126 signatures (16 847 au 10/10/24)
Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République française ; Ministre de l'énergie et de la transition écologique; Edouard Philippe, Maire du Havre
Pour la désinstallation immédiate du terminal méthanier du Havre
Campagne lancée par Collectif Climat Le Havre
Le terminal méthanier flottant du Havre a été installé en septembre 2023, sous l’influence de TotalEnergies, sans répondre à un réel enjeu de sécurité énergétique !
👉 Cette infrastructure est loin d’être indispensable
👉 Elle présente des risques industriels majeurs
👉 Son impact carbone est lourd
👉 Elle est contraire aux objectifs européens de réduction de la consommation de gaz
Par cette pétition, demandons la désinstallation immédiate du terminal méthanier du Havre !
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Ce terminal méthanier situé derrière l'écluse François 1er, à proximité du quartier des Neiges et des sites SEVESO, présente, en cas de fuite de méthane voire d’explosion, un danger imminent pour les résidents, usagers et salariés de l’agglomération Havre Seine Métropole. Une plainte au TA de Rouen est déposée sur ce point. ... le taux d’utilisation du terminal n’a pas dépassé 37% (4). ... l’approvisionnement par liquéfaction du gaz en GNL (comprenant son transport maritime et sa regazéification) est plus énergivore et émet plus du double de gaz à effet de serre que la livraison par gazoduc international.
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Références
1) « Terminal méthanier flottant du Havre : symbole d’une politique climatique et énergétique à la dérive » Rapport GreenPeace; Juin 2023
2) « Au Havre, l’installation d’un nouveau terminal méthanier repose sur un mensonge d’État» Pierre Leibovici chez Disclose; Juin 2023.
3) « TotalEnergies inonde la France de gaz russe » Mickaël Correia chez Mediapart; Février 2023.
4) Ce taux a été calculé entre décembre 2023 et Mars 2024.
5) Gordon, D., Reuland, F., Jacob, D. J., Worden, J. R., Shindell, D., & Dyson, M. (2023). Evaluating net life-cycle greenhouse gas emissions intensities from gas and coal at varying methane leakage rates. Environmental Research Letters, 18(8), 084008
6) « CO2 et paradis fiscaux, la face cachée du terminal méthanier flottant du Havre » Vincent Rondreux (Le Poulpe) chez Mediapart; Février 2023.
7) « 21,4 milliards de dollars : les profits records de Total en 2023» En bref-Énergie, Reporterre; Février 2023.
Connu / https://x.com/GreenVoice_ong/status/1836755796513743270
Le Havre, 18/09/2023 : Le FSRU Cape Ann, terminal méthanier flottant long de plus de 280 mètres, devait être mis en service au Havre ...
Connu / TG le 18/09/23 à 13:02
Reportage — Luttes - Durée de lecture : 3 minutes
Clés : Luttes Climat
Des militants pour le climat ont bloqué vendredi 12 mai le port du Havre pour dénoncer l’inaction climatique et le projet de terminal méthanier flottant porté par TotalÉnergies.
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Photo « C’est important de sortir de nos labos, de parler aux gens. Leur montrer que l’urgence est là et qu’on ne peut plus se contenter de parler », explique Raphia, membre de l’organisation Scientist Rebellion. © Émilie Sfez / Reporterre
puis
Les « anges gardiens » jouent les médiateurs avec les automobilistes et les membres de la sécurité portuaire. © Émilie Sfez / Reporterre
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terminal méthanier flottant ... L’État ne fait rien, il ne nous reste plus que la désobéissance civile ...
2 902 signatures - Destinataire(s) : Commission nationale du débat public
Campagne lancée par le Collectif Climat Le Havre
Un véritable débat public doit être mené en lieu et place d’une simple procédure administrative accélérée, car il s’agit d’un projet de grande ampleur qui aura de forts impacts sur notre environnement.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Au printemps 2022, le gouvernement français a annoncé l’implantation d’un terminal méthanier flottant (FSRU -Floating Storage and Regasification Unit) dans le port du Havre (Seine-Maritime). Il s’agit d’un navire amarré qui joue le rôle d’un petit port méthanier d’importation ; sa fonction est de recevoir du gaz naturel transbordé depuis des navires méthaniers, de le stocker, de le ramener à l'état gazeux, et de l’injecter sur le réseau de transport de gaz naturel.
L’argument avancé est le besoin de gaz en France suite à l’agression militaire de l’Ukraine par la Russie et la volonté de ne plus importer de gaz d’origine russe.
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ce projet comporte de nombreux et graves défauts :
🔹 Il garantit la continuité de l’exploitation des énergies fossiles climaticides ; or le GIEC répète qu’il est urgent de réduire l’émission de gaz à effet de serre (GES) ;
🔹 Le gaz importé (principalement des Etats-Unis) sera largement issu de la fracturation hydraulique (gaz de schiste) impliquant la destruction des sous-sols et des pollutions incontrôlées ;
🔹 Le projet a été lancé en l’absence de procédure d’appel d’offre ;
🔹 Il a été lancé en l’absence d’évaluation environnementale en amont des travaux ;
🔹 Il existe une déconnexion entre l’urgence avancée comme argument de cette décision et la faible proportion de l’apport attendu à la consommation nationale (10 %).
🔹 Le projet, générateur de GES (méthane), est contradictoire avec l’injonction de sobriété énergétique prônée par le gouvernement, laquelle implique de diminuer le recours aux énergies fossiles ;
🔹 Le projet accroît l’augmentation des risques par effet domino, non pas forcément dû au transfert du méthane mais de la proximité avec des sites SEVESO (CIM, Alkion, SHMPP) ;
🔹 Le projet néglige le temps d’évacuation d’un méthanier (et du terminal lui-même) via l’écluse François 1er ;
🔹 Le coût de l’opération : 30 M€ pour les travaux et de 20 à 50 M€/an pendant 5 ans (durée du contrat) pour le fonctionnement ;
... « élément de contexte » nouveau :
Dans sa décision du 12 août dernier, le Conseil constitutionnel, a exigé, en application des dispositions de la Charte de l’environnement, que les dispositions qui prévoient « le maintien en exploitation d’un terminal méthanier flottant ainsi que l’installation d'un tel terminal sur le site portuaire du Havre » ne peuvent s’appliquer « que dans le cas d’une menace grave sur la sécurité d'approvisionnement en gaz ». Or, cette « menace grave » n’est pas démontrée puisque des experts expliquent que la consommation de gaz en France (40 Mds m3 / an) est couverte par les terminaux méthaniers existants et les importations de Norvège et Algérie (Journal du dimanche, 6/8/22).