de France-Info
Quand l’indignation feinte essaie de masquer l’inutilité politique
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Je souhaite que les dernières déclarations du ministre B. Le Maire actent cette nécessité impérieuse. En tout état de cause elles confirment que nos propositions politiques sont les seules actuellement valides pour faire face à la financiarisation de l’économie.
Loïc Prud’homme
Député de Gironde -France insoumise
QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES – GILETS JAUNES
http://giletsjaunes.e-monsite.com/pages/presentation.html
- Comment a démarré le mouvement ?
o Pétition lancée le 29/05/2018 par Priscillia Ludosky pour dénoncer la hausse des prix du carburant qui selon le gouvernement est nécessaire à la transition écologique MAIS SURTOUT pour dénoncer le faux argument écologique avancé pour justifier cette sur-taxation :
§ Il est demandé aux citoyens de délaisser leur véhicules -> Sans leur proposer d’autres alternatives de transports, notamment dans les zones qui en sont totalement dépourvues (zones rurales, connexions inter-banlieues etc..)
§ Il est avancé que l’on doit « sortir du pétrole pour avancer vers l’électrique » alors qu’on continue de laisser les constructeurs vendre des véhicules diesel et essence, que sur tout son cycle de vie le véhicule électrique est plus polluant qu’un véhicule conventionnel et qu’on autorise Total à forer du pétrole en Guyane ET qu’on ne nous propose pas d’autres carburants plus propres et donc moins ou quasi non polluants à Le Gouvernement se soucie-t-il vraiment de la transition écologique et donc de la protection de l’environnement ?
§ Il est précisé qu’il y a urgence à sauver la planète, que les pollueurs doivent payer et qu’il nous faut assainir l’air à L’automobiliste (pollueur) paie déjà 60% de taxes, pourquoi les autres pollueurs (secteur aérien et maritime) ne paient AUCUNES taxes sur le fioul et sur le kérosène ??
§ Qu’ont financé ces taxes jusque aujourd’hui ? Pourquoi pas des projets de bio-carburants ?
o Mouvement de manifestation planifié au 17/11/18 en Ile De France par Eric Drouet, également pour dénoncer la hausse des taxes sur le carburant puis progressivement pour dénoncer la hausse des taxes en général qui semble être la « solution » systématiquement appliquée par le Gouvernement avant même de réfléchir à des solutions plus constructives et plus bénéfiques.
RESULTAT : 2 citoyens apolitiques et non syndiqués ont réuni leurs forces pour faire entendre leurs arguments, ce qui a donné lieu à un mouvement NATIONAL mettant en lumière les difficultés des français systématiquement touchés au portefeuille par le gouvernement qui n’envisage jamais d’autres solutions que celles de faire payer les citoyens au profit des industriels et lobbies.
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Pourquoi les « Gilets Jaunes » ?
C’est un manifestant qui, via une vidéo publiée sur Facebook, au départ, nous a tous invité à poser le gilet jaune sur le tableau de bord du véhicule en signe de soutien au mouvement. Il représente parfaitement le véhicule (même si cela va bien au-delà) ainsi que l’urgence de la situation ! -
Qui sont les portes paroles du Mouvement ?
De par l’initiation de leurs actions, Priscillia Ludosky et Eric Drouet retranscrivent le message des citoyens ayant signé la pétition, ayant participé à la manifestation ou ayant soutenu le mouvement de quelque manière pacifique que ce soit.
ndlr :
- "officiel" renvoie à une auto-institution d'un mouvement citoyen qui se veut sans chefs (horizontalité).
- ne confondent-ils pas "apolitique" et "a partisan" (le fait qu'ils veuillent maintenant se présenter aux élections européennes est questionnant) ?
- gilet jaune, symbole de l'automobile et de l'urgence, rend visible dans l'espace public.
Clés : Compétition, Voiture hydrogène
Révélant sa feuille de route 2020-2024, l’Automobile Club de l’Ouest a annoncé la création d’une catégorie dédiée à l’hydrogène à compter de l’édition 2024 des 24 Heures du Mans.
Constructeurs ou équipementiers, sept multinationales sont regroupées dans un groupe de travail coordonné par des responsables de l’ACO et de la FIA appuyés techniquement par les équipes du CEA.
« De tout temps, le laboratoire de recherches que constitue le sport automobile a initié des développements en terme technologique et en matière de sécurité qui ont eu un bénéfice direct pour nous tous. La FIA a été à la pointe de ces développements, et la création d’une catégorie hydrogène dans le Championnat du Monde d’Endurance dès 2024, représente le prochain pas important vers un futur plus responsable et plus durable » a commenté Jean Todt, Président de la FIA.
A propos de l'auteur
Michaël TORREGROSSA
Passionné de technologies et d’innovations, Michaël s'intéresse aux véhicules électriques et hybrides depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, il élargit son spectre à l’ensemble des énergies alternatives (GNV, GPL, hydrogène, éthanol etc…) et à tous les enjeux liés à la mobilité.