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Comprendre ce qu'il se passe au Proche-Orient - Diffusée en direct le 18 janv. 2024 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Jean-Luc Mélenchon est intervenu lors d’une conférence intitulée « Le moment politique France/Monde » le 18 janvier 2024.
Il est revenu sur les événements historiques comme la chute du mur de Berlin et la fin de la confrontation entre les blocs communiste et capitaliste. Ils ont marqué le début d’un “nouvel ordre mondial” imposé par les États-Unis. En ce sens s’est développée la théorie du "choc des civilisations" de Samuel Huntington. Approuvée par la pensée dominante, elle désigne l'Islam comme l'ennemi commun responsable du terrorisme. Alors cette notion de "faire la guerre au terrorisme" est dénuée de sens, car cela impliquerait une lutte entre le Bien et le Mal. Cela sort alors du droit international et conduit inévitablement au chaos.
Jean-Luc Mélenchon souligne l'influence des guerres sur le commerce mondial et les relations internationales, particulièrement dans des zones névralgiques de la mondialisation capitaliste, comme la mer Rouge ou le canal de Suez. Il met ainsi en lumière les défis internationaux auxquels le Liban est confronté en raison des tensions à sa frontière sud et des déplacements de population en provenance de Syrie. Cette escalade belligérante met en péril l'État libanais.
Il plaide en faveur de la solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien, soutenant la résolution de l'ONU comme le seul point d'appui actuel. Il insiste aussi sur la nécessité d’un cessez-le-feu pour débloquer toute la situation et prévenir la mort de milliers de personnes. Il appelle à une solution politique pour désamorcer les foyers d'escalade dans la région.
Alors le droit international est le seul point d'appui pour défendre la paix. Israël ne peut justifier son occupation de Gaza par un supposé droit à la légitime défense. À cet égard, l’Afrique du Sud a déposé une requête auprès de la Cour Internationale de justice (CIJ) des Nations Unies. Elle plaide pour la reconnaissance d’un risque de génocide à Gaza. Alors une réaction internationale est nécessaire, en faveur de la paix et du respect du droit international, afin de changer le cours du monde.
#Macron #Géopolitique #Désastre - 304 728 vues - 11 k - 445 k abonnés - 1 038 commentaires
La politique française à l’internationale et sa diplomatie sont des sujets sous traités par les médias français, en particulier télévisuels. La Libye, l’Algérie, le Liban, la Turquie, la Russie, la Chine, les USA, l’Europe, l’Afrique et hier encore l’Ukraine, on peut dire qu’Emmanuel Macron les a multipliés… Les bourdes et les coups d’esbroufe. Pourtant, rarement les médias critiquent l’impuissance présidentielle et la catastrophe diplomatique en cours.
Un voyage chasse l’autre. Une déclaration emporte la suivante, sans qu’à la veille de cette présidentielle, les électeurs ne se rendent compte de l’échec cuisant de cette « République en marche » dans la gestion des affaires étrangères. Aucune vision, aucune perspective, du coup par coup. « Essaie de me donner un exemple d’intervention réussie » demande Denis Robert. Et Marc Endeweld de chercher en vain.
Jamais les ambassadeurs et autres hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay n’ont été autant ignorés, maltraités, déprimés. « Ils sont méprisés, il le savent et ne voient plus comment en sortir » explique l’auteur qui décrit une privatisation des corps diplomatiques.
Emmanuel Macron semble ne pas faire confiance aux diplomates en place, ni aux services secrets pour leur préférer presque partout des réseaux parallèles et affairistes. L’accumulation d’exemples donné par l’auteur dans son livre donne le tournis.
Dans cet entretien avec le journaliste Marc Endeweld, Denis Robert revient sur cinq années d’agitation, de manipulations et de promesses non tenues. « Dans un monde néolibéral où tous les coups sont permis, la France n’a plus d’alliés, seulement des concurrents. Sur tous les terrains, les positions d’Emmanuel Macron sont contestés. Il semble perdu, sans repère à s’agiter en vain » résume l’auteur de ce gros pavé de près de 500 pages qui accumule les anecdotes sur les voyages à l’étranger du Président, ses tentatives de médiation toujours avortées à Beyrouth comme à Moscou.
Il dit ici le résultat de ses investigations à propos de la détestation de Vincent Bolloré à l’égard d’Emmanuel Macron et surtout de son secrétaire général Alexis Kolher. Ce dernier, c’est une des révélations du livre, interviendrait pesamment dans les gros marchés internationaux maritimes et frôlerait en permanence le conflit d’intérêt. On revient ici sur l’affaire dite Kolher encore à l’instruction où le numéro deux de l’Elysée est mis en cause du fait de ses liens familiaux avec un puissant armateur italien.
Endeweld raconte aussi les errements de la politique nucléaire de la France, les coulisses de la vente de frégates à Taiwan, l’implication française à Wuhan d’où l’épidémie de Covid est partie. Il révèle ainsi des pans méconnues des affaires Djourhi ou Benalla et détaille leurs réseaux.
Un pays sous emprise chinoise, russe, américaine, allemande et même turque, un président influencé par de faux amis, des diplomates de seconde zone : à lire Marc Endeweld, on est pétrifié par la succession d’histoires troubles, d’erreurs, de revirements, d’inconséquences. Plutôt qu’une emprise, le livre et l’entretien décrivent un désastre. Une politique étrangère catastrophique. Une géopolitique du désastre.
Journaliste : Denis Robert
Montage : Lucie Dulois Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
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Le 7 octobre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Caroline Roux. Il est d'abord revenu sur son débat avec Éric Zemmour et a rappelé qu'une élection n'était jamais écrite à l'avance. Il a décrit le polémiste d'extrême droite comme une personne fanatisée, ramenant tous les sujets aux musulmans. Le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a aussi lancé un appel à ceux qui suivent Zemmour, en leur disant que cet homme cherche à diviser le peuple sur les questions religieuses quand la question sociale rassemble.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite critiqué la politique économique de Macron qui a dévasté le pays. Il a rappelé que la situation sociale des Français avait empiré avec 10 millions de pauvres et 8 millions de personnes qui ont besoin de l'aide alimentaire.
Enfin, le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle a de nouveau proposé un débat sur la politique étrangère à Emmanuel Macron, rappelant que sur des sujets comme le Mali, l'Europe de la Défense, ou le siège de la France au Conseil de sécurité de l'ONU, il n'y avait eu aucun débat public. Il a aussi rappelé que vis-à-vis de la Chine et de la Russie, la France devait s'inscrire dans une logique de partenariat plutôt que de confrontation.
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