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C'était un engagement d'Emmanuel Macron. Et pourtant, la semaine dernière, à l'OMC, la France a dit non à la levée de brevets. La vérité c'est que, même pendant le Covid, le Commerce l'emporte encore sur la Santé.
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Le vaccin serait "un bien public mondial" avaient promis Macron, et l'Union européenne, et l'Assemblée nationale. Et ça a bien failli. Mais Bill Gates est intervenu...
Les sources : https://francoisruffin.fr/bill-gates-vaccin/
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Tr.: ... la propriété privée s'est installée comme une valeur sacrée alors que l'insuline avait été mise dans le domaine public ...
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Le 3 mars 2021 à la tribune de l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon a défendu la levée des brevets sur les vaccins contre la Covid-19. Le président du groupe « La France insoumise » a expliqué que cette demande était largement partagée dans le monde. Il a rappelé la tribune qu'il a signée sur le sujet avec notamment Lula, ancien président du Brésil, Rafael Correa, ancien président de l'Équateur et Jean Ziegler, vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l’ONU. Il a listé les nombreuses organisations qui, en France, appellent à cette levée des brevets sur les vaccins : la CGT, ATTAC, la FSU, la Ligue des droits de l'Homme, Solidaires, le PCF, le PS, Europe Ecologie Les Verts, les Insoumis... Il a aussi parlé de la demande de l'Inde et de l'Afrique du Sud sur le sujet, refusée par l'OMC et par l'Union européenne.
Jean-Luc Mélenchon a fait le point sur la diffusion du vaccin dans le monde, expliquant que les 50 pays les plus riches ont reçu 70% des doses injectées tandis que 50 pays les plus pauvres ont reçu 0,1% des doses injectées. Il a expliqué que la non-levée des brevets posait par conséquent un problème fondamental d'accès à la santé en fonction de la richesse. Il a aussi rappelé les problèmes de production que cette non levée des brevets posait alors que l'augmentation de la production des vaccins est l'une des questions centrales pour enrayer la diffusion de la maladie.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la volonté des entreprises du Big Pharma de faire du profit sur la santé. Il a rappelé que sans la recherche publique, il n'y aurait pas de vaccin et a critiqué le fait que le Big Pharma «vole le travail de l'humanité». Il a appelé la France à se prononcer pour la levée des brevets.
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La Somme figure parmi les vingt départements sur la sellette, cités jeudi dernier par le Premier ministre. Aussi, la préfète sonde les élus locaux sur « une mesure de confinement adapté qui pourrait s’inspirer de celle mise en œuvre dans les Alpes-Maritimes. »
J’éprouve une évidente solidarité avec les soignants. Je compatis avec les malades, leur souhaite de recouvrer la pleine santé. J’adresse tous mes vœux de courage, à travers l’épreuve du deuil, aux familles des personnes décédées. Ce virus n’est pas une blague, pas un fantasme, j’ai pu le mesurer dans mon entourage.
Et pourtant, je vais dire « non ».
« Non », au nom même des soignants, des malades, des familles.
Voici les 7 raisons de mon opposition.
Sommaire :
00:00 - Un confinement dans la Somme ?
00:25 - 1. Le robinet des libertés
02:09 - 2. "Relever la digue"
03:47 - 3. Du tout vaccin au sans vaccin
06:21 - 4. Zéro imagination
07:41 - 5. La démocratie à l'arrêt
09:35 - 6. Le travail sacré
11:21 - 7. Aucune stratégie
12:50 - Un "Non" démocratique
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Pourquoi ne pas faire du vaccin contre le Covid-19 un bien public ? Échange dans « À l'air libre » entre François Ruffin, député de la France insoumise, et la docteure Sophie Crozier, neurologue, membre du Conseil national d’Ethique.
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Tr.: ... le modèle de l'entreprise pharmaceutique n'est plus la recherche, mais la finance ... thèse de chamallou montée de libéralisme autoritaire ... Macron, des paroles et des actes ... ya pas de volonté politique ...
Mots-clés Agence du médicament covid-19 parlement
Face aux pénuries révélées par la crise du Covid-19, La France insoumise propose la création d’un établissement public qui gèrerait les stocks et produirait les remèdes manquants. Les députés LREM l’ont rejetée en commission et demandent de simples rapports. L’idée sera soumise au vote le 4 juin.
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Une chance de se rattraper se présente ce mercredi 4 juin : la proposition, aujourd’hui vidée de sa substance http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3014_texte-adopte-commission, sera discutée, peut-être retravaillée et votée dans l’hémicycle en séance publique.
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Au plus fort de la crise du Covid-19, les tests de dépistage et les médicaments vitaux pour les patients Covid-19 en réanimation ont cruellement manqué. En cas de pandémie, tel que l’imaginent les députés du parti de Jean-Luc Mélenchon, le Pôle public du médicament aurait les moyens de les produire pour subvenir aux besoins de la population. Il serait aussi chargé de « garantir l’approvisionnement d’une réserve stratégique de médicaments essentiels » et « d’assurer que le stock national de médicaments soit suffisant pour faire face aux demandes de toute nature ».
« Quand j’entendais toutes ces paroles, j’imaginais que le fameux “monde d’après” allait arriver. Dommage », a lâché la députée LFI de Meurthe-et-Moselle et rapporteure du texte Caroline Fiat, dégoûtée au terme de l’examen du texte en commission parlementaire. ... « Avec le Pôle public du médicament, en tant que soignants, nous n’aurions plus à subir les conséquences des ruptures de stock en série, en cherchant des médicaments de substitution quand l’habituel n’est plus disponible. Et tout ça parce que l’industrie pharmaceutique ne le produit plus, car elle estime qu’il ne rapporte plus assez ! Les soignants et les patients sont sacrifiés », se désole-t-elle.
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LREM a fait remplacer l’article proposant de créer un Pôle public du médicament du texte de LFI par la demande de deux nouveaux rapports sur le sujet…
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supprimer le crédit impôt recherche (CIR) et rediriger l’argent qui lui est aujourd’hui dévolu vers le nouvel établissement. « En dix ans, Sanofi a reçu, sans aucun contrôle, 1,5 milliard d’euros au titre du CIR. Dans la même période, le laboratoire a supprimé plus de 2 800 postes de recherche », appuie l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament.
Son cofondateur, Jérôme Martin, peste : « La majorité présidentielle ne fait déjà que cela, demander des rapports quand il faut agir. Un groupe qui a mis en scène son départ de LREM pour préparer un “jour d’après” ne propose pas mieux. Ces députés qui ont rejeté le cœur du texte font semblant d’avoir compris ce qui s’est passé pendant la crise. Ils auront à rendre des comptes à la prochaine grosse pénurie de médicaments. L’irresponsabilité politique a ses limites ! »
Un appel de la société civile à soutenir la création d’un pôle public du médicament
Le 29 mai, l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament a lancé un appel commun https://blogs.mediapart.fr/edition/transparence-dans-les-politiques-du-medicament/article/290520/la-production-publique-de-medicaments-doit-etre-au-ce avec des ONG comme Oxfam, des associations de défense de patients telles que Act Up ou l’Apesac, des syndicats comme la CGT ou SUD Chimie, le collectif de soignants Inter-Urgences et des chercheurs pour soutenir cette proposition de créer un Pôle public du médicament.
« Une réelle planification sanitaire doit être mise en place et doit être accompagnée d’une production publique locale du médicament : pour approvisionner notre marché national à hauteur des besoins, mais également pour envisager une coopération européenne et internationale essentielle à un accès réellement universel », énonce l’appel. Ces militants espèrent encore un électrochoc d’ici au vote de l’ensemble des députés le 4 juin.
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Pierre Dharréville, député de la Gauche démocrate et républicaine, soutient également la création d’un Pôle public du médicament, mais toutes les initiatives législatives passées de son parti ont échoué. Il a d’ailleurs dans ses tiroirs une nouvelle proposition de loi créant un tel service public du médicament : « Pour assainir le marché, il faut un acteur public », assure-t-il. « Le Pôle public du médicament, en tant qu’alternative de production, permettrait de fournir les hôpitaux quand ils sont en carence et servirait à mettre la pression sur l’industrie pharmaceutique, notamment sur les prix », soutient quant à elle Sandrine Caristan, adhérente à SUD Chimie.
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« Famar pourrait être un bon point de départ d’un Pôle public du médicament si l’État se portait acquéreur et reprenait l’outil de production ainsi que les salariés, au savoir-faire précieux », suggère alors Pierre Dharréville.
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recours à la licence d’office. Elle consiste à suspendre l’effet de monopole d’un brevet et à permettre à d’autres fabricants de produire et de fournir le produit. Le dispositif existe déjà depuis 1992 dans l’arsenal législatif hexagonal s’agissant du médicament « si l’intérêt de la santé publique l’exige ». Mais cette arme n’a jamais été dégainée en France.
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La proposition de loi prévoit un élargissement de ce mécanisme aux dispositifs médicaux comme les essentiels tests de dépistage du Covid-19 : cette partie-là du texte, et c’est bien la seule, a été adoptée en commission parlementaire.
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