Le réseau social déploie une nouvelle option dédiée au fil d’actualité, qui consiste à remplacer la sélection de Facebook par un affichage chronologique bien plus basique.
Retour aux sources pour Facebook. Face aux nombreuses critiques liées à l’opacité de ses algorithmes de sélection de contenus sur le fil d’actualité des utilisateurs, l'entreprise californienne propose une nouvelle option de personnalisation, détaille Alexandru Voica, en charge de la communication de l’entreprise.
Depuis quelques heures, la firme californienne déploie une fonction laissant un plus grand choix aux utilisateurs concernant l’affichage des publications sur leur fil d’actualité. Ils peuvent notamment opter pour une disposition sans sélection algorithmique, qui se contente d’afficher les publications par ordre chronologique (avec les plus récentes en haut de page). Une mise en page déjà accessible, mais sur une page différente du fil d'actualité.
...
En choisissant cette option, qui devrait arriver dans les prochains jours en France, l’utilisateur pourrait ainsi voir apparaître des publications issues “d’amis” Facebook que l’algorithme choisissait de ne plus afficher, les jugeant trop éloignés de ses centres d’intérêts.
La fonction "Récents" devrait être proposée dès l'ouverture de l'application ou du site du réseau social. Il sera également possible de l'activer dans l'onglet "Préférences du fil d'actualité", accessible depuis le menu "Paramètres et confidentialité".
Pour Facebook, il n'est toutefois pas question d'abandonner sa sélection algorithmique. Même si l'utilisateur opte pour un affichage chronologique, il retombera sur le fil d'actualité personnalisé à chaque nouvelle ouverture de l'application. Pour définitivement se passer de l'algorithme du réseau social, il faudra donc renouveler l'opération à chaque fois.
https://twitter.com/GrablyR
Raphaël Grably Chef de service BFM tech
Ndlr :
- ça va être laborieux donc dissuasif...
- info de 2020 ou 2018 selon https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/facebook-ce-que-change-le-nouvel-algorithme-5508557 ?
Émissions L'invité du Week End 17 minutes
Le psychanalyste Roland Gori, auteur de "Et si l’effondrement avait déjà eu lieu ? L’étrange défaite de nos croyances" (Les Liens Qui Libèrent), est l'invité d'Eric Delvaux
aussi sur https://www.youtube.com/watch?v=AJj4B8N30FE
Transcription : ... catastrophisme éclairé, livre actualisé avec le covid-19. réflexion critique sur les manières de pensées qui organisent le champ social ... société thermo-industrielle ... notion de progrès démenti par les boucheries du 20ème siècle. Reconstruire un nouveau langage. /libéralisme ... nous fonctionnons encore avec des mots comme "concurrence, compétition, sélection" qui sont caduques ... la notion d'adaptation perd le sens même de l'humain. ... Nous sommes dans une conception d'un rapport à la nature réduite à un stock d'énergie à exploiter à l'infini. C'est de la même manière dont l'humain de traite lorsque on lui demande justement d'être performant, concurrent, compétitif, c'est-à-dire lorsqu'on l'isole de ses semblables et sans doute de lui-même et de l'histoire. ... La pandémie a mis en évidence que nos logiques de profit économique à court terme - je fais allusion par exemple aux masques , la fabrique des respirateurs on bien les réactifs de test. Il va de soi qu'on a regardé quel était le profit économique qu'on pouvait tirer à court terme. Et ça, c'est typique également des civilisations qui s'effondrent. C'est un conflit d'intérêt entre ce que décident les élites et ce qui constitue l'intérêt général. Donc on voit bien par exemple comment l'économie de quelques millions - on va dire ... Ya aussi un appel à la vigiance face à un risque fasciste. Il vient sur les ruines d'une capacité de penser. C'est-à-dire que quelque part, Il y a un lien étroit avec une technicisation de la possibilité de penser, de parler, de vivre. ... il n'y a pas un développement moral, psychologique, culturel à la hauteur de ce développement technique. Et la tentation à partir de ce moment là de réunir justement le vivant - que ça soit l'humain ou la nature - à une pure mécanique, même si elle prend l'allure d'algorithmes ou de configurations digitales. IL FAUT RECONNAÎTRE UNE SPÉCIFICITÉ DU VIVANT. et de pas le réduire aux mécaniques quand bien même elles nous ont apporté des conditions matérielles meilleures. ... enlever la capacité à l'homme de décider. C'est parce qu'il y avait une incapacité à penser et à décider que le fascisme apparaissait. Ne pas confondre causes et conséquences. Retrouver les conditions sociales et culturelles de la pensée, et pouvoir penser le monde en dehors d'une taylorisation de l'esprit qui aboutit à cette cacophonie des experts que nous avons connus justement au temps de la pandémie. L'art est vraiment important et je suis désespéré de voir la place mineure que l'on accorde aujourd'hui aux humanités, la philosophie, l'histoire, la psychanalyse, l'art, etc. Alors que c'est peut-être là que nous avons la possibilité de saisir à tout instant quelque chose d'imprévu pour développer une véritable nouveauté. ... Le discours des collapsologues est le symptôme d'une maladie qui a déjà eu lieu, c'est-à-dire que nous n'avons pas aujourd'hui une nouvelle manière de penser le monde et de faire face aux défis ... Q ...
2 311 vues - 165 - 1 - 21,4 k abonnés
Demain, l’université et la recherche s’arrêtent. Les universités et les laboratoires se mobilisent contre la précarité, la loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche et et contre la réforme des retraites. Déborah Guy, doctorante à l’EHESS et Samuel Hayat, chercheur en sciences politiques au CNRS, sont les invités de #LaMidinale.
Pour aller plus loin :
https://universiteouverte.org/
https://precairesdelesr.wordpress.com/
Sur l’arrêt de la recherche et des universités
« On lance un appel à l’arrêt. C’est un appel au refus des conditions de travail actuelles de l’enseignement supérieur et de la recherche. »
« C’est un appel à la grève reconductible de manière à marquer notre désaccord. »
« En gros, c’est l’idée de ‘on se lève, on se casse’. »
« Il y a un niveau de précarité dans l’université qui s’étend à tous les rôles et les statuts qui ont atteint un niveau inacceptable et ingérable. »
« Notre mobilisation s’inscrit dans la continuité d’une lutte qui a commencé le 5 décembre dernier et qui continue le 5 mars qu’on veut amplifier dans les universités et les établissements de recherche. »
Sur la néolibéralisation de l’université et la « prévarication »
« Il y a une compétition généralisée et une sur-sélection dans l’université qui passe par une précarisation des statuts. »
« La plupart des enseignements qui sont donnés à la fac sont donnés par des précaires dans le cadre le plus souvent de vacations où on est payés à la tâche. »
« La mise en compétition généralisée va accroitre la sélection sociale de l’université. »
Sur la fin de l’université publique
« On voit une pression démographique de plus en plus forte qui a démarré en 2012 et qui ne va pas s’arrêter avant 2029. »
« L’université ne tient que sur la précarisation des contrats. »
« Les TD [travaux dirigés] sont surchargés, les amphithéâtres sont dépassés. »
« Les conditions sont de pire en pire. »
« Il y a une demande de formation et on n’a pas les moyens de le faire correctement. »
Sur les promesses de la ministre Frédérique Vidal
« Il y a de la part de ce gouvernement et des gouvernements précédents une logique qui consiste non pas à détruire les universités ou la recherche publique mais à modifier fondamentalement son fonctionnement. »
« Il s’agit de mettre en place une logique de différenciation. »
« Avant d’être ministre, Frédérique Vidal était membre d’un lobby qui s’appelle la Coordination des Universités de Recherche Intensive de France qui est une association qui regroupe les présidents des universités d’élite sur lesquelles se concentrent tous les financements. Ces gens-là ne veulent pas la fin des universités mais des universités à deux vitesses : des universités de masse d’un côté et de l’autre 10% d’universités sur lesquelles vont se concentrer les moyens et l’ensemble de la recherche. »
Sur les conditions de travail et les négociations avec le ministère
« Il y a quasi 50% des étudiants qui travaillent à côté de leurs études. Avec la sélection massive, les étudiants se retrouvent dans des filières qu’ils n’ont pas choisi. »
« On est dans des conditions de rémunération qui sont littéralement inacceptables. On commence nos thèses sans financement. »
« On est obligé aujourd’hui pour pouvoir devenir un professionnel de l’enseignement ou de la recherche, de passer par des conditions de précarité extrême. »
« Si on veut faire ces métiers-là, c’est parce qu’on tient à la recherche et au travail de transmission. »
« Les doctorant-es sont une main d’oeuvre corvéable à merci pour faire tenir l’université qui est à bout de souffle. »
« On est face à des travailleurs et travailleuses qui sont sinistrés à tous les niveaux. »
Sur la vocation de la recherche
« Le ministère dit qu’il faut renforcer l’attractivité des métiers de la recherche. Pour un poste de maitre de conférence, vous avez entre 50, 100 et 150 candidats. »
« Le métier, malgré les difficultés, malgré les conditions de travail et de rémunération, il y a une envie qui est énorme de l’exercer. »
« On ne peut pas être dans une logique où les gens se sacrifient et se transforment en exploiteurs de précaires. »
Sur le climat dans les universités
« Je pense qu’il faut être performatif : la mobilisation va prendre. »
« Les chercheuses et les chercheurs, les personnels administratifs de l’université sont particulièrement touchés par la réforme des retraites. »
« La baisse de nos pensions va être entre 25 et 30% selon les catégories de personnels. »
« Il faut retirer la réforme des retraites. »
« Il y a un projet global de société : l’idée c’est de mettre fin à des logiques de sécurité sociale, de service public et de les remplacer par un système de marché généralisé. »
Sur les violences policières et les intimidations à l’université
« La lutte prend surtout au niveau des personnels les plus précaires mais on a besoin du soutien des personnes qui prennent moins de risque. On a besoin d’une solidarité inter-statut de manière à collectiviser et minimiser les risques. »
Catégorie Actualités et politique 11 commentaires
RICHA Roland il y a 22 heures
La marchandisation de l'enseignement supérieur entraîne la prolatisation du corps enseignant et des chercheurs.
Tous ensemble pour éradiquer le Macronavirus.
Transcription :
...
processus de bologne fin 1990 ... néolibéralisation mettre tout le monde en compétition généralisée accroit la sélection sociale ... normalisation généralisée, recherche qui va dans les clous, standardisation contre la diversité des recherches et des objets des recherches ... la ministre vient d'un lobby pour imposer une université à deux vitesses, ... la rech sur coronavirus était délaissée ... au bout du sacrificiel /burnout, précarisation, ...
ENVIRONNEMENT
Quand les étudiants des grandes écoles sélectionnent leurs employeurs en fonction de leur politique climatique
Ils ne veulent pas d'un bon salaire, ils veulent un avenir. Les étudiants sont de plus en plus nombreux à se mobiliser pour le climat et à maintenir la pression sur les entreprises pour qu'elles revoient leurs pratiques. C'était le but du Manifeste pour un réveil écologique signé par plus de 30 000 étudiants de grandes écoles. D'autres mouvements, plus large, visent notamment les acteurs privés. C'est le cas de la Bascule, un lobby citoyen lancé par Maxime de Rostolan https://www.novethic.fr/actualite/environnement/agriculture/isr-rse/video-on-a-20-ans-pour-changer-le-monde-le-documentaire-plaidoyer-de-l-agroecologie-145609.html et des étudiants.
...
Répondre à l'urgence climatique
...
Du travail qui a du sens, ou rien
Principalement composé d’étudiants mais ouvert à tous, il veut placer la transition écologique et solidaire au cœur de la politique. D’ici la fin de l’été, le mouvement émettra entre 50 et 100 propositions. Il propose également des groupes de travail dont l’un sera dédié aux nouveaux modèles d’entreprise. "L’idée est de travailler sur l’entreprise de demain", raconte Emma. Cette étudiante de Centrales Nantes est actuellement à Pontivy, en Bretagne, elle aide à retaper une ancienne polyclinique qui servira de QG à ce lobby citoyen.
"On est dans une logique de construction avec les différents acteurs. Mais personnellement, je n’ai pas envie d’aller travailler dans une entreprise qui ferme les yeux sur l’urgence climatique", assume-t-elle. Certains étudiants du mouvement ont décidé de boycotter leur stage de fin d'étude, Emma a choisi de le réaliser à la Bascule.