...
Pourquoi un site web basse technologie ?
On nous avait dit qu’Internet permettrait de « dématérialiser » la société et réduire la consommation d’énergie. Contrairement à cette projection, Internet est en fait lui-même devenu un gros consommateur d’énergie de plus en plus vorace. Selon les dernières estimations, le réseau tout entier représente 10 % de la consommation mondiale d’électricité et la quantité de données échangées double tous les deux ans.
https://www.bcg.com/publications/2012/energy-environment-technology-industries-smarter-2020-role-ict-driving-sustainable-future.aspx
https://www.lowtechmagazine.com/2015/10/can-the-internet-run-on-renewable-energy.html
Pour éviter les conséquences négatives d’une consommation énergivore, les énergies renouvelables seraient un moyen de diminuer les émissions des centres de données. Par exemple, le rapport annuel ClickClean de Greenpeace classe les grandes entreprises liées à Internet en fonction de leur consommation d’énergies renouvelables http://www.greenpeace.org/usa/global-warming/click-clean/.
...
Des sites web qui enflent toujours davantage
Tout d’abord, le contenu consomme de plus en plus de ressources. Cela a beaucoup à voir avec l’importance croissante de la vidéo, mais une tendance similaire peut s’observer sur les sites web.
...
l’on n’a pas conçu le site internet pour être rapide, mais pour une basse consommation d’énergie
...
Ci-dessous sont détaillées plusieurs des décisions de conception que nous avons faites pour réduire la consommation d’énergie. Des informations plus techniques sont données sur une page distincte. Nous avons aussi libéré le code source pour la conception de notre site internet.
https://homebrewserver.club/low-tech-website-howto.html#software
https://github.com/lowtechmag/solar
Site statique
... généré une fois pour toutes et existe comme un simple ensemble de documents sur le disque dur du serveur. Il est toujours là, et pas seulement quand quelqu’un visite la page. Les sites internet statiques sont donc basés sur le stockage de fichiers quand les sites dynamiques dépendent de calculs récurrents. En conséquence, un site statique nécessite moins de puissance de calcul, donc moins d’énergie.
...
Bien qu’un serveur avec un site statique puisse toujours être piraté, il y a significativement moins d’attaques possibles et les dommages peuvent être plus facilement réparés.
...
choisi d’appliquer une ancienne technique de compression d’image appelée « diffusion d’erreur ». Le nombre de couleurs d’une image, combiné avec son format de fichier et sa résolution, détermine la taille de cette image. Ainsi, plutôt que d’utiliser des images en couleurs à haute résolution, nous avons choisi de convertir toutes les images en noir et blanc, avec quatre niveaux de gris intermédiaires.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diffusion_d%27erreur
Police de caractère par défaut / Pas de logo
...
Au lieu d’un logo dessiné, qui nécessiterait la production et la distribution d’image et de polices personnalisées, la nouvelle identité de Low-Tech Magazine consiste en une unique astuce typographique : utiliser une flèche vers la gauche à la place du trait d’union dans le nom du blog : LOW←TECH MAGAZINE.
Pas de pistage par un tiers, pas de services de publicité, pas de cookies
...
Avec un serveur auto-hébergé, nous pouvons obtenir et visualiser ces mesures de données avec la même machine : tout serveur génère un journal de ce qui se passe sur l’ordinateur. Ces rapports (anonymes) ne sont vus que par nous et ne sont pas utilisés pour profiler les visiteurs.
...
À quelle fréquence le site web sera-t-il hors-ligne ?
...
Le serveur web est maintenant alimenté par un nouveau panneau solaire de 50 Wc et une batterie plomb-acide (12V 7Ah) qui a déjà deux ans
...
Le serveur web consomme entre 1 et 2,5 watts d’énergie (selon le nombre de visiteurs), ce qui signifie qu’il consomme entre 24 et 60 Wh d’électricité par jour. Dans des conditions optimales, nous devrions donc disposer de suffisamment d’énergie pour faire fonctionner le serveur web 24 heures sur 24. La production excédentaire d’énergie peut être utilisée pour des applications domestiques.
https://www.lowtechmagazine.com/2016/05/how-to-go-off-grid-in-your-apartment.html
...
Quelle est la période optimale pour parcourir le site ?
L’accessibilité à ce site internet dépend de la météo à Barcelone en Espagne ... Un indicateur de batterie donne une information cruciale parce qu’il peut indiquer au visiteur que le site internet va bientôt être en panne d’énergie ... d’autres informations concernant le serveur du site web sont affichées grâce à un tableau de bord des statistiques. Celui-ci inclut des informations contextuelles sur la localisation du serveur : heure, situation du ciel, prévisions météorologiques, et le temps écoulé depuis la dernière fois où le serveur s’est éteint à cause d’un manque d’électricité.
Matériel & Logiciel
... article plus détaillé d’un point de vue technique : Comment faire un site web basse technologie : logiciels et matériel.
https://homebrewserver.club/low-tech-website-howto.html
SERVEUR : Ce site web fonctionne sur un ordinateur Olimex A20
https://homebrewserver.club/low-tech-website-howto.html#configuring-the-webserver
...
SOFTWARE DU SERVEUR : le serveur web tourne sur Armbian Stretch, un système d’exploitation Debian construit sur un noyau SUNXI
...
LOGICIEL DE DESIGN : le site est construit avec Pelican, un générateur de sites web statiques. Nous avons publié le code source de « solar », le thème que nous avons développé.
...
CONNEXION INTERNET. Le serveur est connecté via une connexion Internet fibre 100 MBps
https://homebrewserver.club/low-tech-website-howto.html#network
...
Alternatives :
- Linksight
- Aigrow
- ou créer votre landing page sur votre site !!
Voir aussi par ex. https://www.leptidigital.fr/webmarketing/linktree-25562/
Build your DIY sensor and become part of the worldwide, opendata & civictech network.
With DNMS (Digital Noise Measuring Sensor) you can measure noise pollution yourself.
Connu / https://twitter.com/PJakaPeyotl/status/1295461835819438082
"
Capteurs Citoyens & Environnement a retweeté
PJ @PJakaPeyotl · 17 août
La notice de montage du sonomètre @SensorCommunity est en ligne :
La version française arrive bientôt. Montez vous-même votre détecteur pour mesurer la pollution sonore chez vous et bien plus encore. #noise #OpenData @CCQA_Rennes
"
Cf aussi
François BOCQUET a retweeté
Siècle Digital 🛰 @Siecledigital 10 hil y a 10 heures
Spoke, l’éditeur 3D de Mozilla en libre service sur le web
0 réponse 9 Retweets 6 j'aime
"
Le contenu des concepteurs 3D est la plupart du temps bluffant. Spoke a été conçu pour donner accès facilement à la conception 3D.
siecledigital.fr
"
blog hébergé par OVH
contact(at)maisouvaleweb.fr
L’auteur
D’une manière ou d’une autre, nous sommes tous le fruits d’intérêts variés et le produit de leurs interactions. Pour ma part, ma formation académique, mon parcours professionnel et mes activité quotidiennes ont rapidement convergé vers ce qui a donné un jour cet espace sur la toile. Fondé en 2014 Mais où va le web ? est un blog qui prend part aux différents débats qui concernent les nouvelles technologies et le numérique en particulier.
Je remarque que dans mon entourage, l’envahissement numérique suscite au moins autant de questions qu’il tente d’en résoudre. C’est bien pour étancher cette soif de connaissance et ce goût inné qu’a l’humain pour le futur que j’ai décidé un matin d’août de parler du numérique sous toutes ses coutures. Édifice d’une personne, cet espace est un lieu d’expression libre où peuvent coexister innovations technologiques et critiques de leurs effets sur nos sociétés.
Qui suis-je ?
Je m’appelle Irénée Régnauld, je suis né en 1987, je vis à Paris. Consultant en transformation numérique dans le civil, j’ai eu la chance de suivre plus d’un quinquennat universitaire en langues étrangères, en sciences politiques et en affaires internationales dans 4 universités et 3 pays qui ne m’ont pas tous laissé les mêmes impressions. Mon intérêt pour le numérique s’accompagne d’un appareil conceptuel que je tente d’étoffer et de transmettre ici même à la hauteur de mes moyens, notamment à travers un travail de veille, d’analyse, de recension d’ouvrages et d’entretiens avec des scientifiques, entrepreneurs, artistes, etc. Depuis quelques années, j’édite de nombreux textes écrits par d’autres que moi : il est tout à fait possible de proposer un article, une tribune, dans le ton du site (le texte passera bien sûr par un petit comité de lecture).
Le web n’est qu’une fraction de ce qu’il convient d’appeler numérique, et revêt probablement un intérêt mineur pour beaucoup. Pourtant, c’est et ce sera inexorablement de plus en plus l’affaire de tous. C’est pourquoi l’objectif Mais où va le web ? est aussi de rendre accessible et heureuse la recherche et la promotion d’innovations (au sens large – pas forcément technologiques) respectueuses de la technique et de l’homme. Au fil des années, Mais où va le web ? est devenu un endroit convivial qui rassemble une communauté de passionnés, tous horizons confondus. Vous êtes libre d’y faire une pause, un commentaire, une remarque.
En 2017, j’ai fondé l’association Le Mouton Numérique qui se donne pour ambition d’éclairer la société qui innove. Le Mouton Numérique est en quelque sorte le versant collectif de ce site et reflète en partie les thèmes qui y sont abordés. L’association compte plus de 60 adhérents et organise des débats, événements culturels, ateliers autour des problématiques soulevées par l’innovation. Tous les mois, une émission de radio (Radio Mouton) est produite et réalisée par l’équipe. La plupart de ces activités sont relayées ici-même.
INT EXT - Intervenants extérieurs, Ressources 1 Comment
Par Loup Viallet, auteur du blog « Questions africaines »
Initiateur et président d’un laboratoire français de recherche en développement numérique (MEZA www.mezalab.org ), vous avez souhaité réagir à l’entretien que Monsieur Wilfried N’Guessan et moi-même avons tenu à propos de ce que réservent les possibilités du logiciel libre pour l’économie et la formation professionnelle en Afrique (La bataille pour le logiciel libre en Afrique). Cet échange a donc vocation à faire écho à l’article précédent, ainsi qu’à donner à réfléchir à un public plus large encore que celui des acteurs directement concernés par cette discussion, en Europe comme en Afrique.
Que dites-vous de ce que le député Cédric Villani, auteur d’un rapport parlementaire sur l’Intelligence Artificielle, nomme « cyber-colonisation », c’est-à-dire ce phénomène de captation par les grandes plateformes, à la fois des talents locaux qu’ils recrutent, de la valeur ajoutée qu’ils produisent et des données qu’ils accumulent. Cette situation est bien connue des usagers français, qui la subissent au même titre que d’autres peuples européens soumis aux mêmes logiciels et fournisseurs d’accès ; l’Afrique est-elle aussi menacée de cyber-colonisation par les GAFAMA ?
...
le web 3D est aussi un modèle économique où ce sont les utilisateurs finaux qui financent les développements technologiques et donc n’attendent pas d’untel ou autre spécialiste qu’il développe et vende uniquement ce que lui a décidé. Actuellement et technologiquement, les utilisateurs n’ont même plus la main sur le W3C qui décide des normes du Web. Ce sont donc les acteurs technologiques qui décident de tout. Avec un changement de paradigme, accompagné d’une rupture technologique, libre/opensource et l’adoption d’un fonctionnement décentralisé, les utilisateurs et acteurs de ce changement d’intérêt général, pourraient reprendre la main, en créant une nouvelle organisation qui ne dépendra plus du w3c. Un nouvel organisme, pourra toujours se faire noyauter, sauf, ou moins si dès le départ on prend en compte les actuelles dérives. Plus nombreux nous seront pour lancer ce changement, plus nous aurons de chances de redéfinir les règles, de rebattre les cartes, tant pour lutter contre les actuelles hégémonies des marchés et services, et s’émanciper des normes édictées par les Gafama.