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Aujourd’hui, en stimulant certaines zones du cerveau, nous sommes capables de traiter des pathologies comme la maladie de Parkinson. Mais les avancées spectaculaires des neurosciences et des neurotechnologies mettent en péril nos mémoires, et nos souvenirs, qui pourraient d’ici quelques années être la cible de cyberattaques. Ces conclusions sont celles de Laurie Pycroft, chercheur en neurochirurgie à l’université d’Oxford, et d'une équipe d'experts en cybersécurité du Kaspersky Lab ayant travaillé avec lui sur un rapport intitulé « Le marché de la mémoire : dans le futur, les cybermenaces cibleront votre passé ». À les entendre, d’ici dix ans, les premiers implants permettant de booster nos mémoires seront commercialisés. Et d’ici une vingtaine d’années, la technologie sera assez avancée pour qu’une « grande emprise sur les mémoires » soit possible. Nous avons contacté Laurie Pycroft pour faire le point sur les risques à moyen et plus long terme, quelque part entre dystopie à la Black Mirror et projets fous façon Elon Musk.
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« Les dispositifs utilisés comme interfaces avec le cerveau sont aujourd'hui assez simples. Mais ils vont devenir beaucoup plus complexes »
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« Le réseau hospitalier est déjà dramatiquement peu sécurisé »
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« Ce qui est montré dans "Black Mirror" sera probablement faisable dans un futur proche »
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« Un attaquant pourrait infecter leurs implants avec des logiciels malveillants qui les feraient se sentir motivés à l’écoute d’un certain son ou à la vue d'une personne en particulier »
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« Les interfaces cerveau-machine, sous une forme ou une autre, sont presque inévitables »
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