253 vues - 3 - 0 - 8,6 k abonnés
Bernard Swynghedauw plaide dans cette présentation pour une écologie globale de la santé, cherchant notamment à mieux prendre en compte le microbiote dans les questions de santé publique. Il pose en filigrane la question de la capacité de l'homme à s'adapter à lui-même.
Catégorie Éducation - 0 commentaire
Transcription :
...
L'homme peut-il s'adapter à lui-même ?
- Les changements environnementaux actuels semblent bien irréversibles, ou en passe de le devenir, et le seul problème sérieux n'est pas de savoir si nous pourrons les réduire mais comment et j'usqu'où nous nous y adapterons.
- L'adaptation de l'homme ne peut qu'être planétaire et sous-entend un certain degré de gouvernance à ce niveau, elle doit prendre en compte un facteur déterminant :
LES INÉGALITÉS SOCIO-ÉCONOMIQUES ET CULTURELLES.
... (son) livre recommandé "Pour une écologie globale de la santé" => ACHETER (ou à tout le moins, lire) ACT
Ndlr : a PLPDLA, le contacter ACT
59 min - Disponible du 12/10/2019 au 17/12/2019
Prochaine diffusion le samedi 26 octobre à 09:55
Et si l’avenir de la médecine se jouait dans notre ventre ? Aux avant-postes de la recherche, cette nouvelle enquête des auteurs de "Mâles en péril" et "Le jeûne, une nouvelle thérapie ?" explore notre flore intestinale.
Tapis au creux de nos entrailles, 100 000 milliards de micro-organismes ont signé un pacte avec nous : "le gîte et le couvert" en échange de la santé. Ces bactéries, phages et champignons essentiels à notre équilibre nous sont transmis à la naissance et constituent notre microbiote, ou flore intestinale. Longtemps méconnu, ce microbiote dévoile peu à peu ses secrets et mobilise des milliers de chercheurs dans le monde. Il laisse espérer une révolution scientifique. Non seulement les microbes qui le composent s'avèrent indispensables à notre bien-être, mais ils ouvrent un nouveau champ thérapeutique : le transfert d'excréments humains se révèle ainsi efficace dans le traitement de certaines pathologies intestinales.
À la recherche des microbes perdus
En Occident, on estime que le microbiote d'une personne sur quatre est appauvri, avec à la clé des troubles de gravité variable, tels que l'asthme, les affections intestinales inflammatoires, l'obésité et le diabète de type 2. La recherche dresse la cartographie de bactéries stars, dont la disparition est associée à ces maladies : Faecalibacterium prausnitzii, Roseburia, Akkermansia muciniphila... Comme d'autres espèces, notre flore intestinale pâtit de divers facteurs liés à l'industrialisation et à nos modes de vie : une alimentation de mauvaise qualité, déficiente en fibres, bourrée d'additifs chimiques, un recours grandissant aux césariennes de confort et un usage précoce des antibiotiques. Pour récupérer ces microbes perdus, diverses pistes se dessinent, dont la spectaculaire "transplantation fécale", qui suscite des espoirs, y compris pour le traitement de certains cancers. D'une start-up américaine qui mise sur le don de selles au régime alimentaire des Hadza, chasseurs-cueilleurs tanzaniens "microbiotiquement" prospères, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade (Mâles en péril), avec l'aide des chercheurs les plus à la pointe, signent un tour d'horizon limpide, empreint d'humour et de pédagogie.
Réalisation : Sylvie Gilman, Thierry de Lestrade
Pays : France - Année : 2019