Ndlr : très "mou" sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre
Christophe Cassou @cassouman40 · 1h
"On est en plein ère de la post-vérité ou les mots soient ne veulent +rien dire soit, pire encore, veulent dire ajd le contraire ce qu'ils voulaient dire a l'origine"
Vrai sur bcp de dossiers...dont #A69, ce qui rend impossible les espaces de dialogue partagé avec objectivité
Citation
Clément Viktorovitch @clemovitch · 21h
« Le ministre de l'agriculture nous explique donc que, en fait, la souveraineté alimentaire... ça veut dire exporter davantage, et favoriser le libre échange ! »
Le macronisme triture le sens des mots : épisode 357, avec Marc Fesneau.
Tr.: ... concept de l'altermondialisme ... le langage est trituré, dépatouillé, DÉVOYÉ ... SUVBERTI ... impossible de savoir de QUOI ILS PARLENT ... pb de responsabilité ...
connu / https://twitter.com/GPFrancepresse/status/1700861971237638387
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Greenpeace - Groupe local du Mans a reposté Greenpeace France - presse @GPFrancepresse · 10 sept.
[Réaction] Loi d'Orientation Agricole : "Durant son discours aux Terres de Jim, le ministre n’a pas daigné aborder l’épineuse question de la transition de l’élevage, pourtant au cœur de la transition agricole et alimentaire" ⬇️
greenpeace.fr
Loi d’Orientation Agricole : M. Fesneau passe à côté des enjeux de transition de l’élevage
Alors que Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, vient de présenter les grandes lignes de la loi d’orientation ...
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Enquête — Luttes - Mis à jour le 23 juin 2023 à 11h19 - Durée de lecture : 11 minutes
Clés : Luttes Politique Soulèvements de la Terre
Campagnes de presse, manœuvres au sommet de l’État, pressions, chantages… Le lobby agro-industriel a mené une offensive tous azimuts pour que le gouvernement dissolve Les Soulèvements de la Terre.
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après l’action des Soulèvements de la Terre à Saint-Colomban (Loire-Atlantique) le 11 juin et la dégradation de serres de maraîchers industriels, tout a changé. Le syndicat majoritaire est passé à l’offensive et a arraché à ses opposants une première victoire. Il a activé ses réseaux au plus haut sommet de l’État et mené une campagne de dénigrement massive dans les médias dominants. Quitte à dramatiser à l’excès la situation.
« Je ne suis pas sûr de tenir longtemps mes troupes »
Le 15 juin, dans Le Point, interrogé par Géraldine Woessner — une journaliste connue pour ses positions productivistes —, le nouveau président de la FNSEA, Arnaud Rousseau
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« La FNSEA s’est construite historiquement sur la violence, rappelle la journaliste d’investigation Inès Léraud. C’est donc tout à fait normal que le gouvernement prenne ses menaces au sérieux. »
« La FNSEA ment, manipule, violente et insulte »
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Lire aussi : L’étonnant laxisme de l’État face à la colère des agro-industriels https://reporterre.net/L-etonnant-laxisme-de-l-Etat-face-a-la-colere-des-agro-industriels
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C’est une réaction de chien enragé, ils sont prêts à mordre, car ils voient la société se soulever contre eux et sentent que la situation leur échappe. » Récemment, Les Soulèvements de la Terre avaient appelé à une série d’actions décentralisées, « 100 jours pour les sécher », en ciblant directement les accapareurs d’eau et la FNSEA
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Laurence Marandola, la nouvelle porte-parole de la Confédération paysanne. Autant les mégabassines sont très décriées dans l’opinion publique, autant les méfaits du maraîchage industriel sont moins connus. »
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La journaliste Emmanuelle Ducros, accusée de faire « des ménages » avec l’agro-industrie [2], est également partie « en croisade
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« L’État est devenu le bras armé de la FNSEA »
Le rôle de Marc Fesneau est loin d’être négligeable. Depuis sa prise de fonction, il est cul et chemise avec la FNSEA. En mars dernier, à la suite des réclamations du syndicat, il a demandé à l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses) de revenir sur la volonté de celle-ci d’interdire l’herbicide S-métolachlore. Dernièrement, au Sénat, il se vantait d’« avoir dit du bien des pesticides ».
Dans son entourage, on compte de nombreuses personnes proches de l’agro-industrie. Le 2 mai, la directrice de la communication de l’Ania, principal lobby de défense des intérêts de l’industrie agroalimentaire, est devenue sa conseillère communication. Son conseiller alimentation, nommé le 12 mai, était aussi responsable auparavant des études économiques au sein de la Coopération agricole. Un an plus tôt, son ancienne cheffe de cabinet avait été recrutée par le lobby de l’agrochimie Phyteis.
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Notes
[1] Voici d’ailleurs le type de courrier que reçoit Reporterre en ce moment :
« Bonjour les soutiens aux terroristes
Comme précédemment j’ai répondu aux soulèvements de la terre que je considère comme terroristes. Je vous mets au même plan que les jihadistes. Pour cette raison plusieurs comités de défense des paysans maraîchers vont se créer dans chaque région. Je peux vous assurer que vous allez réfléchir à deux fois avant de commettre des exactions contre les champs de culture. Et ce n’est pas le soutien des élus EELV ou autres qui vont protéger. Vous êtes des bobos qui ne connaissent rien à l’agriculture. Vous voulez nous imposer votre mode de vie. Nous allons réagir à notre manière. Ce n’est pas vos amis parisiens (avocats et autres) qui vous protégeront contre les plombs. La plupart des agriculteurs sont chasseurs. Ne vous étonnez pas s’il y a un drame. »
[2] La journaliste Emmanuelle Ducros est notamment accusée de mettre sa notoriété au service de l’agro-industrie, comme l’explique Libération.
L'agriculture n'aura pas à baisser ses prélèvements pour irriguer les cultures, a affirmé le ministre de l'Agriculture ...
Et pourtant : L'agriculture est la première activité consommatrice d'eau en France avec 58% du total, devant l'eau potable (26%) ...
Connu / TG le 03/04/23 à 10:17
Sur l'arrachage,
Pendant une heure ce 25 novembre, Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, a visité le salon des vignerons indépendants à Paris. Avec beaucoup d’écoute ...
Connu / TG du 6/12/22 à 10:32
Planète Politique
Eléonore Leprettre, collaboratrice du ministre de l’agriculture lorsqu’il était chargé des relations avec le Parlement, devient directrice de la communication et des affaires publiques de l’ex-Union des industries de la protection des plantes, au moment où des objectifs européens ambitieux de baisse du recours aux produits agrochimiques sont fixés.
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Marc Fesneau lors de sa première visite officielle depuis sa nomination en tant que ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, dans une ferme du Cher, près de Massay, le 21 mai 2022. GUILLAUME SOUVANT / AFP
Dans ses prochaines interactions avec l’association professionnelle des fabricants de pesticides, le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, se retrouvera-t-il face à son ancienne cheffe de cabinet ? Comme l’a révélé le journal en ligne Contexte, l’intéressée quitte en effet le giron de l’ancien ministre délégué aux relations avec le Parlement pour rejoindre Phyteis (anciennement connu comme l’Union des industries de la protection des plantes), le lobby des entreprises agrochimiques.
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Phyteis confirme au Monde l’arrivée d’Eléonore Leprettre au poste de directrice de la communication et des affaires publiques, à compter du 1er juin. Egalement conseillère régionale (MoDem) en Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2016, elle travaillait avec M. Fesneau depuis octobre 2018. Elle n’a pas répondu aux sollicitations du Monde.
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a été saisie le 26 avril de la demande de Mme Leprettre de quitter le service public pour la principale organisation du lobby des pesticides, c’est-à-dire immédiatement après la réélection d’Emmanuel Macron. La HATVP a rendu un avis favorable le 16 mai. Celui-ci n’a pas été rendu public, mais les réserves habituelles formulées par l’autorité interdisent généralement, pour une durée de deux à trois ans, à tout agent public reconverti dans le privé d’intervenir auprès de son ancienne administration ou ses anciens collègues, tant que ceux-ci appartiennent au service public.
Objectif non tenu
Phyteis jouera dans les prochains mois un rôle-clé pour ses entreprises membres. Alors que les effets délétères pour la santé et l’environnement des pesticides sont de plus en plus précisément documentés par les scientifiques, la stratégie de Bruxelles dite « de la Ferme à la fourchette » (« Farm to Fork ») a fixé un objectif très ambitieux de baisse du recours à ces produits par l’agriculture européenne : 50 % de réduction d’ici à 2030.
Une ambition d’autant plus fragile qu’au cours de la campagne, Emmanuel Macron a déjà estimé, sans plus de précisions, que ces objectifs européens de verdissement de l’agriculture devaient être « adaptés » pour tenir compte de la guerre en Ukraine. Jusqu’à présent l’objectif national, fixé en 2008 par le plan Ecophyto, a visé à réduire de moitié les usages de pesticides en dix ans. Non seulement cet objectif n’a pas été tenu mais le recours à ces produits a augmenté depuis le lancement du plan.
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Le départ de Mme Leprettre pour Phyteis n’est pas un cas isolé, dans le parti du président de la République, de reconversion dans l’agro-industrie. Mickaël Nogal, député (LRM) de Haute-Garonne, avait annoncé au cours de son mandat, auquel il a mis fin le 1er mars, son embauche à la direction générale de l’Association nationale des industries alimentaires. Contacté, M. Nogal explique qu’il n’a fait que retourner vers son secteur d’origine et assure s’être « déporté » des sujets en lien avec l’alimentation au cours de son mandat. Et ce bien qu’il ait soutenu des amendements en lien avec ces sujets.
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